"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Des chroniques matinales et sympathiques sur RTL de Laurent Gerra et ses complices parues en 2014.
Ça va de " Qui veut gagner 11 millions" à "Sanisette déco".
Une pensée très forte pour le regretté Cabu qui avait illustré ces textes de radio.
Une lecture détente mais ou la voix du chroniqueur se fait cruellement absente. Des flash code disséminés au fil de la lecture aurait été sympathique. Dommage.
Belles émotions à la lecture de ce petit bijou! La complicité entre ce grand-père et son petit-fils est omniprésente entre ces pages, même l'un des deux n'est plus là. Malgré ce qu'il a vécu durant la seconde guerre mondiale, il a su transmettre à Laurent le goût des choses belles et simples et, en plus, a largement contribué à sa vocation. Pour notre plus grand plaisir! Donc merci à Laurent et surtout une grande pensée pour Georges et tous ceux qui ont subi mais ont refusé de baisser la tête.
Morris, le père de Lucky Luke, nous a quittés en 2001. Aujourd’hui, le dessinateur Achdé a le plaisir, depuis plusieurs albums maintenant, de donner un nouvel élan vital à cette bande dessinée, sur des scénarios de l’imitateur Laurent Gerra. Comme toujours, en jouant sur les clichés liés au « Wild Wild West », nous découvrons une extension inattendue de la famille (sous la forme d’un neveu, véritable concentration de gosse gâté). Mais aussi d’une grosse somme d’argent destinée à l’éducation du gamin, cachée quelque part dans la résidence, mais pas là où Joe le pense. Avec une joie toute particulière, j’ai retrouvé Jolly Jumper, Rantanplan, Ma Dalton et Sweetie, le pénitencier, et Averell, l’estomac sur pattes. Mais le monde des riches est tout aussi impitoyable que celui des pauvres, aussi le neveu se trouve très vite mis au ban de cette bourgade aisée.
Une autre réussite de cet album se trouve dans les citations, les allusions ou les références cinématographiques qui le constellent. Du « Parrain » aux « Tontons flingueurs », en passant à un autre niveau de lecture, plus adulte, Laurent Gerra rend hommage ainsi à son ami, Georges Lautner, décédé en 2013. Et de reconnaître, ici, Bernard Blier, Jean Lefèvre ou Robert Dalban, éternel second rôle des années 1960-1970, surtout dans des emplois de majordome. Les caricatures sont toute à fait probantes. Sincèrement, une réussite.
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