Entré dans la Résistance dès l'âge de seize ans, Georges Martin fut membre du célèbre groupe de sabotage des cheminots d'Ambérieu dirigé par Gaston Brucher. Devenu instituteur, il se spécialisait dans l'enseignement aux enfants inadap-tés. Parallèlement, il s'impliquait dans les activi...
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Entré dans la Résistance dès l'âge de seize ans, Georges Martin fut membre du célèbre groupe de sabotage des cheminots d'Ambérieu dirigé par Gaston Brucher. Devenu instituteur, il se spécialisait dans l'enseignement aux enfants inadap-tés. Parallèlement, il s'impliquait dans les activités post et périscolaires. Il fut un des fondateurs des Francas dans l'Ain, chef de stages de formation de mo-niteurs. Au cours de quelque dix ans il dirigea, pendant les vacances, le chalet des Aillouds, aux Houches, où il initia à l'alpinisme nombre d'adolescents de l'Ain. Il fut également l'un des responsables nationaux de l'Association France-URSS, directeur du mensuel France-Urss magazine, et à ce titre effectua des dizaines de reportages sur ce pays dans la période du climat rude et angoissant de la guerre froide. Retraité, il se consacre depuis plusieurs années à des recherches historiques et a déjà publié plusieurs ouvrages, notamment France-URSS, 1945-1992, et Ambérieu la rebelle (histoire de la Résistance de la cité cheminote), ce dernier déjà chez M&G Ãditions. Ouvrages révélant ses talents d'écrivain et d'histo-rien, travaillant rigoureusement à partir des archives les plus officielles. Aujourd'hui, avec Une aventure industrielle, la Schapppe de Saint-Rambert, il re-trace les cent soixante années de cette entreprise qui modela profondément la vallée de l'Albarine.