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Le premier roman de Marjorie Philibert, "Presque Ensemble" ne m’a, hélas, pas convaincue. Il faut un moral d’acier, une humeur à toute épreuve et une grand dose d’optimisme pour ressortir indemne de cette histoire de vie commune pour le moins tristounette.
Elle nous parle de la rencontre, le soir de la fameuse finale de la coupe du monde de foot de 1998, de Nicolas et Victoire. Ils sont dans le même bar, se retrouvent collés l’un à l’autre et finissent la nuit ensemble. Ils ne sont véritablement heureux ni l’un, ni l’autre, plutôt révoltés mais sans pour autant réagir. En un mot ils se ressemblent et ne se quittent plus.
Leur vie de couple est d’un ennui sans nom, même dans l’amour : "Alors qu’elle gloussait "guapo, guapo" tout en se tortillant, gênée par la couverture pliée en quatre qu’il n’avait même pas défaite, il la pénétra avec la sensation de rentrer dans un cimetière." Seuls quelques week-end, ici ou là leur apportent un semblant de bonheur. Ni le travail – tests d’hôtels et restaurants de luxe pour elle, statistiques pour lui – ni le chat qui vient bientôt agrandir la famille ne modifient le côté routinier de leur vie de couple.
Je n’ai pas réussi à entrer en empathie avec ces personnages, je n’ai pas réussi à me sentir concernée par leur vie. Je n’ai réussi à ressentir ni le mordant, ni la drôlerie dont fait état la quatrième de couverture. Je n’y ai vu qu’un manque de consistance aggravé par une écriture sans relief, lancinante. J’aurais tant aimé des pleins et des déliés, un peu d’optimisme, de l’emballement, de la gaieté. Mais tout est triste "L’un et l’autre n’avaient jamais eu d’amis… Ils n’avaient eu que des camarades d’école, généralement parmi les plus insignifiants de la classe, tristes fantômes interchangeables qui se dissolvaient d’une année sur l’autre." Et je m’y suis ennuyée.
Alors, oui, la vie à deux peut prendre les couleurs d’un ciel d’orage. Oui, les contingences du quotidien, les mesquineries, la vaisselle, les courses et le reste obscurcissent souvent le décor idyllique de l’imaginaire. Est-ce cela qui finalement me dérange ? Est-ce la lucidité de l’auteur que je ne parviens pas à accepter ? Je ne sais et j’espère simplement que d’autres sauront trouver le chemin qui mène au plaisir de ce roman.
http://memo-emoi.fr/
J'avoue avoir été déçue lors de la lecture de ce livre. Le bandeau "Même le chat ne sauvera pas leur amour" m'avait interpellé et intrigué mais finalement Ptolémée, le chat, n'apparait que tardivement et je ne vois pas trop son rôle dans le maintien du couple...On découvre leur vie de couple, leur parcours familial et sentimental avant leur rencontre puis on les suis au fur et à mesure de la progression de leur relation avec les études, les vacances, l'installation ensemble, le travail, etc mais rien n'est étonnant, je m'attendais à des rebondissements et hormis la fin qui est assez étonnante (quoique un peu prévisible), ce roman est assez plat. Cependant, le style de l'auteur est fluide et le roman se lit bien, il nous plonge parfois dans la nostalgie notamment des moments d'euphorie de la coupe du monde 1998. En somme c'est un roman qui avait du potentiel mais qui ne décolle pas, cependant je me dis qu'il peut être prometteur pour un autre roman (il s'agit du 1er roman de cet auteur). Pourquoi pas un livre sur la vision de Ptolémée de l'histoire de Victoire et Nicolas?
Victoire et Nicolas se rencontrent dans un bar, en 1998, lors de la fameuse victoire de l’équipe de France en coupe du monde et décident très rapidement de vivre ensemble.
Ce couple lambda de base, sans passion, sans désir autre que le désir charnel du début de leur relation, s’étiole petit à petit. Les relations extraconjugales ne changeront rien. L’impression qu’à part l’appartement et la vie commune, ils ne partagent rien. Leur union est basée, dès le début, sur un malentendu. Ils suivent chacun leur route, avec quelques croisements.
Est-ce cela la génération désenchantée ? Je ne sais pas, mais ils dégagent un tel ennui.
Cette phrase résume mon impression.
"On s’épuisait à se parler sans s'écouter, à s'expliquer sans se comprendre, à souffrir comme si on avait tout le temps devant soi, pour finir par passer sa vie côte à côte comme deux vaches dans un pré."
L’écriture, classique est agréable, mais je n’ai pu résister à l’ennui, au sentiment de vacuité de ce couple de jeunes gens qui ont l’air d’avoir cent ans. Une bonne analyse qui ne m’a pas enthousiasmée du tout. Passer de l’extravagance de Yasutaka Tsutsui à la tiédeur de Victoire et Nicolas était un challenge quasi insurmontable.
Livre lu dans le cadre de l’opération les 68 premières fois. Ce livre va poursuivre sa route vers d’autres lecteurs.
Dès les premières pages les choses sont posées, les personnages sont présentés dans leurs environnements respectifs jusqu'au jour de la rencontre. On assiste donc à la naissance d'un couple presque ordinaire, qui va développer un syndrome du "presque" tout au long de sa vie. Jamais le nirvana ne sera atteint...
Le couple va évoluer et apprendre à vivre un quotidien qui leur ressemblera (ou pas) mais qui va être un temps bousculé avec l'arrivée de leur chat Ptolémée, mon point d'attachement dans ce récit...
J'ai mis beaucoup d'espoir sur ce livre, je m'attendais à vivre une belle expérience littéraire.
J'ai donc commencé ma lecture de manière dynamique, m'attendant à rire rapidement mais ce ne fut malheureusement pas le cas.
Je suis presque parvenue à entrer dans cette vie quotidienne d'un couple totalement banal en fait. Il m'a manqué quelque chose pour parvenir à vraiment avoir du plaisir à lire leur histoire.
J'ai lu ce livre jusqu'à la fin car j'attendais qu'à chaque page se dévoile un rebondissement me permettant d'entrevoir un avenir positif pour nos héros mais non !
Dans ce roman, pas de rebondissement qui chamboule tout sur son passage, parfois on soupçonne un brin d'optimisme et puis hop c'est la descente vers la routine et tout ce qu'elle engendre.
Marjorie Philibert propose un ouvrage qui ne s'apparente ni à la romance ni à un thriller mais qui reste un ouvrage très bien écrit avec un style plutôt fluide et agréable. Il met cependant en avant les changements générationnels dans la gestion de la vie de couple. Les jeunes voudraient vivre comme les vieux couples solides mais n'ont pas la capacité de gérer les émotions. Nous sommes dans une époque où chaque sentiment peut évoluer d'une minute à l'autre... Nicolas et Victoire vont vouloir croire que leur couple est réparable mais au lieu de prendre de la glue, ils vont prendre la colle bas de gamme qui sèche au moindre coup de chaleur et qui annule l'effet.
C'est un récit contemporain, avec une thématique simple et bien écrite, mais dont je n'ai pas su ressentir le frisson du coup de cœur et qui m'a plutôt laissé un peu triste !
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