Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Un peu comme une éclipse solaire, Lolita Pille réapparait après onze longues années de disette. Elle m’a manquée, moi qui ai lu et relu Hell à l'exponentielle. De Hell à Eléna on est immédiatement frappée par le style de l’écriture qui a mûrit. Encore plus prodigieux un peu comme un sculpteur qui retouche indéfiniment son oeuvre, les pages exhalent dans leur sillage un travail émérite. Elle distille de la littérature classique, avec les métamorphoses d'Ovide, subtilement associés à du sacré liturgique dans l’essence d’une écriture ultra moderne. C’est surprenant, vertigineux et sublime à la fois. Les premières pages, j'ai été étourdie et submergée par ces phrases prolixes puis j'ai plongé et j'ai apprécié cette écriture si singulière. Cette voix.
Eléna et les joueuses livrent le portait d’une génération qui se trouve vieille à 31 ans, éclaboussée, aux affres de la violence au quotidien au temps qui passe et à ce qu'on en a fait.
Le roman se déroule à la fin de l'été, sur une journée du 24 Août 2014, à Paris. Eléna est une ex-championne de tennis, la gloire s'est échappée. Elle croule sous le poids des dettes et attend les suggestions de ses amies pour gagner de l’argent. Le nom des Chèvreloup subjugue, et auréole la discussion comme un leitmotiv, le fil rouge du roman. On n'échappe pas aux lois de l'attavisme. Et puis rejaillissent les confidences et toute l’admiration que vouaient les filles à Catherine Chèvreloup leur amie qui s’est évaporée de leurs vies sans donner de nouvelles. Le secret à la lucarne de la cruelle Catherine les intrigue. Amitiée déçue, et déchue mais qui a surtout laissé un goût de déception et d’amertume blanche de l’orange dans le coeur d’Elena qui est désormais fiancée à Ismaël, l’orphelin, le frère de Catherine. Ismaël qui m'a tant fait penser à Moby Dick.... Ismaël qui apparait comme le miracle à ses déconvenues ? Un roman mirifique, avec toujours cette longueur d'avance dans l'écriture.
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Lolita Pille chez @stock
Je partage aujourd’hui cette lecture qui me laisse dubitative ….
L’écriture de ce roman est moderne et rapide, c’est celle d’une jeune femme de son temps, capable d’utiliser aussi bien des citations latines, des tournures de phrases très classique que le franc-parler de la jeunesse et cela donne au texte beaucoup de dynamisme.
L’histoire se déroule sur une journée, avec de nombreux flash-backs dans les années lycée de notre héroïne, c’est ainsi que nous suivons Eléna tenter de comprendre le passé afin de pouvoir envisager la construction d’un avenir.
Sa vie est compliquée peut-être un peu trop, et c’est dans cette complexité, ce mélange des genres que je me suis perdue, le plaisir de lire s’est éloigné de moi et j’ai fini le livre pour ne pas abandonner mais ce fut sans passion et exaltation.
Cette auteure était pour moi une découverte, son style ne m’a pas séduite, je me suis retrouvée à devoir trop souvent revenir quelques lignes en arrière pour comprendre ma lecture, mon époque dans la narration.
Cependant, car je déteste rester sur une déception, je vais lire son premier roman pour me faire une opinion plus complète.
Je remercie les éditions stock pour l’envoie de ce livre en service de presse.
chronique : http://leschroniquesdenounett.blogspot.com/2014/11/chronique-hell-lolita-pille-un-roman.html
J'étais un peu sceptique à l'idée de lire ce livre. La quatrième de couverture joue la provoc', et je n'avais pas envie de lire les turpitudes de jeunes riches dont les seules préoccupations journalières sont "que vais-je m'acheter chez Dior aujourd'hui?, combien vais-je claquer en futilités?"...
Mais je me suis laissée tenter, après tout, il ne faut pas juger un livre sur sa couverture.
En effet, le livre est révélateur de la vie de la jeunesse dorée, on y découvre des jeunes désabusés qui errent sans but et qui n'ont aucun sens des valeurs et surtout de la valeur de l'argent!
mais cela était prévisible...
On se rend compte que l'ennui est omniprésent dans la vie de ces jeunes, que l'amour n'est pas du tout une priorité - enfin c'est ce que l'on croit au début - et que même qu'ils s'en moquent.
Ils le ressentent comme une faiblesse...
Ils n'ont pas d'objectifs et même si au début ils nous agacent par leur opulence - du moins Hell - on voit au fil des pages le désarroi se dessiner et qui les animent et surtout le fait qu'il aient tous des parents absents et qu'ils en souffrent.
L'auteur nous montre donc, dans un premier temps, l'opulence des personnages et leur insouciance face à la vie, et l'oisiveté des personnages les rendant exécrables.
Puis, au fil de l'histoire, on voit qu'ils ne sont pas heureux, que c'est que du paraitre et au final ce paraitre n'est là que pour cacher les véritables problèmes de ces jeunes.
Comme dépeint dans le livre, cela fait mauvais genre de se plaindre et d'étaler son mal-être, se plaindre et d'avoir des soucis quand on est riches. Alors on les camoufle, on dépense du fric, on est décomplexé en soirée en buvant du champ' et en se droguant pour oublier...
Les personnages sont au fond, très malheureux, ils en sont conscients et préfèrent prendre du prozac plutot que ca se sache.
Dans ce monde, la réputation est très importante et les véritables amitiés n'existent pas.
Alors, quand on tombe amoureux, c'est compliqué à admettre...
La narration est faite du point de vue de Hell, malgré un chapitre où il s'agit du point de vue de Andrea.
"SI LES RICHES NE SONT PAS HEUREUX
C'EST QUE LE BONHEUR N'EXISTE PAS."
C'est un monde hypocrite qui est dépeint par les personnages eux-mêmes, d'ailleurs ils le disent :"le pire c'est d'être lucide"... d'où la défonce, l'envie d'oublier...
Un conte de fées des temps modernes, avec l'histoire d'amour qui pourrait en être une mais où les personnages n'ont pas envie d'être heureux, ont peur du bonheur... et quand la perte est là, c'est un flots de regrets qui s'abat sur eux, et qui dev
Je l'ai lu étant ado et je me souviens avoir adoré l'univers et la personnalité complexe des personnages. On aime ou on n'aime pas, mais moi je recommande ;)
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