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Jules Dupuy est médecin-anesthésiste, mais il est aussi médium depuis son enfance. Il a comme autre qualité d'être le collègue de Marine Le Gwen, la fille du commissaire Le Gwen. Lorsqu'une jeune femme assassinée -seuls les morts entrent en communication avec lui- le supplie de retrouvée sa sœur qui a été enlevée, il s'en ouvre à Marine, puis au commissaire. D'abord sceptique, celui-ci se laisse convaincre par quelques révélations du médium et par son opiniâtreté.
Mais aucune disparition n'est signalée et les quelques indications de Jules Dupuy ne sont pas très précises. Une course contre la montre débute alors.
Esprits cartésiens, ne fuyez pas, j'aurais tendance à sourire moi aussi, mais ce roman qui flirte -voire plus- avec l'ésotérisme est très agréable et a le mérite de parler librement et sans vouloir convaincre qui que ce soit de la médiumnité. Ce don est certes un point important du livre qui aborde également la prostitution adolescente. Et comme dans les tomes précédents de cette série avec le commissaire Le Gwen et les lieutenants Michel Le Fur et Marisol Geoffroy, iceux s'effacent au profit de Jules Dupuy et surtout des victimes même si c'est évidemment leur travail largement aidé par les contacts du médium avec les morts, qui permettra de résoudre les affaires.
Françoise Le Mer parle de sujets graves et difficiles, décrit joliment la Bretagne (maintenant, j'ai très envie de visiter Dinan) et construit des intrigues prenantes et des personnages attachants. Pas tous, évidemment, les plus retors ne sont pas particulièrement sympathiques. Le tout donne de bons roman policiers, bien construits, équilibrés, avec des héros et des décors que l'on aime retrouver, qui se lisent avec beaucoup de plaisir, sans temps mort.
Nouvelle enquête pour le duo Le Gwen et Le Fur, finalement peu présents, notamment pour le premier nommé. On suit davantage la lieutenante Marisol Geoffroy mais surtout Marlon Martin et Audrey dans leur difficile apprentissage de la vie de couple et de la liberté. Après un départ un peu lent, la situation se met en place et très vite se corse entre la gentille et un peu naïve Audrey et le retors Marlon. Et comme tout finit par se savoir dans les petites communes, l'identité du tueur-violeur en fait bientôt le tour et les jeunes mariés sont regardés et jugés, ce qu'Audrey, libraire, vit mal. L'auteure pose la question de la réinsertion des ex-détenus, la difficulté de leurs proches, le soupçon permanent, mais aussi de la maltraitance et de la violence que subissent certains enfants et la violence faite aux femmes.
Françoise Le Mer construit habilement son récit, nous baladant gentiment, tissant une toile de laquelle ses héros auront du mal à s'extirper et ne nous épargnant pas quelque surprises qui augmentent notre intérêt et opacifient son intrigue qui, même si j'ai deviné quelques pages avant la fin son dénouement, tient largement la distance. Très bon roman policier, parfois dur par les thèmes qu'il aborde, jamais violent gratuitement.
J'ai découvert le duo de flics Le Gwen et Le Fur avec leur enquête précédente, la dix-neuvième, Autopsie d'un mensonge. Le festin des pierres, logiquement numérotée vingtième enquête confirme tout le bien que j'en pense et même plus tant je n'ai pas pu lâcher mon livre. A peine ouvert, quasiment obligé de le finir, et comme la lecture est aisée, fluide et passionnante, ça va vite. Les enquêteurs se plongent dans le monde mystérieux du paranormal, entre les voyantes, les barreurs de feu, magnétiseurs et rebouteux, sans aucun a priori. Ils découvrent, ne jugent pas, apprennent et retiennent ce qui leur sert pour résoudre les meurtres. Habilement, Françoise Le Mer mêle histoire ancienne et contemporaine, ce n'est pas une nouveauté, elle n'invente rien, mais comme elle le fait très bien, ça apporte un plus indéniable à son roman. On aurait presque envie d'en lire un entier sur Aziliz et ses enfants.
Les flics, eux, piétinent, ne trouvent pas le lien entre les victimes, et l'auteure fait la part belle à la Bretagne et ses légendes et us et à ses personnages les principaux comme les secondaires, son roman est tout sauf ennuyeux. Le rythme n'est pas haletant, ce n'est pas le genre, mais on ne peut pas s'enlever de la tête l’énigme et j'avoue avoir séché.
Un duo de flics qui gagne à être connu, bien sympathique, dans une Bretagne très présente avec une énigme autour du paranormal, des croyances, excellent ! Je n'en dirai pas plus, suspense oblige...
Je découvre le commissaire Le Gwen et le lieutenant Le Fur pour leur dix-neuvième aventure. Mieux vaut tard que jamais. Adage on ne peut plus vrai dans ce cas tant j'ai aimé le duo. Un duo qui se promène dans la Bretagne et dans une intrigue rondement menée et pourtant qui reste très longtemps dans le flou. Pas mal d'histoires secondaires nous sont présentées à nous lecteurs sans que les flics ne les connaissent encore, elles viendront se mêler à l'enquête principale la faisant gonfler, et nous, supputant une terrible et grosse intrigue aux multiples ramifications. Et nous ne sommes pas déçus.
Le décor est beau, la Bretagne est joliment décrite avec en prime quelques brins d'histoire, les personnages principaux se vannent -normal en Bretagne-, les secondaires ont de vraies places. Françoise Le Mer construit son polar diaboliquement, nous donnant des indices, plus qu'aux flics mais en cachant bien son jeu, si bien que je n'ai pas résolu l'énigme avant qu'elle ne me l'explique. Très bien fait, vraiment très plaisant. Je n'irai pas jusqu'à dire que je regrette de ne pas avoir lu les dix-huit enquêtes précédentes -quoique-, mais je suis sur les starting-blocks pour la vingtième...
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