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Coup de cœur! si vous suivez le blog depuis un moment, vous devez savoir que j'adore le Japon! et j'ai retrouvé l'univers japonais au travers de cette BD.
On y suit une jeune femme aveugle, Haru, artiste de rue. Elle joue du shamisen (instrument ancestral japonais, à qui on prête des propriétés magiques). elle va de village en village, et sa musique lui permet d'obtenir le gite et le couvert.
L'histoire dans un premier temps est si fluide. Haru nous entraîne sur l'histoire de sa vie, entre imaginaire et mythologie. Elle est aveugle, et le dessin permet de montrer au lecteur ce qu'elle ressent. C'est très astucieux. Elle va croiser de nombreuses divinités japonaises, certaines gentilles, d'autres moins. Mais elle parviendra grâce à sa musique et à sa bonté à vivre une très belle et longue vie.
Haru m'a touchée, elle est si forte!
Le livre ensuite. Un magnifique objet, très travaillé. Les planches sont magnifiques, dessinées avec soin, avec des couleurs douces, chaudes, telles un cocon.
Le papier semble vieilli, comme s'il s'agissait d'un roman que l'on se transmet depuis des générations.
Le dessin est un axe central. On y retrouve de nombreuses références aux estampes japonaises (dont la fameuse vague, connue dans le monde entier). Idem pour les lieux, du temple, aux rues animées ou aux divinités.
Enfin l'aspect éducatif, car on retrouve à la fin l'histoire de ces femmes, un mémo sur l'art japonais, des haikus, un glossaire... ce carnet est riche et permet d'approfondir ce sujet.
L'ensemble est très harmonieux, pour ce conte traditionnel.
Petit plus : la playlist disponible grâce à un QR code. On plonge directement dans l'ambiance, et c'est vraiment génial.
En résumé, laissez-vous tenter par ce roman, véritable livre objet très élégant, entre réel et fantastique, entre spiritualité et tradition, qui vous fera voyager au Japon et plonger dans sa riche culture.
Attraction immédiate pour la couverture. Elle est mate, douce au toucher, veloutée. La reliure est cousue, le signet rouge promet de belles lectures. Le dessin est doux et délicat. Aussitôt, on commence feuilleter. Même plaisir pour les pages. Un papier épais, type parchemin, dans les tons ivoire. Un vrai plaisir tactile et visuel !
Le graphisme est raffiné, en coloris pastel. Certaines pages, dans les coloris sombres ou sépia, se passent même de texte. Comme celles de la tempête de neige, dans les premières pages. Le lecteur est tout de suite immergé dans l’histoire.
Ce roman graphique est inspiré de la vie de Haru Kobayashi, au début du 20ème siècle. C’est une goze. Ce sont les femmes japonaises aveugles qui survivaient en jouant du shamisen (un instrument traditionnel à cordes) dans les villages traversés.
Haru est orpheline et pauvre. Elle ne possède rien, mais elle fait du bien à tous ceux qu’elle rencontre. Une infinie bienveillance et beaucoup de sagesse :
« La poésie de la vie est comme un livre vide qui attend la plume »
Ce récit est d’abord une ode à la puissance apaisante de l’art, à la résilience, à l’amour. Une belle réussite, même si j’ai trouvé qu’il manquait de densité. A priori, la vie de Haru expliquée et documentée, à la fin, était passionnante.
Mais rien que pour la qualité du papier, de la couverture, le raffinement des dessins, je conseille ce livre. Surtout à ceux qui sont sensibles à la littérature et à l’art japonais.
Si vous le lisez, commencez bien par le « bonus » des dernières pages. Ces documents présentent la vie de Haru, l’art musical, les textes des chansons.
Ainsi, on comprend et on apprécie beaucoup mieux cette jolie BD.
https://commelaplume.blogspot.com/
Ah mais quelle merveille que ce roman graphique!
J'étais à la médiathèque ce matin, je passais dans les rayons quand mon regard s'est retrouvé accroché à cette magnifique couverture et je m'en félicite car j'ai vraiment passé un merveilleux moment.
On va faire simple j'ai tout aimé, l'histoire et les illustrations.
L'histoire c'est celle d'Haru une jeune aveugle qui va devenir une Goze, une joueuse de Shamisen. Au cours de sa vie elle sera amenée à rencontrer différents dieux (des kamis) et à jouer pour eux.
Bien évidemment il y a une dimension fantastique mais le personnage d'Haru a été inspiré par celle qui fut la dernière Goze : Haru Kobayashi.
C'est donc un très beau conte, très poétique et magnifiquement illustré que nous proposent les 2 auteurs mais c'est également une plongée dans cet art ancestral qu'est la musique traditionnelle japonaise.
A la fin, vous trouverez les paroles de quelques-unes des chansons du répertoire des Goze puis différents articles sur ces musiciennes, sur celle qui a inspiré notre héroïne, sur son maitre, sur la musique traditionnelle... Bref de quoi en apprendre d'avantage sur cet art.
Un roman graphique à s'offrir et à offrir.
Le shamisen est un instrument traditionnel japonais joué par des goze (musiciennes) qui se déplacent de villages en villages pour jouer de leur instrument et partager leur art.
Leur mélodie est connue pour être puissante et touchante
Nous suivons à travers ce conte le personnages de Haku, dont l'histoire est inspirée par la vie d'une des dernières gozes, Haku Kobayashi. Très jeune, elle perd la vue. Sa mère décide alors de lui faire apprendre le Shamisen. Les années passent et Haku se perfectionne dans cet art, apportant distraction et réconfort aux habitants des villages qu'elle visite. Le récit est parsemé de mythologie et de folklore japonais. Il y est question de la vie, de la mort, de la beauté de ce chant qui "apaise les douleurs et dissout les rancœurs".
Le récit est suivi de poèmes accompagnant les notes du shamisen, de pages explicatives sur l"histoire de cet instrument et plus précisément sur sa musique, les caractéristiques de la musique traditionnelle japonaise et la vie de Haku Kobayashi.
C'est un très beau livre, intéressant et dépaysant aux illustrations magnifiques, qui accompagnent parfaitement la douceur et la beauté que l'on imagine être cette mélodie.
Cet ouvrage est un hommage beau et touchant à cette tradition japonaise et à ces femmes dont le métier, bien que magnifique, fut très éprouvant, et plus précisément à Haku Kobayashi, qui exercera ce métier toute sa vie, se produisant, enseignant sa discipline et enregistrant ses chansons, jusqu'à sa mort en 2005.
Je suis ravie d'avoir pu découvrir cet instrument méconnu, et hautement important pour la culture japonaise. Pour preuve, en 1978, la musique des goze a été reconnue Patrimoine Culturel Immatériel par le gouvernement japonais!
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