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Joseph Incardona

Joseph Incardona

Joseph Incardona est né en 1969, de père sicilien et de mère suisse. Écrivain, scénariste et réalisateur, il est l’auteur d’une quinzaine de livres. Personnalité atypique et auteur prolifique, ses références sont issues à la fois de cette culture de l’immigration ainsi que du roman noir et de la ...

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Joseph Incardona est né en 1969, de père sicilien et de mère suisse. Écrivain, scénariste et réalisateur, il est l’auteur d’une quinzaine de livres. Personnalité atypique et auteur prolifique, ses références sont issues à la fois de cette culture de l’immigration ainsi que du roman noir et de la littérature nord‑américaine du xxe siècle.

Malgré la gravité des thèmes qu’il a pour habitude de traiter avec un style très noir et rythmé, on trouve aussi dans ses oeuvres un ton décalé souvent associé à une forme de pudeur.

Il remporte en 2011 le Grand prix du roman noir français avec Lonely Betty et en 2015 le Grand prix de littérature policière pour Derrière les panneaux il y a des hommes, tous deux parus aux Éditions Finitude. On lui doit plus récemment Permis C (BSN Press, 2016) – repris chez Pocket sous le titre Une saison en enfance –, Chaleur (Finitude, 2017, Prix du Polar Romand) et Les Poings (BSN Press, 2018).

Vidéos relatives à l'auteur

Articles en lien avec Joseph Incardona (1)

Avis sur cet auteur (74)

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    Couverture du livre « Stella et l'Amérique » de Joseph Incardona aux éditions Finitude

    Isabelle Anne sur Stella et l'Amérique de Joseph Incardona

    Mon livre du moment. J'avais lu "Les corps solides". Je découvre ce nouvel opus jubilatoire qui me fait penser immanquablement aux "Tontons flingueurs".
    Stella peut choquer les croyants puristes mais il questionne réellement sur la sainteté ordinaire et la grâce.
    Cette réflexion est à...
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    Mon livre du moment. J'avais lu "Les corps solides". Je découvre ce nouvel opus jubilatoire qui me fait penser immanquablement aux "Tontons flingueurs".
    Stella peut choquer les croyants puristes mais il questionne réellement sur la sainteté ordinaire et la grâce.
    Cette réflexion est à destination de mes élèves pour caser Incardona dans un éventuel devoir de philo
    Moi je me "pète des barres" d'autant que les références littéraires ne sont pas piquées des hannetons.

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    Couverture du livre « Stella et l'Amérique » de Joseph Incardona aux éditions Finitude

    Geneviève Munier sur Stella et l'Amérique de Joseph Incardona

    Dans le cadre de ma participation au jury 2021 de Quais du Polar, j’avais eu à lire "La soustraction des possibles" de Joseph Incardona et je l’avais beaucoup, beaucoup aimé. Changement radical de style pour son dernier roman "Stella et l’Amérique" et pourtant – serais-je fan de l’auteur ? –...
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    Dans le cadre de ma participation au jury 2021 de Quais du Polar, j’avais eu à lire "La soustraction des possibles" de Joseph Incardona et je l’avais beaucoup, beaucoup aimé. Changement radical de style pour son dernier roman "Stella et l’Amérique" et pourtant – serais-je fan de l’auteur ? – j’ai eu tout autant de plaisir à lire ce récit.

    L’auteur cette fois – il aime bien faire voyager ses lecteurs – nous emmène en Amérique. Et figurez-vous qu’il s’y passe des choses pour le moins étonnantes. Stella, une jeune fille de dix-neuf ans, fait des miracles. Oui, oui ! Et sa manière de guérir les hommes, atteints de handicap ou de maladie, n’est pas banale. Stella se prostitué et guérit les hommes avec lesquels elle couche. Alors quand le Vatican apprend ça, vous imaginez bien qu’il n’apprécie pas vraiment. Une sainte, oui ! Mais une sainte péripatéticienne, non ! Les frères jumeaux Bronski – des méchants – sont envoyés sur ses traces. Sur ses traces aussi, un journaliste qui vise le Prix Pulitzer. Imaginez dans quel road-movie nous sommes embarqués.

