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« Voilà comment ça s'est passé ! »
C'est un peu l'impression que l'on a à la lecture des nouvelles de Michel Massit... un récit détaillé des circonstances où tout paraît direct, naturel. On y trouve des employés de banque, d'autres travaillent à la Préfecture et ils leur arrivent « quelque chose » à la manière de ces auteurs russes du XIXème (Gogol, Dostoïevski...).
Les lignes qui suivent donnent la tonalité du style de ces nouvelles :
« Richard était déjà dans le hall du cinéma, éclairé par les lumières qui faisaient de lui comme une apparition depuis la rue plongée dans l'obscurité. Sabine l'avait reconnu de loin avec son visage fin de type méditerranéen aux yeux noirs. Il sourit en la voyant arriver, lui souhaita le bonsoir et ajouta :
- Je me demandais si vous alliez venir, c'était tellement précipité. »
Les titres sont soignés et évocateurs : « Le mystère du Grand Mont, ou si la montagne le veut bien », « La lettre », « Le gouffre », « Un autre monde »...
Des voyages dans l'espace, le temps, et même le virtuel. En définitive, un livre que l'on met du côté de ceux que l'on a envie de garder ou de relire.
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