"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
A plus de 60 ans Léonard de Vinci n'est plus en odeur de sainteté en Italie et connaît une fin de carrière difficile, notamment auprès du pape qui lui préfère des artistes comme Michel-Ange et Raphaël. Suite à la visite du jeune roi de France François Ier, sensible à l’art et au génie de l’artiste, Léonard reçoit une offre qu’il ne peut pas refuser : le roi invite Léonard à Amboise, à deux pas du château royal, pour prendre une retraite dorée et inespérée. Avec ses deux disciples, il part alors pour la France et s'installent dans le manoir du Clos Lucé. Mais quand le roi tombe en extase devant La Joconde, l’Histoire bascule….
Dans ce roman autobiographique, Michel Douard, rédacteur professionnel, auteur de romans, dont Mon enfance tout feu tout flamme. Histoire ébouriffante de Jeanne d’Arc, publié en 2022 dans la même collection « Roman d’Histoire pop’ » et collaborateur d’une revue culinaire, nous plonge dans les dernières années de de Léonard de Vinci, de 1515 à sa mort, et principalement dans les années qu’il a passé au service du jeune roi de France François Ier.
Dans cette collection des Editions Eyrolles, lancée l’année dernière, les romans autobiographiques proposés mêlent fiction et réalité. La collection compte déjà l’histoire ébouriffante de quatre personnages : Louis Pasteur, Jeanne d’Arc, Vercingétorix et le génie italien. Cette autobiographie pop’ de Léonard de Vinci est construite autour de travaux historiques sérieux, avec des pistes de lectures pour aller plus loin, un glossaire et les dates clés de sa vie à la fin de l’ouvrage. Comme l’explique l’auteur, si le cadre historique et la chronologie sont respectés, une grande partie des histoires racontées sont inventées, à commencer par le vol de la Joconde. L’objectif est de divertir et de faire rire le lecteur.
J’ai beaucoup aimé découvrir la vie intime de Léonard de Vinci, avec certains éléments réels. Si Léonard était un peintre fabuleux et un extraordinaire touche-à-tout scientifique, il a fréquenté le gratin des cours françaises et italiennes. Il était aussi végétarien, au grand dam de la cuisinière de François Ier qui fait tout ce qu’elle peut pour lui faire manger du cerf (qui rend viril) dans le roman, farceur, coquet et dilettante, aimable et drôle, il était amoureux de la nature et des animaux. Michel Douard a accentué ces traits pour en faire le Léonard de Vinci dont il rêvait. A Amboise, il était réellement proche de François Ier qui l’appelait « Padre », il a vraiment organisé ses fêtes merveilleuses et a réellement inventé un chat. L’originalité réside dans le ton humoristique employé tout au long du récit. Les dialogues sont savoureux et hilarants, même si la chanson française s’y invite un peu trop souvent à mon goût.
J’ai beaucoup aimé voir surgir François Ier en criant 1515 et s’attendant à ce que tout le monde lui réponde Marignan. Le vocabulaire utilisé est souvent anachronique et familier. L’objectif assumé de cette collection est d’instruire le lecteur sur les grands personnages de l’Histoire, ici Léonard de Vinci, tout en rendant le récit pleinement vivant et distrayant. Ces romans nous proposent une vulgarisation drôle et intelligente de l’Histoire. Cette lecture, aussi fluide que celle d’un roman, a été, comme pour les précédents opus, un véritable plaisir !
Ce livre a une tranche en vert fluo et ce n'est pas sa seule touche d'originalité.
L'histoire
Léonard de Vinci connaît une fin de carrière difficile. Dans son atelier romain, ce n'est pas la dolce vita ! Les commandes artistiques sont raflées par Michel-Ange et Raphaël. Ses compétences scientifiques et techniques sont ignorées. Ses pairs le méprisent : les peintres le considèrent comme un ingénieur et les ingénieurs comme un peintre.
Sa rencontre avec François 1er va tout changer. Le jeune roi français invite Léonard à résider à Amboise, à deux pas du château royal, pour une retraite dorée et inespérée. Mais quand le roi tombe en extase devant l'un des tableaux du vieux peintre, le portrait d'une jeune femme au regard magnétique, l'Histoire bascule...
