Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
1966, Australie, Mick Goodenough ancien flic rétrogradé pour faute dans son ancien poste à Sydney, arrive en probation dans une petite bourgade de Moorabool Rapidement, il s'inquiète de crimes commit sur des animaux et notamment sur un de ses chiens, mais il est bien le seul. Dans le même temps nous allons suivre une famille avec deux enfants qui viennent eux aussi d’emménager. Hal a douze ans et son petit frère. Le père est représentant de commerce sur les routes et sa femme et ses deux garçons vont subir un harcèlement au téléphone qui commence toujours pour un air d'Elvis sifflé. La police locale ne prend aucun compte de de harcèlement, ni des animaux disparus et encore moins de l'avis de Mike. L'enquêteur est très isolé et avec l'aide de Hal il vont se lancer sur une piste qui va s'avérer bien plus dangereuse que prévue. J'ai beaucoup aimé cette intrigue principalement parce qu'elle est menée par des enfants, ce qui est suffise ment rare pour être noté. Le personnage de Mike est aussi fort bien construit et j'ai ressentit tout de suite un attachement et un respect pour cet homme intègre et qui aime son métier. L'atmosphère de vient vite étouffante et lorsqu'un premier crime et commis et que la notion d'injustice est prégnante cela donne aux personnages une intensité sublimée. Un drame vieux de vingt ans vient donner un éclairage sombre à tout cela. Un vrai coup de cœur pour ce thriller australien où le racisme contre les aborigènes est encore bien présent dans cette bourgade oubliée du monde. Un style d'écriture qui fait ressortir l'humanité des personnages et l'innocence de l'enfance. C'est beau et captivant, ça se lit s'en sans rendre compte et pour une premier roman c'est une réussite. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2022/05/07/39445448.html
Au cœur de l’Australie et des années 60 dans une petite ville habitée par les descendants des aborigènes et des colons ; Moorabool. La famille de Hal vient de s’y installer pour le travail de son père. Indifférent à la ségrégation il se lie avec d’amitié une fillette.
Avec son jeune frère il parcourt les environs et, dans un lieu désertique où est stationné une vieille caravane, ils découvrent le cadavre d’un chien qui a été massacré et mutilé. Goodenough, ex-flic de Sidney a été muté pour une période probatoire. Des cadavres d’animaux avec les mêmes particularités sont retrouvés et éveillent son instinct. Des appels anonymes d’un homme qui siffle toujours le même air terrorisent la mère de Hal et Goodenough sera le seul à s’inquiéter.
Le tableau est posé, l’ambiance est pesante et petit à petit l’angoisse monte, très subtilement installée par l’auteur qui suggère plus qu’il ne dit et je me suis surprise à me sentir traquée tout comme Hal ! Une impression de noirceur s’installe et développe la suspicion et les questions ! C’est chaud, moite, écœurant, angoissant mais l’auteur ne donne pas dans le sadisme à l’inverse du Siffleur !!
Bref j’ai adoré ! C’est bien écrit et bien traduit, l’intrigue est maitrisée et sa lenteur suscite le malaise, tel qu'il se développe pour les personnages. La violence est très psychologique avant d’être physique.
Premier roman de l’auteur et c’est une réussite qui va m’inciter à lire ceux qui pourront suivre !
#LeSiffleurdenuit #NetGalleyFrance
Du haut de ses dix ans, Hal observe et tente de comprendre. Ses parents, leurs silences abrupts, les discussions à peine voilées par la minceur des cloisons, les absences du père et les pleurs de la mère.
Les alentours, nouveaux pour la famille fraichement arrivée dans cette petite bourgade isolée d’Australie, où la rancoeur est facilement palpable entre les descendants des aborigènes et des colons.
Ces frontières qui séparent deux mondes, Hal ne les cautionne pas, et se lie d’amitié avec une gamine vive et effrontée, dont la peau mate marque les origines.
Sur le fond de ce décor dressé, l’angoisse nait avec l’impression tenace d’être épié. Une silhouette autour de la maison, puis ces appels téléphoniques, au cours desquels l’interlocuteur siffle ostensiblement un air d’Elvis Presley. Et puis ce cadavre de chien, puis de chat, tués selon un mode opératoire identique à chaque fois.
Hal fait le lien mais la sagesse et l’intelligence de l’enfant n’est pas le lot du commissaire, qui par bêtise ou collusion ne tient pas à prendre au sérieux cette affaire, malgré l’insistance de l’agent probatoire Goodenough, qui tente d’oublier ses démons en absorbant du Mandrax.
Une excellente enquête, bien menée, et une lecture attachante grâce au charisme des personnages, en particulier les deux enfants et l’agent Goodenough. On ne voit pas défiler les pages. L’angoisse monte avec la menace qui se précise. Le frisson est au rendez-vous.
Merci à Netgalley et aux éditions Belfond
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