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Mariko Koike

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Avis sur cet auteur (1)

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    Couverture du livre « Le chat dans le cercueil » de Mariko Koike aux éditions Picquier

    Sandrine Fernandez sur Le chat dans le cercueil de Mariko Koike

    C'est à cause d'un chat errant recueilli par Yukiko, son employée de maison, que Hariu Masayo se replonge dans un passé qu'elle avait jusqu'ici caché au plus profond d'elle-même. Une fois nourrie et lavée, la petite boule de poils d'un blanc immaculé est tout le portrait de Lala, une chatte...
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    C'est à cause d'un chat errant recueilli par Yukiko, son employée de maison, que Hariu Masayo se replonge dans un passé qu'elle avait jusqu'ici caché au plus profond d'elle-même. Une fois nourrie et lavée, la petite boule de poils d'un blanc immaculé est tout le portrait de Lala, une chatte qu'elle a connue alors que, jeune fille de 20 ans, elle débarquait à Tokyo dans l'espoir de devenir peintre. C'était en 1955 et, en échange de cours de peinture, elle s'installait chez Gorô Kawabuko pour prendre soin de Momoko, la fille de ce peintre veuf et séduisant. Alors qu'elle s'occupait des courses et du ménage, la petite fille lui restait inaccessible, toujours accompagnée de sa chatte Lala qui était pour elle comme une mère de substitution. Mais à force de persévérance et en passant par Lala, Hariu avait réussi à se lier avec l'enfant et l'harmonie régnait dans la maison, jusqu'au jour où Gorô leur avait présenté Chinatsu, une femme éblouissante, distinguée, sensuelle, intelligente. Une femme parée de toutes les qualités, désireuse de se faire accepter par Momoko et de prendre la place de Lala auprès d'elle. Car Chinatsu avait un gros défaut : son aversion pour les félins.

    Une maison, deux femmes, un homme, une enfant, un chat et un secret. Et bien sûr un drame que l'on pressent sous les sourires et les non-dits. Avec une grande maîtrise et, Japon oblige, beaucoup de délicatesse et de subtilité, Mariko Koike nous enferme dans ce huis-clos psychologique qui tient en haleine malgré sa lenteur apparente. L'histoire-confession d'Hariu, trente ans après les faits, est à la fois émouvante et glaçante. Car si l'amour est bien là entre les personnages, il y a aussi de la folie et l'ombre de la mort. Des sentiments exacerbés mais toujours sous contrôle. La légèreté de l'après-guerre, des airs de jazz, une fête perpétuelle, un homme séduisant, une femme envoûtante et à l'opposé une enfant étrange et solitaire, une jeune fille qui se croit amoureuse et la chatte, telle une déesse protectrice, témoin des émotions dans lesquelles se débattent les humains, victime de leur folie.
    Un roman d'une grande finesse, à l'ambiance particulière où se mêlent tendresse et cruauté. Une lecture intense au dénouement surprenant.

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