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À l'occasion du festival du film 2015 à Cannes, le réalisateur Daniel Spielstein est froidement assassiné. Pour Enzo Colonna commissaire, il s'agit de remonter les indices qui lui permettront d'aller jusqu'à l'assassin...
La scène du crime est sublime, effarante, parfaite pour nous mettre dans l'ambiance. Et dès lors, on ne peut que se laisser glisser dans une projection cocasse et captivante. Il y a un côté très photographique, arrêt sur image.
L'enquête est laborieuse et nous embarque dans une association policière qui prête à sourire. À l'aventure criminelle se mêle la vie amoureuse d'Enzo dont on suit toutes les péripéties. L'écriture est fluide, sympathique et sans chichis.
On se laisse porter et convaincre sans trop se poser de questions. On va au contact d'un univers original, qui sème le trouble, la stupéfaction. On y parle d'usurpation, d'identité, de génétique. Les pistes s'imbriquent, s'emmêlent, nous mettent à distance. Le jeu d'Enzo est aussi adéquat, qu'informel.
On suit les étapes de cette enquête de manière presque anecdotique, ne sachant pas sur quel pied danser. C'est fantasque, un brin alambiqué. Le final est assez ahurissant, démesuré, américain.
Un petit polar divertissant et qui fait son effet. N'en attendez pas plus et laissez-lui vous raconter son histoire...
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