"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Personne n’oubliera jamais ces images d’avions de ligne percutant les buildings du World Trade Center. Ces attentats terroristes qui causèrent la mort de 2750 personnes le 11 septembre 2001 furent immédiatement attribués à une poignée de terroristes aux ordres du célèbre Oussama Ben Laden qui aurait tout commandé depuis une caverne cachée dans les montagnes d’Afghanistan. Mais très vite, le narratif officiel montra ses limites et ses incohérences. Transpondeur coupé, le vol 77 est ainsi resté 45 minutes en dehors des radars de l’aviation civile, mais non de ceux des militaires. Quand enfin la décision d’interception fut prise, les chasseurs partirent pour rien de la base de Langley et non de celle d’Andrews beaucoup plus proche… Le vol 93 qui était censé s’être écrasé au sol n’a laissé qu’un petit cratère de 3X4m, sans débris d’avion ni restes de corps humains. En revanche, on en retrouva jusqu’à 13 kilomètres de l’endroit, preuve qu’il fut abattu en vol… Les batteries anti-missiles dont étaient doté le Pentagone n’ont pas réagi, car elles ont interprété l’objet en approche comme « ami ». De plus, le trou d’impact ne correspondait pas à la taille d’un Boeing… En ce qui concerne l’effondrement des tours jumelles, il faut atteindre 1500° pour arriver à faire fondre les poutres centrales en acier qui forment l’armature du building. Le carburant et les fournitures de bureau qui brûlèrent de 10 à 15 minutes ne permirent d’atteindre que 500 à 800°. Il fallut donc y ajouter des explosifs de type super-thermites (pouvant générer jusqu’à 2500°) dans les sous-sols et à plusieurs niveaux pour obtenir une destruction contrôlée… Etc.
Cet ouvrage que l’on peut classer dans les enquêtes d’investigation ne dissèque vraiment les évènements de cette journée tragique que sur le premier tiers de l’ouvrage. Toutes les incohérences du discours officiel perpétuellement relayé par les médias dominants sont révélées une à une. Rien ne tient dans ce qu’on nous a raconté. De l’attaque du Pentagone sans débris d’avion, aux improbables appels par portable des otages, sans oublier la troisième tour qui ne fut même pas percutée et qui s’effondra exactement de la même manière que les deux autres, tout ne fut que fables et faux-semblants. Reste la question de savoir à qui le crime a vraiment profité. D’après les deux auteurs, au complexe militaro-industrie américain, à Georges Bush et à l’état d’Israël. Ce drame servit de prétexte aux guerres dites « contre le terrorisme » en Irak, Afghanistan et Syrie. Il permit aussi de mesurer l’état de soumission de l’opinion publique et de mettre en place le « Patriot Act » avec toutes les mesures liberticides qui suivirent. La faiblesse de cet ouvrage par ailleurs très bien documenté reste dans les deux derniers tiers consacrés à une étude du monothéisme comme racine de la violence universelle, aux secrets de la tombe de Toutankhamon qui remettraient en question certaines vérités sur les origines historiques du peuple juif. Abraham et Moïse ne seraient peut-être qu’une seule et même personne. Puis l’auteur continue à s’égarer dans les millénarismes, les fondamentalismes et la ponérologie (théologie du mal). Le lecteur a eu un peu de peine à faire la connexion entre tous ces éléments supplémentaires parfois superfétatoires !
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