Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Une très belle histoire où Maëlle Guillaud sonde l'âme humaine en nous racontant une passion amoureuse.
Les personnages sont authentiques, une drôle d'atmosphère se dégage, la souffrance, la passion, une histoire d'amour funeste.
Un très joli roman, délicat et subtil, poétique, sensuel et envoûtant.
Amour: Jalousie, Convoitise, Trahison, Culpabilité, Solitude, Prison, Dépression, Deuil, Amitié.
" Cette souffrance qui me recouvre comme une carapace, songe Hannah. Une tortue, voilà ce qu’elle est devenue. Le chagrin ne se dompte pas, et l’analyser ne protège ni des souvenirs qui l’enserrent ni de cette réalité insidieuse. Sa violence ripe comme une lame le long de son corps"
Hannah vit entre parenthèse depuis que son bel amour Juan est loin d’elle, depuis qu’elle lui consacre ses jeudis, qu’elle a elle aussi franchi la ligne entre le monde de dehors et celui de la prison.
Ils se sont rencontrés à Tanger. Hannah est musicienne, Juan artiste peintre. Ils ont tout de suite été en harmonie, soudés par le chagrin d’une enfance pas toujours heureuse, elle orpheline à huit ans, lui issu d’une famille de franquistes convaincus et toujours aussi passionnés qu’il rejette avec ardeur.
Autour de Juan il y a aussi Nessim, l’ami fidèle, celui qui a reconnu son talent, qui l’aide à vendre ses toiles, celui qui a une telle emprise sur Juan qu’il pourrait lui demander la lune.
Alors chaque jeudi Hannah ne vit que pour ses visites à la prison, c’est sa respiration, son moment suspendu, hors du temps, son obligation consentie.
Jusqu’au moment où le rideau se déchire sur une Hannah un peu perdue, et où le lecteur se demande où Maëlle Guillaud l’a embarqué.
L’autrice a un vrai talent pour sonder les âmes, mais aussi pour décrypter l’enfermement sous toutes ses formes au fil de ses romans. D’abord avec une jeune femme qui fait vœux de devenir religieuse dans Lucie ou la Vocation, puis une jeune fille qui se cherche dans une famille très française, enfin une jeune femme dont l’amoureux est en prison. Chacune a sa propre geôle qui la tient prisonnière. Ici, Hannah est prisonnière d’un amour absent, envolé, mis en cage loin d’elle.
Jusqu’à ce qu’elle trouve la force de s’en détacher ?
chronique complète en ligne sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2022/04/18/et-mes-jours-seront-comme-tes-nuits-maelle-guillaud/
Lucie ou la vocation de Maëlle Guillaud
Une ombre blanche se confond avec une forêt sombre sur une pelouse enneigée barrée par le tronc d’un arbre couché. Telle est la photographie de ce premier livre de Maëlle Guillaud qui est arrivée il y a quelques jours sur le rayonnage de la bibliothèque de mon village. A la quatrième page de couverture, le visage de son auteure dont c’est le premier roman que je vous invite à découvrir. Lucie est amoureuse. Eperdument. Cette entrée en matière est écrite à l’encre rouge. Rien dans les lignes suivantes ne nous permet de déterminer de qui est amoureuse éperdument Lucie et notamment de celui qu’elle a choisi. Seule la fin de cette présentation nous oriente posant la question de la foi. Avant le premier chapitre de ce livre plus de doute : « Il ne faut pas vous en faire, au Carmel, ce sont les trente premières années qui sont les plus difficiles. Alain Cavalier, Thérèse. » Pour Lucie son amour inconditionnel c’est donc Dieu qui la veut comme une épouse soumise de corps et d’esprit. Après des études brillantes, c’est alors qu’étudiante en Khâgnes que Lucie découvre cet amour et décide de consacrer sa vie à Dieu. Sa décision est irrévocable, malgré l’incompréhension de la famille, sa mère qui se rêvait grand-mère et l’amitié fusionnelle de son amie de toujours Juliette dont la vie est aux antipodes de celle de Lucie et qui ne rêve que de faire revenir à la vie d’avant Lucie. Rien n’y fera malgré toutes les manœuvres entreprises. Lucie choisira d’entrer dans les ordres. Ceux d’une congrégation religieuse ou l’on fait vœux d’obéissance, de travail, de silence et où le corps ne doit plus être qu’un support ; toute féminité doit être écartée et ou dans ce lieu retiré du monde, tout est régenté par la Mère supérieure. Il y règne une atmosphère, que je ne qualifierais pas de terreur mais de soumission totale, bien entendu pour être digne en tant que novice d’être choisie comme épouse du Christ. Maëlle Guillaud rend parfaitement compte des tensions, des jalousies, des rancœurs, des enjeux de pouvoirs, des abaissements, des punitions corporelles, des luttes contre ce corps jeune qui se rebelle d’être aussi mal traité d’abstinence. Vous serez surpris de l’attitude de ses sœurs, qui prônent à l’extérieur l’amour de Dieu et qui à l’intérieur de cette congrégation, sont les plus féroces entre-elles. Ne tombez pas malade ! Si vous avez besoin de voir le médecin, se sera que sur autorisation de Mère supérieure et accompagnée jusque dans le cabinet. Vous ne serez pas autorisée à prendre en main l’ordonnance qui vous sera remise. Seule par votre sœur chaperon à le droit et c’est d’ailleurs qui rentrée au couvent la remettra à Mère supérieure. D’ailleurs Si vous êtes malade, ne craignez rien Dieu vous délivrera de vos maux. Priez ma sœur ! Les médicaments seront celui que délivrera Mère supérieure et aucun autre. A table que vous aurez tout intérêt à le prendre avec votre repas ou rien ne doit être laisser dans votre assiette même si vous n’êtes pas en état d’ingurgiter la mixture que l’on vous sert. ! Oui, tout cela vous le lirez. Vous découvrirez comment les parloirs, sont autorisés aux membres de la famille, mais aussi comment se fait jeter la maman de Lucie venue la voir, s’inquiétant de sa santé. Dans cet univers Lucie la rebelle, va se plier aux règles, prendre l’habit est devenir Sœur Marie-Lucie. Son chemin qui ne sera pas un long fleuve tranquille je vous laisse le découvrir, mais ne croyez pas que ce livre est un pamphlet contre la religion. C’est plus une photographie de cette vie cloitrée dans ce monastère, éclairée Dieu merci par de belles histoires d’amitié. Lucie ou la vocation de Maëlle Guillaud s’ouvre aussi sur une affaire, qu’il ne faudrait pas ébruiter. La hiérarchie catholique saisie, va prendre les mesures pour que celle-ci ne sorte pas des murs. Hé oui, dans ce livre il y a aussi du suspens et comme dans un thriller tous les coups sont permis. Lucie ou la vocation est un premier roman de Maëlle Guillaud qui est très bien écrit, vif, intense et qui parviendra j’en suis sûr à vous surprendre comme je l’ai été très agréablement. Bien à vous.
Une histoire très courte, percutante, touchante. Les larmes me sont montées aux yeux en lisant la détresse des deux protagonistes. Hannah et Juan, séparés par des barreaux, par la vitre du parloir, par les actes impardonnables de Juan.
C'est un roman assez lent, il ne se passe pas grand chose, on est beaucoup dans les souvenirs d'Hannah mais les chapitres très courts permettent une lecture super fluide et plaisante.
Beaucoup de délicatesse et de poésie se dégagent des mots de l'auteure.
En résumé, j'ai bien aimé découvrir cette histoire, ces personnages qui intriguent et qui marquent !
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