"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Smar ethön smara eman ena (le pigeon, au lieu de s'envoler, regarde le lointain.) Ne cherchez pas quelle peut bien être cette langue aux sonorités enchanteresses, elle n'existe pas. Plus exactement elle n'existait pas avant que Frédéric Werst ne l'invente, elle et son peuple - les Wards - leur histoire et leur littérature. Parce qu'une langue disparaît tous les 15 jours «ce seul fait justifie que la littérature prenne la peine de penser, sinon de compenser une telle perte». Aussi Werst invente t-il sous nos yeux le Wardwesân (lexique et précis de grammaire disponible en fin d'ouvrage) qui est le personnage principal de ce roman. Car il s'agit bien d'un roman, d'une fiction virtuose sur la gestation historique. La fabrication de l'hisoire présentée sous la forme d'une anthologie bilingue wardesân/français, dont on ne peut s'empêcher de consulter sans arrêt la VO. Werst invente les textes fondateurs des Wards puis quitte leur nébuleuse poétique pour donner des récits épiques, des contes populaires et invente toute la geste romanesque de ce peuple tout entier créé par le verbe, c'est à dire la littérature.
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