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Cet album est un voyage dans le passé, un voyage aux côtés du peintre espagnol Diego Velazquez. Il est envoyé à Rome , le Roi Felipe IV lui demande d’y trouver de quoi assouvir son goût pour l’art.
Ce second voyage en Italie est une révélation pour Velazquez. Il y découvre une nouvelle approche du corps humain et de la féminité. Lui qui en Espagne, cadenassé par l’inquisition, ne pouvait représenter les corps nus, va voir son art bouleversé par un sentiment qui l’envahit… En naîtra « La Vénus à son miroir »…
Jean-Luc Cornette, habitué du genre, nous raconte l’histoire derrière l’œuvre. Au prix d’un gros travail documentaire et de choix forcément fictionnels, il explique comment Velazquez est amené à peindre son seul nu… C’est forcément intéressant, vivant et on ne s’ennuie pas une seconde.
Le dessin de Mattéo est évidemment inspiré du contexte et du travail du peintre. Sacré challenge qu’il relève haut la main avec ses couleurs directes, ses ambiances, ses belles planches montrant Velazquez au travail…
Avec cet album, on savoure de la BD à la fois divertissante et intelligente. On apprend, on admire, on passe un moment de lecture délicat et instructif. Que demander de plus ?
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