80 ans après, il est toujours essentiel de faire comprendre cet événement aux plus jeunes
L'auteure a 78 ans; elle décrit de l'intérieur, à travers des moments qu'elle a vécus, un schéma pernicieux qui cantonne les septuagénaires dans des clubs, associations ou activités où ils se retrouvent entre eux, qui leur adjoint des "aidants", qui leur dénie toute sexualité. Dans l'inconscient collectif, la vieillesse est forcément un déclin qui met les septuagénaires en marge de la société, qui les infantilise, décrits comme affaiblis, oublieux, lents, malades, inutiles. La vieillesse fait peur car elle est l'anti-chambre de la mort.
Je n'ai pas trouvé grand intérêt à ce catalogue d'expériences personnelles, sans fil conducteur, de ce que l'auteure a subies, cataloguée comme "vieille". Quelques réflexions pleines d'ironie et d'humour rendent cependant la lecture agréable. J'attendais un peu plus. Heureusement, le livre est court (125 pages).
N.B : Le chapitre 21 est intitulé "La darmanisation". Que venait faire brusquement notre actuel ministre de l'Intérieur dans cette affaire? Les femmes de plus de 70 ans dealent-elles? Cassent-elles du CRS? Incendient-elles des voitures? Que nenni!!! Le chapitre est, en fait, consacré, à la mode Damart, associée aux personnes âgées car confortable, douillette mais fort peu élégante. Me voilà rassurée sauf que le titre aurait alors dû être logiquement "La damarnisation". Une petite inattention liée à l'âge????=:).
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