"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Melchior Wakenstede est apothicaire à Tallinn en 1432. Parallèlement à cette activité, il élucide des crimes.
Il s’agit donc de crimes et d’énigmes qui devront être résolus sans l’aide des moyens modernes. Mais ce qui rend le livre fascinant est ailleurs, c’est la peinture très vivante de la société médiévale, des façons de vivre et de penser de l’époque, du fonctionnement des institutions, les guildes et les monastères en particulier, d’une rigueur morale souvent cruelle à côté d’une charité bien réelle. Les villes de Tallinn et Lübeck, qui conservent d’importants vestiges historiques (on trouve facilement des photos de certains endroits évoqués dans le roman), sont bien évoquées.
Bref, on ne s’ennuie pas un instant et on s’évade avec plaisir dans ce monde disparu.
Un polar médiéval , 1419, Tallinn en Estonie, un apothicaire, des guildes, des moines , des pénitents, des profanateurs de tombes, quelques nobles, beaucoup d'artisans, un peintre flamand.... tout cela et bien d'autre, dont ce fameux spectre de la rue du puits . L'auteur plante lentement le décor, les personnages, l'intrigue, des morts suspectes pour Melchior l'apothicaire, 400 pages qui se lisent plaisamment . l'ultime chapitre, tout est censé être démasqué et s'éclaircir, personnellement toute cette imbrication, ce pêle-mêle passé -présent, cette haine mûrit toutes ces années et révélée en 10 pages m'ont complètement perdue....bref, plutot sympa mais une fin qui me laisse sur ma faim...
Je remercie Lecteurs.com et les éditions Gaïa pour cet ouvrage que j'ai reçu dans le cadre des explorateurs polars. :)
Bon.... c'est un trèèès long livre ( 450 pages) Je n'ai pas réussi à accrocher à l'histoire. Honte à moi, mais j'ai sauté 250 pages pour aller à la fin, droit au but pour avoir le fin mot de ce roman dont je ne voyais pas le bout.
C'est alors que je me suis rendue compte que la fin était la réponse à ce qui se passait au début.
Nous sommes en 1432, un des moines tombe sur un manuscrit perdu et découvre les chroniques de sa ville : Tallinn. Ce moine s'appelle Melchior. D'après ce que j'ai compris, il s'agit d'une série, et "les Chroniques de Tallinn" est le 5ème livre. Il est également précisé que les romans peuvent être lu indépendamment les uns des autres.
Dans ce livre il se passe deux histoires ( si je puis dire, parce que c'est plus compliqué que ça ) nous avons d'un côté Melchior et son année 1432, où il découvre les chroniques et où il doit aussi résoudre un meurtre.
et de l'autre côté nous avons l'histoire des chroniques. Mais que dis-je, LES histoires des chroniques... Et c'est là que l'auteur m'a perdu. Plusieurs chapitres sont consacrés aux chroniques de Tallinn où nous plongeons plusieurs années en arrières. Pour moi il y a trop de personnages, entre présent et passé, je me suis égarée.
On se perd dans des détails, que je n'ai pas toujours trouvé pertinents. Pour moi, tout le milieu du roman est là pour meubler. Mais l'auteur Indrek Hargla est un passionné et de polar et d'histoires médiévales, ce qui explique sûrement son engouement pour nous décrire toutes les scènes de la vie quotidienne des personnes résidant à Tallinn.
Pour résumer : très long, très minutieux, beaucoup de détails, plusieurs histoires qui se croisent entre présents et passé, beaucoup de personnages, un meurtre à résoudre.
Le texte est d'une grande qualité littéraire, mais je n'ai pas accroché à l'histoire.
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