"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Explo 2021
Jérémie Brugidou entremêle trois époques dans ce roman qui, pour moi, est de la science-fiction. Au niveau du détroit de Béring, il met en scène des populations du Pléistocène, des explorateurs du temps de la guerre froide et des explorateurs du futur. Le permafrost fond, le niveau des eaux monte pendant que des scientifiques se passionnent sur ce que fut la Béringie, ses plantes, ses animaux, ses hominidés. Des spores et pollens sont collectés. Des espèces animales disparues sont clonées pour être à nouveau chassées. Un pont reliant les deux côtés du détroit est en construction alors que les populations indigènes s'y opposent. Le chamanisme est rémanent et la vie des premiers hominidés réinventée.
Le style de Jérémie Brugidou est particulier.Pour ce texte court mais dense, il utilise l'écriture inclusive. Il emploie beaucoup de termes scientifiques que je ne connais pas et pour lesquels un dictionnaire est indispensable. C'est vite lassant, ce texte est un roman, pas un document scientifique et il est difficile de savoir s'ils sont employés à bon escient! Ma mauvaise foi m'a portée à croire qu'il en a inventé certains pour mieux me perdre.
J'ai été très déçu par ce roman. En cette période de réchauffement climatique et de fonte du permafrost, je m'attendais à un roman plus écologique qui aurait soulevé des points primordiaux sur l'avenir de notre planète. J'aurais bien aimé que l'auteur nous explique d'où lui vient ce récit et cite des sources.
Je ne peux pas dire que Jérémie Brugidou manque d'imagination. Je pense plutôt qu'il s'est laissé déborder par une inventivité débridée sans penser que le lecteur lambda allait s'y perdre. Ce roman peut plaire à des jeunes nourris de SF mais il n’était pas pour moi.
Avis page 100 :
Une quatrième de couverture alléchante, la déception n'en est que plus grande! En cette période de fonte du permafrost, un roman qui parle des interactions entre les deux cotés du détroit de Bering, mettant en scène des populations du Pléistocène, des explorateurs au temps de la guerre froide et ceux du futur, m'intéressait au plus haut point. Jeremy Brugidou utilise un vocabulaire scientifique si obtus pour moi, que j'ai souvent l'impression qu'il est inventé.
J'étais charmée par la 4ème de couverture : une histoire racontant les destins de 3 personnes à des époques complètement différentes, toutes liées à ce territoire disparu dans les profondeurs du détroit de Béring : la Béringie. C'est donc avec un réel plaisir que j'avais entrepris la lecture de ce livre. Hélas, j'ai très vite été refroidie.
En effet, c'est une lecture qui s'est avérée très exigeante, le vocabulaire employé très -trop- recherché n'aide pas à rentrer dans l'histoire, on est trop concentré sur la forme pour pouvoir apprécier le fond. L’écriture est très imagée et nécessite presque une réflexion à chaque phrase, c’est long et fatiguant. Ainsi, je n’ai pas réussi à rentrer dans l’histoire, j’ai pourtant espéré que cela viendrait une fois les choses posées mais non… Pour être tout à fait honnête, j’ai du me faire violence pour aller au bout.
Je pense qu’avec moi ce livre n’a tout simplement pas trouvé son public.
AVIS de LA PAGE 100 :
C'est une lecture qui s'avère très exigeante, le vocabulaire employé très -trop- recherché n'aide pas à rentrer dans l'histoire, on est trop concentré sur la forme pour pouvoir apprécier le fond.
Arrivée à la page 100, je continue ma lecture pour l'aventure des explos 2021 mais si ce n'avait pas été le cas je dois bien avouer que j'aurais abandonné... A suivre...
Trois époques, une préhistorique avec Sélhézé, une à l’aube de la guerre froide avec Hushkins , une dans un futur pas très éloigné avec Jeanne. Un lieu : La Béringie et ses transformations.
Un roman qui parle de la disparition, du deuil, de l’humain qui détruit le beau. Je crois.
Je crois car si le résumé et le propos deviné pouvaient être alléchants, le roman s’est avéré fort peu compréhensible.
Effectivement « Ici la Béringie » est un roman érudit. Très. Trop. Il l’est tant qu’il en devient terriblement élitiste. Pourtant habituée à des lectures de toutes sortes, j’avoue sans honte aucune n’avoir quasiment rien compris à cette lecture. L’auteur complique à l’envie son écriture, son vocabulaire à tel point que j’ai eu quelquefois des fous rires nerveux.
Il y a une multitude de personnages dont on ne sait que peu de choses, il ne se passe a peu près rien, le lecteur n’a quasi aucun indice de ce qui semble agiter tout ce monde.
Et même si le lecteur s’accroche, le vocabulaire l’éjecte.
En fait, c’est là tout le nœud du problème, le vocabulaire. Personne ne parle comme ça dans la vraie vie. Personne ne pense comme ça. C’est trop alambiqué et c’est vraiment dommage car il me semble assez clair que l’auteur avait le désir de passer un message important.
Me voici vaillamment arrivée à la page 100.
Je suis fatiguée, quelquefois hilare, face au vocabulaire alambiqué utilisé dans ce roman. Et pourtant, le résumé fait envie, trois voix, l'une dans un futur pas si lointain, une à l'approche de la guerre froide et une dans les temps les plus reculés. Toutes ces voix parlant écologie, géologie. Parlant de la Terre.
Mais en parler de cette façon n'est-elle pas terriblement élitiste ?
Je continue bien sûr, mais ce n'est pas simple, je l'avoue.
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