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Maëlan Le Bourdonnec dit « n’écrire que par fissures comme il dit n’« aimer que par excès de lumière » Et ce sont toutes ses émotions qu’il rassemble, brin à brin. Il tisse ses paysages intimes mêlés à cette nature qui s’offre à nos regards pourvu qu’on veuille bien la regarder. Maëlan a ce regard du poète qui sait traduire les images sensibles et fuyantes, il sait capter la lumière mouvante et nous les restitue avec sobriété et magnificence.
« J’aime défaire des mots
sur ton dos
langage de très peu
de très nu. »
« Saline » en écho au prénom Aline à qui est dédié ce recueil. L’amour, la mer se mêlent en un murmure doux, douloureux aussi. Amour, passion, rencontre, absence, un destin qui s’écoule, s’écaille, face à un vaste horizon où palpite un ailleurs.
« des vagues s’endorment
entre les maigres pilotis
d’un carrelet bleu. »
Sculpteur, Maëlan Le Bourdonnec façonne ses vers, il creuse, épure jusqu’à la quintessence. On pense aux haikus pour la concision, trois courtes phrases posées sur une page blanche comme une mer étale. Il faut se laisser aller au rythme des phrases, s’accorder au flux et au jusant des vers
« Je partais sans m’en aller
laissant la place
à ton absence ».
La poésie de Maëlan Le Bourdonnec a la fluidité de l’eau tout en restant charnelle, elle se dénude un peu, joue avec nos émotions. Laissons donc le sel du poème pénétrer nos sens …et dérivons aux côtés du poète.
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