"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
J'avais lu le premier livre de Grégoire Godinaud aux éditions du Gros Caillou avec beaucoup de plaisir, et c'est donc avec beaucoup d'impatience que j'ai entamé ce livre pour lequel je remercie encore une fois les éditions susnommées. C'est un plaisir à chaque fois de recevoir le livre avec le marque-pages assorti et un petit mot personnalisé.
Peut-être en attendais-trop au vu de cette première lecture et de la note affichée sur Babelio. Cette lecture me laisse un sentiment mitigé.
Le livre remplit parfaitement sa fonction de page-turner, on a du mal à le laisser tant on veux comprendre, tant de questions sont ouvertes , tant d'histoires semblent s'imbriquer. Jugez :
On y rencontre
Une petit fille mutique seule sur un quai de métro
Un jeune au passé compliqué, au coeur gros comme cela qui agit avant de réfléchir
Une avocate lasse de son métier
Trois prix Nobel
Deux bateaux côte à côte dans un port de Naples
Un flic gentil
Un flic méchant
Une flic addict aux jeux d'argent
Des vieillards pas si vieux mais en train de mourir d'un cancer
Un hôtel luxueux
Un hôtelier jaloux
Quelques cadavres
Bien sur une Vespa (on est en Italie)
Et puis des étoiles, des constellations, clés d'un jeu de piste post mortem
Vous êtes perdus?
C'est un peu l'impression que j'ai eu en avançant dans ce livre. J'ai beaucoup aimé le début, la mise en place des personnages principaux, le démarrage de l'enquête.
Et puis, des meurtres qui s'ajoutent, des histoires anciennes qui ressurgissent, des victimes qui n'en sont peut-etre pas, des coupables qui ne le sont pas finalement ...
Il m'a semblé que l'auteur a voulu trop en faire, suivre trop de fils, superposer les histoires mêlant le passé au présent, et je me suis personnellement un peu embrouillée, aux dépens de l'intérêt que j'éprouvais pour le livre. Et, comme à chaque fois que l'intérêt s'émousse, les coïncidences deviennent trop faciles, les invraisemblances trop criantes.
Dommage. Il y a par moments de très belles pages. Et, les deux personnages principaux plus la petite fille m'ont touchée, ainsi que le vieux flic italien.
Et puis je en me lasse pas des promenades en Italie etj'ai aimé cette excursion napolitaine.
Je suis cette fois-ci encore (j'ai l'impression d'avoir dit cela il n'y a pas longtemps) bien en deçà de la majorité des avis. Alors n'hésitez pas à en lire d'autres et mieux encore vous faire votre propre opinion.
L'histoire :
Août 2016. Alizée quitte Cannes, décidée à révéler le terrible secret qui la ronge à son père, un astrophysicien renommé qu'elle n'a pas vu depuis des années, Sergio Nimaschiari. Retiré loin de la vie publique, vivant en ermite non loin de Naples depuis la mort de sa femme, Sergio occupe son temps entre les étoiles et la mer, ses deux passions.
Mais lorsque Alizée arrive dans le port de son enfance, son père a disparu, ne lui laissant qu'un message au travers de mystérieuses constellations.
Au même moment en France, Angelo trouve une petite fille abandonnée sur un quai de métro. En recherchant ses parents, il découvre un cadavre. Pour échapper à la police qui le croit coupable, il est contraint de quitter sa ville.
Alizée et Angelo n'auraient jamais dû se rencontrer, pourtant ils vont se retrouver au coeur d'une enquête criminelle qui va les mener sur la piste d'Icare, une lointaine comète.
La ligne d'Icare, un thriller énigmatique dans lequel se croisent les étoiles et la folie des hommes.
Mon avis
Ce thriller est construit comme un jeu de pistes. J'avais lu avec enthousiasme son roman précédent "la chanson blanche ", un thriller surprenant illustrant avec brio la théorie des 6 degrés de séparation. De nouveau, dans ce thriller, les personnages ont tous un lien entre eux. On retrouve avec bonheur les qualités de l'auteur : croquer des personnages complexes, construire des histoires de vie parsemées de parts d'ombre, imaginer une intrigue comme un labyrinthe. Dans cet opus, la trajectoire des protagonistes est à l'image d'une comète : ardente, furtive et qui ne laisse derrière elle que quelques grains de poussière. La comète Icare était finalement annonciatrice de tragédies.
Un thriller intense, singulier et efficace.
Une mention spéciale pour la couverture qui offre en filigrane une reproduction de la médaille des prix Nobel.
J'ai lu de bons retours sur ce livre et j'étais contente de l'avoir acheté quand il était encore disponible ce qui n'est apparemment plus le cas. Je l'ai lu avec intérêt parce que ça commence comme ces livres où on a envie de savoir.
Malheureusement je n'ai pas été conquise par l'écriture (pas mal d'imperfections et de coquilles) et j'ai trouvé l'histoire assez incohérente et embrouillée.
Bref, je suis restée sur ma faim sans pouvoir l'abandonner car je voulais savoir.
Un prix Nobel de Physique assassiné c’est assez déroutant mais trois, là ça devient totalement improbable. Et pourtant…
Lorsqu’Angelo trouve cette petite fille et son chien seuls dans le métro, il est loin d’imaginer qu’il va mettre le doigt dans un engrenage qui va les conduire tous les trois à Naples et dont il va avoir bien du mal à se sortir.
De son côté, Alizée, une jeune avocate vient retrouver dans cette même ville, son père astrophysicien avec qui elle est fâchée depuis longtemps pour tenter de renouer le dialogue.
Entre la France et l’Italie, c’est autour des étoiles et du fameux projet Icare, qui avait pour objectif de poser un robot sur l’astéroïde Icare et d’en rapporter des échantillons sur terre, que vont tourner les investigations.
D’un côté, Alizée et Angelo vont s’atteler à décrypter des messages codés sous forme de constellations et de l’autre, Camille, capitaine à la BRRB lyonnaise et Emilio, commissaire bientôt retraité de la police napolitaine, essayent de trouver un lien entre ces meurtres.
Plusieurs histoires sont imbriquées les unes dans les autres et la réunion des toutes ces fils finit par faire une pelote un peu trop compacte. De nombreux rebondissements assez improbables viennent emmêler un peu plus l’écheveau jusqu’à son dénouement.
Les personnages sont vraiment sympas, Angelo le poète est fragile et tout à fait craquant, Emilio, le vieux policier baroudeur est juste borderline comme je les aime et Camille se débat avec une addiction qu’elle cache sous une façade de sévérité.
Au final, la plume agréable de Grégoire Godinaud m’a permis de dépasser les imbroglios peu convaincants du récit et donné envie d’aller observer les constellations dans le ciel.
Un thriller distrayant.
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