L'humanité et l'humour du grand Léonard de Vinci rend le personnage très attachant. Son amour des chats, son empathie et sa bienveillance envers le jeune homme en apprentissage dans son atelier sont autant de traits de caractère délicieux. Un bien remarquable roman pittoresque qui offre une vision inédite du grand homme du XVème siècle.
A plus de 60 ans, Léonard de Vinci n’est plus en odeur de sainteté dans son pays natal. Lui et ses deux disciples, Salaï et Malzi, sont même un peu désœuvrés et les commandes n’affluent plus. La visite de François Ier, jeune roi français dynamique et sensible à l’art et à l’ingéniosité de Léonard va changer le cours des choses pour les trois hommes. Ils vont alors partir pour la France et s’installer dans la demeure qui leur est réservée avec, dans leurs bagages, le portrait de Mona Lisa. C’est là que Leonard de Vinci vivra les dernières années de sa vie, fêté et encensé par la cour Française. Mais non sans quelques rebondissements !
Lancée l’année dernière, la collection Romans d’histoire pop’ des Editions Eyrolles compte déjà quatre ouvrages dont ce dernier sur Leonard de Vinci. L’idée, pour chacun de ces ouvrages est de conter “l’histoire ébouriffante” d’un personnage de l’histoire (Louis Pasteur, Vercingétorix, Jeanne d’Arc et Léonard donc).
Et ébouriffé, le lecteur l’est indéniablement à la lecture de ce roman. Le but avoué est de mêler fiction et réalité dans un récit informatif (un peu) et ludique (beaucoup). Les personnages (réels) parlent donc une langue résolument moderne et émaillée de textes de chansons contemporaines qu’il est amusant de reconnaître au fil du récit, même si la mécanique devient un peu répétitive sur la longueur et que la play-list risque de ne pas parler à toutes les générations.
Ce qui est intéressant ici, c’est la mise en lumière de la relation qu’entretiennent Léonard et François, faite d’admiration, de respect et d’amitié. Le roi n’appelait-il pas le peintre et inventeur “Padre” ? Les faits imaginés, comme ce vol de la Joconde à la base d’une intrigue à la hauteur de la légende qui est née autour de Mona Lisa, sont tout aussi fascinants (et crédibles) que ceux bien réels, qui éclairent sur la personnalité de Léonard, son inventivité, son talent et ses dernières années au Clos Lucé.
Un livre qui a le mérite de donner envie de (re)partir à la découverte de Léonard de Vinci et de son œuvre.
J'accueille toujours avec plaisir le nouveau roman de cette collection d'histoire Pop. En effet, c'est une lecture plaisante, facile, drôle et instructive. Ce nouveau titre ne fait pas exception, je dirait même plus, c'est mon préféré à ce jour.
Cette fois-ci c'est à un personnage connu et apprécié de tous que ce roman rend hommage : Léonard de Vinci.
Encore une fois, l'humour est à l'honneur et l'histoire, bien que comprenant une bonne part de fiction, se base sur des faits réels. Dans ce roman, Michel Douard a choisi de parler des dernières année du génie, de son arrivée en France à la demande de François 1er pour lequel il sera comme un père jusqu'à son dernier souffle.
J'ai vraiment adoré le Léonard de l'auteur, son talent, son perfectionnisme qui l'amenait à rarement achever ses œuvres mais également son espièglerie qui nous le rend si attachant. Si notre très chère Mona Lisa est un élément important de notre lecture, l'accent est cependant mis sur le lien unique qui unissait le roi de France à ce vieillard aux multiples talents.
Une belle réussite pour ce nouvel opus de la collection. Je l'ai même trouvé plus abouti car plus équilibré dans le style : les dialogues sont actuels mais un peu moins familiers que précédemment.
Je suis triste de le laisser, j'ai très envie de retourner à Amboise, d'arpenter les jardins du clos Lucé, de revoir les maquettes des machines imaginées par cet esprit visionnaire.
Ahlala qu'il va me manquer ce Léonard!
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