"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
C'est mignon tout plein, comme roman jeunesse.
Le jeune Rémi est devenu un garçon solitaire depuis la mort accidentelle de ses parents (bon, ok, ça c'est pas mignon du tout). Il vit avec son oncle et sa tante, bienveillants, qui l'envoient un été faire un séjour dans un centre de vacances, espérant ainsi qu'il se fasse des copains. Sauf que Rémi est tellement discret et dans sa bulle qu'un jour de sortie en forêt, il est oublié par le groupe! Il va alors vivre, pendant les quelques jours qu'il passera dans cette forêt, des aventures étranges et inoubliables...
Le roman est court, il se lit vite, la police d'écriture est de grande taille. Le style est fluide, on va à l'essentiel, pas de vulgarité. C'est un peu un roman de type "bisounours", un peu d'action et d'aventure, un tout petit frisson, mais tout est bien qui finit bien. Au début de chaque chapitre, qui sont courts, il y a un dessin qui caractérise le contenu du chapitre. Un bon petit exercice à faire avec un enfant : "Qu'est-ce que tu vois sur le dessin ? A ton avis, de quoi va parler le chapitre?"
Idéal pour école et collège.
Premier roman jeunesse de l'auteure.
Ce roman est un mélange de conte, de fantastique sur la base de la vie "ordinaire" d'un petit garçon qui ne peut se remettre du décès de ses parents. Un très bon dosage qui ne peut que plaire aux jeunes lecteurs.
N'hésitez pas à vous procurer ce roman. Vous prendrez plaisir à le lire et à le passer à votre enfant ou le contraire. Un beau sujet de discussion.
L'adulte que je suis a été séduite aussi. Merci Maria JALIBERT.
Ma chronique complète : https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.com/2018/11/La-montagne-noire-Maria-JALIBERT.html
Deuil de l'enfant.
Remi. C’est ce gamin à l’air maussade depuis quelques mois. En retrait de ses camarades, à l’orée de sentiments joyeux. Pour lui faire oublier la tragédie de sa perte, il est décidé qu’il ira en colonie de vacances. Voir du monde. Côtoyer d’autres enfants. Changer d’environnement. Mais la colonie, c’est plutôt synonyme d’enfer pour lui. Des repères qu’il n’a plus, des gens qu’il ne connaît pas, et surtout aucune envie de galoper à l’extérieur.
Pourtant…
Au détour d’une balade en fôret.
L’égarement. La solitude.
Apprendre, se débrouiller, prouver ses capacités.
Parce qu’il se retrouve seul, il doit apprendre à se débrouiller, à ne plus compter sur les autres. Manuel d’un castor junior qu’il semble se réciter. Trouver des solutions. Ne pas se laisser abattre. C’est là tout l’aspect intéressant du personnage - sa volonté de survivre, de ne pas se laisser dévorer par la forêt. Pourtant, Rémi, ce n’est qu’un gamin, un petit à la portée des loups.
Des allures de contes.
D’un récit de survie, d’un roman initiatique, on vogue vers le conte. Fillette qu’il rencontre. Univers onirique dans lequel il se plonge, vogue sur quelques pensées féériques d’un monde que lui seul aurait découvert.
Un roman destiné aux plus jeunes, à ces marmots d’une dizaine d’années, mais il est toujours plaisant pour l’adulte que je suis de déguster ces histoires frôlant les contes.
La montagne noire de Maria Jalibert m'a été envoyé par net galley et Didier Jeunesse. J'en suis ravie car j'adore lire des romans jeunesse et c'est toujours sympathique d'en découvrir en avant-première :)
Rémi est un jeune garçon qui vient de perdre ses parents. Lui qui était enthousiaste est devenu rêveur, calme, perdu dans ses pensées... Recueilli par son oncle et sa tante, agriculteurs, il est envoyé en colonie de vacances car l'été ils ont beaucoup de travail et ont peur que le jeune garçon ne déprime. Rémi part dans La Montagne Noire, dans un endroit à l'architecture qui lui aurait plu.. dans d'autres circonstances.
Lors d'un pique nique dans la forêt, ses camarades et les moniteurs l'oublient... Il est vrai que Rémi est si discret qu'ils ne le remarquent jamais... Lui qui pensait s'ennuyer va vivre une aventure étonnante qui le marquera à jamais.
En débutant La montagne noire, j'ai eu un peu peur de lire un remake de Rémi Sans famille.
Un jeune garçon prénommé Rémi qui perd ses parents dans un accident de voiture, ça peut donner lieu à beaucoup de choses, bonnes comme moins bonnes.
Heureusement, ce n'est pas du tout un mauvais remake ou un roman qui va faire pleurer mais un roman jeunesse d'aventure.
C'est très bien écrit, c'est parfois un peu triste mais ça explique le changement de comportement de Rémi. Son coté effacé, rêveur, qu'il n'avait pas six mois auparavant ! Lui même est très lucide, il se rend compte que dans d'autres circonstances il aurait adoré être dans cette colo. Mais ça, c'était avant...
Rémi est un jeune garçon très attachant, qui plaira aux lecteurs filles comme garçons. Le personnage est un garçon mais vu le contenu, je trouve que ce roman est mixte.
La montagne noire est un roman dont j'ai apprécié l'écriture ; c'est parfois triste mais aussi très positif. Il y a quelques pointes d'humour, et l'ambiance n'est pas morose.
Je ne connaissais pas l'auteure, mais je relirais Maria Jalibert avec plaisir.
Je pense que vous l'aurez compris, j'ai été charmée par ce roman jeunesse et je mets évidemment cinq étoiles.
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