    Je peux vous dire qu’en ce qui me concerne, j’ai adoré cette histoire, certes foutraque, mais jouissive au plus haut point. J’adore la manière de raconter de Joseph Incardona. Il ne se contente pas de relater les faits, il ajoute son grain de sel, ses ressentis, ses réflexions personnelles. Il parsème son récit de références, musicales, littéraires, ou même sportives "D’ailleurs son erreur est de se concentrer sur sa Camaro…Le problème, c’est qu’on touche à la fin, que tout le monde est fatigué et que même des pros comme Djokovic ou Nadal commettent parfois une double faute au cinquième set."

    Et puis, l’écriture est belle, originale, travaillée, parsemée ici ou là de citations toujours parfaitement choisies. "Il faut apporter sa lumière dans les ténèbres, personne ne le fera pour nous, ironisa le prêtre – C’est de qui encore, ton Christ ? - Charles Bukowski…". Je vous laisse le plaisir de découvrir bien d'autres personnages et la fin, parfaite, qui boucle tout en deux lignes.

    "Stella et l’Amérique" fut un pur bonheur de lecture. J’attends le prochain roman de l’auteur avec impatience.

    https://memo-emoi.fr

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    Couverture du livre « Stella et l'Amérique » de Joseph Incardona aux éditions Finitude

    silencieuse sur Stella et l'Amérique de Joseph Incardona

    Revendiquer ses références, et entre autres Quentin Tarantino, ne suffit pas à faire un bon roman ! Encore faut-il avoir la capacité à garder le lecteur suffisamment motivé pour l’inciter à suivre un récit, drôle parfois, mais le plus souvent dans un excès qui frôle le rien. J’apprécie un...
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    Revendiquer ses références, et entre autres Quentin Tarantino, ne suffit pas à faire un bon roman ! Encore faut-il avoir la capacité à garder le lecteur suffisamment motivé pour l’inciter à suivre un récit, drôle parfois, mais le plus souvent dans un excès qui frôle le rien. J’apprécie un scénario farfelu et suis assez facilement séduite par l’absurde quand l’histoire se tient et qu’elle a du sens. Ici, ce n’est pas le cas !

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    Couverture du livre « Stella et l'Amérique » de Joseph Incardona aux éditions Finitude

    Calimero29 sur Stella et l'Amérique de Joseph Incardona

    Etat de Georgie (USA). Stella, une jeune prostituée de 19 ans, guérit des paralytiques, des cancéreux... suite à une prestation tarifée. le bruit se répand très vite; l'Église ne veut pas de miracle du vagin et engage deux frères jumeaux, bas de front, pour s'en débarrasser et en faire une...
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    Etat de Georgie (USA). Stella, une jeune prostituée de 19 ans, guérit des paralytiques, des cancéreux... suite à une prestation tarifée. le bruit se répand très vite; l'Église ne veut pas de miracle du vagin et engage deux frères jumeaux, bas de front, pour s'en débarrasser et en faire une martyre, image plus acceptable. Un prêtre, ancien commando marine, décide de l'aider; ils entament un road-movie improbable mais tout ne se passera pas comme prévu.
    Roman déjanté, farfelu aux personnages truculents comme la gitane de 89 ans, diseuse de bonne aventure, qui totoche au Mezcal, son amoureux de 94 ans, le cardinal lubrique... Les noms des personnages renforcent cette atmosphère : Tarzan, l'amoureux de la gitane, sans sa Cheetah, James Brown, le prêtre, Frankie Malone, le patron du diner, Jeremy Carter, le cardinal, Brenda Moor qui évoque brin d'amour ce qu'elle est très loin d'être....
    Il y a bien sûr un peu de l'univers des frères Coen et de Tarantino mais à la sauce Incardona; ce roman pourrait certainement être adapté au cinéma par un de ces réalisateurs tellement leurs univers sont proches.
    L'Église en prend plein son grade, sorte de Cosa Nostra qui fait éliminer ceux qui la gênent, avec un Pape allemand qui fait du sport pour pouvoir s'empiffrer ensuite, un cardinal obsédé par le sexe.
    L'auteur a repris nombre de clichés mais les a assaisonnés à sa sauce pimentée à l'humour et à l'ironie et on sent que ça l'a bien amusé.
    "Stella et l'Amérique" est agréable à lire, rythmé et amusant mais heureusement court car je ne goûte pas vraiment le déjanté, le farfelu, l'absurde sur tout un roman.