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Anna a peur. De tout ou presque. A l'aube d'une seconde grossesse, elle se décide à consulter une psy.
Les chapitres, plutôt courts, commencent par le dialogue d'Anna avec sa psy, et débouchent sur un souvenir d'enfance, une tranche de vie. Et peu à peu se dessine le portrait d'Anna, une jeune femme moderne, qui rêve d'écrire, de quitter son job, se lance dans un blog... Au fil des huit années couvertes par le roman, elle s'affranchit de ses peurs, ose être qui elle veut et apaise ses blessures d'enfance, l'arrachement à son Italie chérie et à sa grand-mère, sa Nonna, adorée, son pilier, son tuteur.
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C'est drôle, sarcastique, rythmé, plein d'humour, de verve, de tendresse aussi, les échanges avec la psy sont parfois très rock'n roll ! Loin d'un simple feel good, sous l'apparente légèreté, il y a une vraie profondeur dans ce roman.
[En tête de chaque chapitre, un mot italien. Si j'avais lu la version papier, ne connaissant pas l'italien, je les aurais lu platement. En l'écoutant, c'était un régal de les entendre avec l'accent italien. La lectrice Maïa Baran est excellente.]
Cerise sur le gâteau, Ciao bella m'a donné des envies d'Italie !
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"J'aime écrire car cela ne fait pas de bruit. L'écriture permet de crier en silence, de pleurer sans larmes, de communiquer sans paroles. Parler c'est terrifiant ."
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