Une "bleuette" américaine sur la nécessité du pardon!J'opposerai à ce feel-good tous les éléments qu'il développe sur le monde des pompiers et leurs valeurs.
Margaret n'a pas encore trente ans et a tout pour être heureuse : un travail de rêve qui paie bien, un bel appartement et Chip, l'homme qui la rend heureuse. Qui d'ailleurs pour la Saint Valentin, lui propose un tour d'avion en mettant en avant qu'il est presque diplômé de vol en solo. Mais Margaret a peur de l'avion, mais par amour elle acceptera de monter à bord du petit avion.
Cette escapade va bousculer sa vie et Margaret, après quelques moments de déni, va comprendre que sa vie sera bien différente de ce qu'elle avait imaginé. Elle va donc devoir pour avancer et reprendre sa vie en main, se bousculer et décider de ce qui est primordial.
Les relations intra familiales vont aussi se retrouver chamboulées et ce problème va permettre la mise à nu des conflits larvés entre la mère et la soeur, mais aussi la recherche de vérités et d'éclaircissements sur de nombreux non dits.
Ce roman, s'il se laisse lire sans difficulté, traîne un peu en longueur. Les relations sont trop édulcorées et les personnages, un peu trop clichés : le père qui ne sait pas contredire sa femme, la mère, petite bourgeoise, qui estime savoir ce qui est le meilleur et qui fonctionne en fonctionne du regard des autres, la soeur fausse rebelle qui ne grandit pas, l'amoureux que l'on s'en venir, et l'héroïne qui est autocentrée. J'aurais aimé plus de punch dans les échanges et de réelles confrontations et un peu plus d'épaisseur dans l'histoire qui se laisse un peu trop deviner.
Quand la vie nous offre tout ce que l'on pouvait rêver, et que du jour au lendemain, on perd tout.
C'est ce qui arrive à Margaret, et c'est la leçon de vie que nous donne Katherine Center.
Elle ne nous épargne rien, de l'accident, à l'hôpital, en passant par la rééducation, l'espoir, le désespoir...
J'ai redouté avec Margaret, j'ai espéré avec elle et j'ai fini par pleurer comme elle... L'écriture m'a pris aux tripes, je me suis identifiée sans aucun mal à Margaret, et je réfléchissais, aurais-je fait comme elle ? Plus que sûrement, la réponse était oui. Peut-être pas toujours avec la même force, mais je me suis rarement autant attaché à un personnage.
Ce livre, c'est le ciel qui nous tombe sur la tête. Ce sont des espoirs qui nous gonflent. Et des désillusions qui nous mettent à terre... Mais on se relève de tout, même si ce n'est pas forcément au sens premier.
J'ai beaucoup aimé ce passage où la soeur de Margaret lui explique que des gens à qui il est arrivé quelque d'exceptionnel (dans le bon sens), plusieurs années après se reconnaissent comme moins heureux, mais que ceux à qui il est arrivé quelque chose de terrible, ne se reconnaissent pas plus mal quelques années après. Je pense que c'est la grande morale de ce livre, on apprend à apprécier ce que l'on a une fois que l'on a commencé à perdre ce que l'on avait.
La vie rêvée de Margaret… titre ambigüe.
De prime abord on se demande comment interpréter ce titre… 2 hypothèses : Margaret a une vie merveilleuse, soit Margaret imagine une vie merveilleuse qu’elle aimerait avoir…
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Margaret est sur le point de décrocher un super poste professionnel. Margaret aime Chip. Chip aime Margaret. Le bonheur. Jusqu’au jour où il l’a demande en mariage… Ce jour là marquera le début d’une nouvelle vie pour Margaret. Pas celle à laquelle elle avait pensé. Pas celle qu’elle aurait aimée. Mais Margaret n’a pas le choix, elle doit composer avec ce qui lui arrive.
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Un livre que j’ai englouti en une journée et qui m’a fait passer un très bon moment malgré le thème abordé. Mais l’auteur a su alterner les moments touchants avec des moments plus drôles. Un livre dans la lignée effectivement comme le dit le bandeau du style de Jojo Moyes voire Agnès Ladig.
Les personnages sont très attachants, Margaret mais aussi Kitty, sa fofolle de sœur, qui réapparait au bout de 3 années sans nouvelles, son père discret mais présent et sa maniaque de mère qui a le chic pour remonter le moral en rendant « encore plus merdique une situation déjà merdique »… Une famille soudée autour de Margaret et dont certains mettront de côté leurs différents pour l’accompagner au mieux.
Oui bien sûr nous sommes dans un livre et la touche romanesque est difficilement crédible pour une situation identique en réalité mais on se laisse embarquer. Margaret est tellement sympathique.
Chaque année beaucoup de personnes se retrouvent dans le même cas de figure que Margaret, une vie qui bascule du jour au lendemain, cette histoire reste une histoire romanesque mais elle fait du bien car l’auteure y apporte sa touche d’espoir car même si cela peut paraitre difficile à imaginer si l’on se retrouve à vivre la même situation, il y a de la lumière au bout…
C’est ce que Margaret comprendra au fil des pages : si on ne sait pas quoi faire pour soi, faisons quelque chose pour quelqu’un d’autre, l’effet n’en sera que bénéfique pour tout le monde car faire quelque chose pour les autres revient à faire quelque chose pour soi-même et aide à aller mieux.
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extraits :
"La vie que j'avais a été réduite en miettes, mais il apparait que les débris composent une assez belle mosaïque.
Je ne suis pas assez bête pour regarder en arrière. Je sais essayer, échouer, réessayer.
Je sais que vous devez juste choisir de tirer le meilleur parti des choses. Vous n'avez qu'une vie, et elle va seulement en marche avant. Et il existe vraiment toutes sortes de fins heureuses."
"Je ne vous dirai jamais que l'existence que vous souhaitiez n'aurait pas pu être exactement aussi géniale que vous l'aviez prévu. Mais vous devez vivre celle que vous avez.
Il faut trouver l'inspiration dans le combat et tirer la joie des épreuves. Parce que c'est tout ce que nous pouvons faire : supporter le chagrin quand nous y sommes contraints et savourer la joie quand nous le pouvons."
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