"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans les années 70, Frédéric est un jeune homme dont l’enfance a été maltraitée, humilié, battu tous les jours par un père qui en faisait son souffre-douleur. Il se noiera par la suite dans la drogue.
Alice de son côté rêve de danse et sort d’un milieu davantage bourgeois.
Dans les années 80, tous deux se croisent par hasard…
Je n’ai rien à dire sur l’écriture qui est aisé mais l’histoire n’est pas des meilleures.
J’ai choisi le livre pour le titre, lequel je pensais trouver une histoire d’amour. Si c’en est une, je la découvre sans attrait, mièvre, avec aucun rebondissement sur une constance d’un récit fragile.
Ne cherchez pas de dialogue, il n’y en a pas !
Une famille traditionnelle : un couple et deux enfants, habitant dans un bel appartement à Paris, menant une vie simple comme un long fleuve tranquille ! Sauf que…
Tout d’abord, la mère de famille Cassiopée est le noyau de l’histoire, vient graviter autour d’elle, un mari excessivement amoureux et dépendant de sa femme, et deux adolescents. Une fille Lucie, qui semble être en pleine crise d’adolescence et un garçon Benjamin, un peu dans la lune et obsédé par les planètes bref une famille presque normale !
La vie s’organise d’une manière très structurée et planifiée « à l’heure près ». Chaque chose à sa place, pas de surprises ou de nouveautés. Les jours et les semaines se ressemblent, une façon de vivre qui rassure et permet un certain équilibre pour cette famille ! Cassiopée aime que tout soit sous contrôle et de toute façon, les enfants et le mari n’ont guère le choix que de suivre le rythme imposé par celle-ci.
Les enfants côtoient leur mère, échangeant peu de moments ensemble, chacun protégeant son petit jardin secret. Ce qui est sûr, c’est que les parents sont loin de connaître ce qu’ils se passent réellement dans la vie de leurs enfants.
Puis arrive un drame, Cassiopée apprend le décès de sa mère. Après un déni manifeste, les sentiments, les souvenirs remontent comme un raz marée ! La vie de Cassiopée est remise en cause, les enfants se sentent encore plus isolés et livrés à eux-mêmes, et leur père Damien, trop centrée sur sa femme les place en second plan.
Tout part en morceaux…Et comme un tsunami, c’est à deux doigts pour que chacun de ces personnages vive un drame ! Un drame différent…Quelle suspense dans les derniers chapitres !
Je suis accrochée au livre, ne voulant plus tourner les pages, ayant peur pour Lucie, puis pour Benjamin ! Je frémis et puis le calme revient…Comme si tout était revenu à la NORMALE mais en laissant des traces indélébiles qui feront avancer ces quatre personnes d’une famille au bord de l’explosion.
Une famille ordinaire ?! Peut-être pas si banale que ça. Je vous laisse le découvrir.
J’aime cette façon de raconter une histoire où l’auteure commence chaque chapitre, en donnant la parole à chaque personnage, s'exprimant à tour de rôle à la première personne.
Passionnant à lire, j’ai vraiment apprécié cette lecture. C’est surprenant, émouvant et bien écrit. Il y a une touche très délicate dans ce que l’auteure souhaite nous faire passer comme émotion : cette angoisse sous-jacente qui remonte petit à petit à la surface, et dont on devine qu’à un moment de l’histoire, cela va exploser et avoir un impact sur chaque membre de la famille.
Un premier roman fort réussi
L’auteure vient de sortir son second livre La douleur Fantôme sortie le 03.07.2018 que je vais m’empresser de lire.
http://leslecturesdeclaudia.blogspot.fr/2018/03/une-famille-normale.html
Une écriture simple et concise, la dissection d’une cellule familiale composée de quatre personnes, chacune s’exprimant et se découvrant au fil des chapitres, bref une analyse lucide mais néanmoins banale de la complexité des relations parentales et fraternelles depuis la nuit des temps … Pas le livre de l’année mais toutefois à mes yeux une performance honorable …
Cassiopée, Damien, Lucie, Benjamin, une famille normale ! Leur vie de famille est bien réglée mais tout va basculer après la mort de Sophie, la mère de Cassiopée. « Pour quelque chose de nouveau » (p. 158) espérons-le ! Finalement, Une famille normale est un roman ironique vraiment intéressant à découvrir (qu’est-ce qu’une famille normale ?) et Garance Meillon une nouvelle romancière à suivre !
Un petit extrait sur les livres et la lecture : « J’ai frôlé les livres du couloir avant de pousser la porte de sa chambre. Maman aimait beaucoup lire. Elle accumulait les livres, et elle en possédait tellement à la fin de sa vie qu’elle avait renoncé à les ranger correctement. Ils étaient empilés dans tous les sens, et ils avaient tous été lus. Ce n’était pas la bibliothèque proprette d’une érudite mais celle d’une passionnée, d’une folle, d’une femme qui n’avait pas voulu s’arrêter. Certains livres avaient été lus plusieurs fois, ils avaient été aimés jusqu’à ce que leurs pages se cornent et jusqu’à ce que leur couverture s’effrite. […]
Quand je suis passée devant, la bibliothèque elle-même semblait recueillie dans un deuil mêlé d’incompréhension. Ma mère en mourant avait aussi déserté ces livres. Et maintenant, où étaient ces mots qui étaient entrés en elle ? ». (p. 58-59).
https://pativore.wordpress.com/2016/04/29/une-famille-normale-de-garance-meillon/
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