"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
D'abord, la tante.
Zazi.
Femme libre. Affranchie des superstitions. Des traditions antédiluviennes. Malgré le mariage. Malgré la solitude.
D'abord, la mère.
Et son ventre vide, ce ventre inutile quand le petit garçon, Zir, meurt. Cette mère qui n'en est plus une. Qui sombre. Sous le poids des traditions. Des superstitions.
Une mère avec un enfant.
Avec rien.
Une fille.
Et puis voilà Zhara.
Zahra rejetée par sa mère.
Zahra protégée, rassurée, instruite par sa tante.
Son père refusera l'homme dont elle tombe amoureuse. Elle devra en épouser un autre. Envers et contre tout, envers et contre elle, porter le poids de son sang.
Bien sûr, il y a Galid.
Bien sûr, il y a l'amour.
Ce livre est pour moi le portrait de toutes ces femmes, de toutes les femmes devrais-je dire, à qui l'on a imposé un mode de vie. Des valeurs, des valeurs peu sûres, des valeurs d'hommes. Ici et ailleurs.
Ces femmes qui ont osé se dresser, en commençant par accepter leur liberté individuelle, par l'assumer dans leur chair, leur peau, leur vacuité. Leur vérité.
D'une plume élégante, Ahcene Hedir nous fait traverser des périodes troubles. Personnelles et politiques.
Cette petite fille, Zhara, est touchante, criante de vérité.
Aucune des femmes de cette histoire ne m'a laissée insensible.
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