"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
J'ai traînassé, trouvé mille excuses pour ne pas retourner à Chilbury. La correction d'un manuscrit. La lecture d'un autre. Les préparatifs de Noël, sapin, lumières et autres guirlandes emberlificotées. La classe à la maison pour mon fils, Covid oblige.
Combien de jours.
Pour en venir à bout.
Lutter.
Refuser de ne pas connaître la fin de ce roman choral insipide.
Oups
Donc, voilà.
On m'avait promis un descendant, un petit-fils, ou fils malheureusement pas unique, du Cercle littéraire des amateurs d'epluchures de patates. On ne m'avait pas menti. Alors oui, c'est ma faute, uniquement, personne d'autre à flageller que ma petite personne contrite et recroquevillée d'ennui.
Parce que le cercle littéraire des amateurs d'epluchures de patates ne m'avait pas franchement fait crier au génie.
Pourquoi remettre le couvert avec La chorale des dames de Chilbury alors ? D'autant que je suis prévenue, que diable, c'est écrit là, noir sur blanc, sur la quatrième de couverture !
Pourquoi.
Je ne sais pas.
Besoin de légèreté peut-être
Je plonge sans animosité dans cette Angleterre compassée mais non dénuée d'humour. Un livre qui conjugue correspondances et journaux intimes. La grande majorité, la quasi-totalité ! rédigée par des femmes. Ces femmes restées dans leur village de Chilbury pendant que leurs hommes, leurs fils, leurs neveux..., sont partis se battre contre l'Allemagne nazie.
Leur seule arme, à ses femmes bourrelées de peurs et de solitude, ce sont leurs voix. Leur chorale.
L'histoire n'est pas déplaisante. L'écriture la réduit à une semi-comedie sans envergure, où peu de clichés nous seront épargnés. Des portraits de femmes parfois inachevés, parfois caricaturaux.
Pas un livre pour moi, tout simplement.
J'éviterai de me pencher sur le cas de la dernière conquête du major Pettigrew...
J'ai traînassé, trouvé mille excuses pour ne pas retourner à Chilbury. La correction d'un manuscrit. La lecture d'un autre. Les préparatifs de Noël, sapin, lumières et autres guirlandes emberlificotées. La classe à la maison pour mon fils, Covid oblige.
Combien de jours.
Pour en venir à bout.
Lutter.
Refuser de ne pas connaître la fin de ce roman choral insipide.
Oups
Donc, voilà.
On m'avait promis un descendant, un petit-fils, ou fils malheureusement pas unique, du Cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates. On ne m'avait pas menti. Alors oui, c'est ma faute, uniquement, personne d'autre à flageller que ma petite personne contrite et recroquevillée d'ennui.
Parce que le cercle littéraire des amateurs d'épluchures de patates ne m'avait pas franchement fait crier au génie.
Pourquoi remettre le couvert avec La chorale des dames de Chilbury alors ? D'autant que je suis prévenue, que diable, c'est écrit là, noir sur blanc, sur la quatrième de couverture !
Pourquoi.
Je ne sais pas.
Besoin de légèreté peut-être
Je plonge sans animosité dans cette Angleterre compassée mais non dénuée d'humour. Un livre qui conjugue correspondances et journaux intimes. La grande majorité, la quasi-totalité ! rédigée par des femmes. Ces femmes restées dans leur village de Chilbury pendant que leurs hommes, leurs fils, leurs neveux..., sont partis se battre contre l'Allemagne nazie.
Leur seule arme, à ses femmes bourrelées de peurs et de solitude, ce sont leurs voix. Leur chorale.
L'histoire n'est pas déplaisante. L'écriture la réduit à une semi-comédie sans envergure, où peu de clichés nous seront épargnés. Des portraits de femmes parfois inachevés, parfois caricaturaux.
Pas un livre pour moi, tout simplement.
J'éviterai de me pencher sur le cas de la dernière conquête du major Pettigrew...
4 femmes, 4 personnalités, 4 classes sociales, 4 histoires et une guerre. J'ai beaucoup aimé ce roman, comme le précèdent de Jennifer Ryan : La chorale des dames de Chilbury.
Comment manger correctement et avec plaisir alors que le pays est rationné? Quel substitut satisfaisant trouver pour remplacer le beurre, le sucre, la farine? J'aurai été bien incapable de faire preuve de l'ingéniosité de ces femmes. Et comment s'en sortir lorsque l'on est une femme dans les années 40, comment s'épanouir, s'élever? Peut-on même en rêver?
Chacune va devoir utiliser le meilleur de ses capacités afin de remporter le concours qui pour toutes aura un impact significatif sur leurs vies.
Un titre alléchant.
Des recettes de cuisines insérées à la fin des chapitres où elles ont été cuisinées.
Des recettes concoctées avec les denrées disponibles dans l'Angleterre de 1942 (heureusement basée à la campagne où, en été, on trouve fruits et gibier à foison !)
Un concours culinaire avec à la clé un poste à la BBC ...
Et voilà un roman léger, qui donne à voir un aspect inédit de la seconde guerre mondiale, dans la campagne anglaise que survolent des bombardiers.
Dommage cependant que le récit soit basé sur l'histoire lue et relue de sœurs fâchées qui se réconcilient, d'une orpheline qui réussit et de la carriériste qui se féminise.
Bref un roman idéal pour des vacances, à lire étendue sur un transat, à la plage ou au bord de la piscine !
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