"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Un roman graphique bouleversant qui nous plonge au cœur de l'horreur des camps de concentration nazis. Racontant l'histoire vraie de Dita Adlerova, une jeune adolescente passionnée par les livres, ce récit met en lumière la force et le courage dont elle a fait preuve pour survivre à l'indicible.
L'auteur nous offre un témoignage poignant de la vie quotidienne dans les camps, des conditions inhumaines dans lesquelles les prisonniers étaient contraints de vivre, ainsi que des atrocités commises par les nazis. Malgré la noirceur de l'histoire, la résilience et la détermination de Dita et de ses camarades à préserver l'espoir et la dignité sont un véritable message d'espoir.
Le dessin est sobre et épuré, renforçant la gravité du sujet abordé. Les expressions des personnages et les décors participent à créer une atmosphère froide et oppressante, reflétant parfaitement l'angoisse et la terreur qui régnaient dans les camps.
En suivant le parcours de Dita, on ressent tour à tour de l'empathie, de la colère et de l'indignation face à l'inhumanité dont elle a été victime. Son histoire est un témoignage poignant de la résilience de l'esprit humain face à l'adversité.
"La bibliothécaire d'Auschwitz" est un ouvrage nécessaire et poignant, qui nous rappelle l'importance de se souvenir de l'Histoire pour éviter que de telles atrocités ne se reproduisent.
Bande dessinée tirée du roman du même nom d'Antonio G.Iturbe que je n'ai pas lu. J'ai passé un excellent moment de lecture très original ! Une bibliothèque à Auschwitz ... avant de me lancer dans cette histoire, j'ai cru que l'auteur parlait d'une sorte de métaphore ... une bibliothèque virtuelle qui n'existe pas vraiment mais si si il s'agit bien d'une vraie composée de huit livres : Un atlas, un ouvrage de géométrie, un livre de grammaire, l'abrégé de l'histoire du monde, un livre de Freud sur la psychologie et 3 romans. Ces ouvrages vont être confiée à notre héroïne, Dita, pour qu'elle s'en occupe et surtout qu'elle les cache car les livres sont interdits dans ce camp de la mort ! C'était très interessant... dur mais interessant ! j'ignorais qu'à Auschwitz (par exemple) un bloc était consacré pour cacher les atrocités qui s'y passaient ... C'est horrible de dire ça, je m'en excuse vraiment mais je ne sais pas comment dire autrement... Dans son malheur, Dita et ses parents ont eu la chance de se retrouver dans ce bloc. Contrairement à tous les autres blocs, ils ne sont pas tondus, ils peuvent garder leurs propres vêtements et les familles ne sont pas séparées. Un bloc façade pour montrer que la dignité humaine est respectée ... Mais on sait très bien toutes les horreurs abominables qu'il y avaient dans ses murs ! Une Bd que je conseille vivement !
Tout ce qui a trait à cette période est capitale à lire, pour appréhender les atrocités perpétrées, et espérer ne plus revivre de tels événements.
Je dis espérer, car malheureusement l'actualité nous prouve que la barbarie est toujours de ce monde.
Concernant cet album, j'avoue un peu ma déception, non pas que l'histoire ne soit pas touchante, mais j'en ai trouvé le récit trop distances, trop raccourci probablement. Le roman doit sûrement être plus puissant, mais j'avoue que la BD ne m'a pas convaincu à creuser plus le sujet, ni à souhaiter la partager avec mes filles collégiennes.
Bizarrement, la couverture, avec une jeune fille plutôt agréable et souriante dans le contexte d'Auschwitz, m'avait un peu surpris.
On croit tout savoir, avoir tout lu sur cette période noire de l’Histoire. Mais certains récits parviennent encore à nous surprendre. C’est le cas de « La bibliothécaire d’Auschwitz ».
Je dois avouer que je ne connaissais pas le roman d’Antonio Iturbe. L’histoire d’Edita Adlerova m’était totalement inconnue. Elle gagne pourtant à être partagée, l’intérêt de cette adaptation BD est là, mettre cette incroyable histoire à la portée du plus grand nombre.
Dita est une ado fan de livres et de lectures. Juiive, elle est déportée avec sa famille de Prague vers Auschwitz en 1943. Elle se retrouve parquée dans le block BIIb, un endroit étrange, séparé du reste du camp, qui sert plus ou moins de vitrine montrable à la Croix Rouge notamment. La jeune fille va se retrouver responsable de la petite bibliothèque du camp.
Une histoire vraie, évidemment très forte, très bien étayée par un cahier historique final de bon aloi. Il est toujours difficile d’adapter un roman de 600 pages et le choix a été fait de ne garder que les scènes fortes, d’où de nombreuses ellipses. Pour autan la lecture reste agréable bien aidée par le dessin pudique et réaliste de Loreto Aroca.
Un bel album qui apporte un autre regard sur cette période et qui a le mérite d’être lisible dès l’adolescence. Un livre qui met en lumière une femme forte, une survivante toujours connue comme « La bibliothécaire d’Auschwitz ».
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