"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'ex commissaire Langsamer rencontre Willoughby Snowbridg, un anglais fortuné, propriétaire du cheval N°1 du moment et d'un certain nombre de sociétés pas très claires, dont la femme monte une pièce de théâtre autour de Marie Antoinette avec des acteurs de lignée royale. Alors qu'il se sent menacé, des acteurs commencent à disparaitre, des accidents et des morts arrivent de manière suspecte, Langsamer va mener l'enquête accompagné de Zack, jeune journaliste lui aussi fortuné.
C'est une enquête assez classique dans le milieu hippique en toile de fond, beaucoup de personnages, des disparitions et des morts qui brouillent les pistes. J'ai eu bien du mal à me faire une idée de ce qui se passer sans que celà me tienne pourtant en haleine. La langue est soutenue voire raffinée, avec une pointe d'humour ce qui ne gâche rien mais n'a pas suffi à me passionner. Une lecture en demi teinte.
Depuis le temps que je voulais lire une histoire de Langsamer, c'est fait.
Ce récit est une nouvelle et, même s'il s'agit d'un thriller, je préfère quand même les récits plus longs.
L'intrigue se passe à Nice où Joachim Crest, tombeur, beau gosse, emballe les nanas et les assassine sauvagement à l'aide d'un sabre et leur prélève le foie. Un cannibale disent certains.
Joachim est-il vraiment cannibale ?
Il faut se rendre à l'évidence qu'il joue plutôt un rôle de marionnettiste qui exécute les ordres que lui profère Sokolov, un russe véreux.
Langsamer, retraité de la police, aide ses collègues à mener l'enquête. Je n'en dirai pas plus car le livre est très court et la chute arrive à toute vitesse. Mais vont-ils arriver à faire cesser le carnage ?
Je découvre l'écriture fluide de Jean-François Pré, je lirai d'autres enquêtes pour me faire une idée plus précise du style de cet auteur, ce livre était trop court pour que je puisse m'en rendre compte.
J'ai vite deviné la chute, c'est dommage.
Avis : IMPLACABLE
J’aime quand les livres me racontent des histoires autres que l’histoire, et dans ce roman policier de Jean-François PRÉ, c’est bien le cas. Outre l’enquête classique et bien menée qui garde tout son suc jusqu’aux dernières pages, il y a des alcools, des lieux, des mots, des grands de ce monde à googliser et cela donne un charme supplémentaire à cet écrit qui n’en manque déjà pas.
Nous retrouvons dans Épisto, Georges Langsamer que je découvre mais qui est un personnage récurrent des romans écrits par cet auteur, spécialiste du monde hippique. En 2002, un maître de loge est assassiné sur son domaine après une tenue (réunion de francs-maçons). En 2019, de nouveaux meurtres requièrent toute l’attention de l’inspecteur, appelé en renfort pour soutenir l’équipe du Commissaire qu’il a formé et mis en équipe avec Sara, jeune et jolie Cubaine ne fumant que des Salomones . Le tueur sera vite baptisé Épisto car il a le goût particulier de prévenir le Commissaire avant de commettre ses meurtres. Homme, femme, le doute subsiste longtemps.
Je savoure dans cette enquête d’avoir des informations que l’enquêteur n’a pas, cela donne un double intérêt à la lecture. J’aime aussi évoluer dans le monde des courses hippiques et son monde secret, raviver les souvenirs sur Wallis Simpson et le scandale de l’abdication, découvrir les magouilles des uns et des autres.
Je trouve ce roman policier très chic et j’avoue avoir éprouvé un plaisir particulier à apprécier un suspense qui ne se limitait pas à des actions mais qui faisait la part belle aux comportements humains. La couverture et le format de ce livre donnent le ton d’un polar qui se distingue des autres par le mélange harmonieux entre action, réflexion, humour et chic mondain.
C’est bien écrit, parfaitement documenté, fluide dans le déroulé, imaginatif pour les rebondissements ; une valeur sûre pour passer un moment en bonne compagnie.
Je tiens à remercier Monsieur Jean-François PRÉ, qui après une interview dans un groupe littéraire m’a fait envoyer ce roman policier par les Éditions Lajouanie, à qui je suis reconnaissante pour ce service presse.
Tout le monde sait qu’un cafard survit à tout… Tout le monde sait que si on coupe la tête d’un cafard, il peut vivre encore 9 jours. 9 jours au cours desquels la faim l’achèvera…
Je connais le Jean-François Pré, « Monsieur cheval », je viens de découvrir Jean-François Pré, auteur. Et autant dire que ces deux identités se confondent agréablement.
Même si l’auteur redonne vie, le temps de cette enquête à son personnage récurent, ce qui peut parfois s’avérer compliqué, pour le lecteur qui prend le train en route, il distille les informations dont on a besoin, sans référence aux anciennes enquêtes. Et j’ai trouvé cela vraiment judicieux. Pas besoin, comme pour certains auteurs, de se fader les différents livres pour l’esquisser. Les manies des uns et des autres, leurs relations s’imbriquent parfaitement grâce à ce fil rouge non palpable et pourtant présent tout au long du récit qui fait que l’on avance avec plaisir à leur rythme. Je n’ai pas eu le sentiment que ce flic était « incomplet ».
Langsamer a ce côté british que j’affectionne particulièrement. Ce flegme, qui agace les uns, vivant dans la précipitation de découvrir le mobile et le meurtrier, est la clé de la réussite, selon lui. Et ça match bien. Il a le regard perçant et l’analyse fine, permettant de déceler le moindre mensonge que l’on essaie de lui faire gober.
L’aura d’Agatha Christie n’est pas loin, avec une variété des personnages et plusieurs mobiles.
Une intrigue décortiquée, complexe, qui ne lasse pas. Pas de fioritures, on va à l’essentiel, vers un seul but : résoudre un meurtre. On s’aperçoit que chaque mot compte, tout est fait pour que le lecteur prenne du plaisir et arrive à la fin à résoudre cette enquête. Une fin logique alors que tout n’était pas si évident…
C’est du bon polar… Mais pas que…
Certaines réflexions sur le rôle des uns et des autres, sur leur place sur l’échiquier des manipulations sont très intéressantes. Les manipulations, dont nous pouvons faire l’objet sont d’une limpidité confondante et peuvent faire écho en ce sentiment d’incompréhension face aux Hommes dont on attend l’intégrité la plus totale. Plusieurs sujets de société sont abordés, mais sans lourdeur, posée là, comme une réflexion.
Non seulement Jean-François Pré, nous entraîne dans un bon polar, mais en plus, il pousse à la réflexion par petites touches, parfois suggestive… Au lecteur de lire entre les lignes… Ou pas…
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