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James Carlos Blake se tourne vers l'histoire flamboyante de Stanley Ketchel, champion de boxe au début du 20ème siècle. Considéré par de nombreux historiens de la boxe comme le meilleur poids moyen de tous les temps; Il affrontait les poids lourds aussi facilement que les poids moyens. Mais sa légende tient autant à ses coups de poing assassins qu’à sa vie brève et fulgurante.
L’auteur, qui nous avait déjà raconté le clan Dillinger, s’empare de ce destin hors norme pour nous transporter totalement dans l’Amérique de 1900. Ketchel fils d’immigré polonais, Ketchel hobo, Ketchel star du ring, Ketchel et les personnalités de son époque (on croise par exemple un certain Jack London). Le tableau ne serait pas complet sans quelques lieux mal famés, quelques bagarres de rues, quelques prostituées, des questions d’argent et beaucoup d’alcool.
C’est une véritable machine à remonter le temps, une peinture des années où ce sport était le plus important du pays, avec un héros imparfait, dur à cuire mais étonnamment émouvant.
Je dis toujours qu’il n’y a pas besoin d’aimer la boxe pour aimer la littérature sur la boxe. Je réitère. Il suffit d’aimer la tragédie. Ne dit-on pas que la boxe est « un raccourci de la vie » ?
Traduit par Elie Robert-Nicoud
Moi j ai beaucoup aimer l histoire de se boxeur c est se qui ma attiré dans le résumé, un très bon livre à lire bravo
Je n'aime pas la boxe pourtant ce roman sur un boxeur (dont j'ignorais l'existence) Stanley Ketchel m'a permis de traverser l'Ouest américain du Michigan au Montana au début du XXe siècle et m'a emportée. Quelle épopée!
Bravo au traducteur Elie Robert-Nicoud.
Prince Harry
Bienvenue à l'époque des gangsters flamboyants, des hors la loi sympathiques, des empereurs du hold-up avec leur morale très personnelle mais à laquelle ils sont d'une fidélité exemplaire.
Le 16 octobre 1934, Harry Pierpont attend dans le couloir de la mort d'être conduit sur la chaise électrique. Il va passer ses dernières heures à raconter sa vie et dans une ultime confession, livrer les détails de son parcours de braqueur de banque notoire.
Le nom d'Harry Pierpont, dit Handsome Harry, ne vous dit peut-être rien mais vous connaissez certainement le Gang Dillinger. Si John Dillinger était officiellement (médiatiquement) le chef du gang, le cerveau était Harry. Harry, John et leur bande on fait la une des journaux, ils étaient les ennemis numéro 1 d'une Amérique aux prises avec la Grande Dépression.
De son adolescence de petit escroc à sa rencontre avec le tout jeune Dillinger, du sommet de sa notoriété à sa mort imminente, le beau Harry raconte tout. On suit de l'intérieur le quotidien de ces bandits et c'est souvent drôle. Écrit dans un style simple mais diablement efficace, James Carlos Blake nous fait découvrir un homme complexe, intelligent et fascinant. L'auteur insuffle de la vie et donne corps à des personnages mythiques de l'Amérique tout en faisant une description captivante de l'époque. Quant aux femmes de ce roman (car il y a des femmes dans cette histoire de mec), elles sont tout simplement inoubliables.
Au fur et à mesure des pages, je me suis accroché au beau Harry (c'est bien connu les femmes s'amourachent facilement des mauvais garçons) et j'ai terminé ce livre à regret. Je rêvais d'une autre fin pour Harry, un retournement de situation de dernière minute, une énième évasion. Malheureusement non, le dénouement est bien annoncé dès la première page. Bye bye prince Harry.
« Plein de bons citoyens ne nous trouvaient pas pire que certains politiques, et sans doute bien moins nuisibles que la plupart des banquiers »
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