"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
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--- Une envie soudaine d’urban fantasy ? ---
Lorsque j’ai lu le synopsis de Sangs éternels, je me suis dit que ce serait probablement une lecture rafraîchissante et un brin délurée. Et j’avais raison ! Je remercie donc chaleureusement l’auteure d’avoir accepté de m’envoyer un exemplaire papier. Malgré quelques bémols, ce one-shot est un véritable concentré d’humour et d’aventures rocambolesques !
--- Un premier volet porté par une héroïne au fort caractère ---
L’humour que je citais plus haut, on le doit principalement à Ismérie qui prête sa voix à la saga. Je définirai cette dernière comme étant une femme libérée. Danseuse de cabaret accomplie, elle n’hésite pas à mordre ceux qui la contrarient (au figuré) et ceux qui l’attirent (littéralement). Ses répliques bien senties m’ont fait sourire à plusieurs reprises et, contre toute attente, ses bleus à l’âme m’ont attendrie. Voilà donc le genre d’héroïne que l’on prend plaisir à suivre !
Cependant, comme dans tout roman écrit à la première personne, les personnages secondaires sont rarement fouillés. Durant ma lecture, j’avais l’impression que les vampires se ressemblaient tous, si l’on excepte Eiirin, bien sûr…
Qui est Eiirin ? Eh bien, c’est le parfait cliché du vampire autoritaire, mais néanmoins bienveillant. Un stéréotype que l’on retrouve dans la plupart des sagas de fantasy urbaine et que Florence Barnaud assume complètement. Pour autant, j’avoue avoir eu beaucoup de mal avec ce personnage, car il m’a semblé trop lisse et peu crédible.
--- Je ne m’attarderai pas sur la romance… ---
…qui s’est révélée trop prépondérante à mon goût. D’ailleurs, par bien des aspects, Sangs éternels s’apparente davantage à une romance paranormale, et ce n’est clairement pas ma tasse de thé.
--- Une intrigue linéaire, mais… ---
Si j’ai apprécié ma lecture, c’est avant tout parce qu’elle m’a fait sourire. Du reste, le scénario m’a paru un peu simpliste. Les rebondissements surviennent les uns après les autres de façon très linéaire, ce qui m’a permis de les appréhender – trop ? – facilement. Bref, rien de très original… si ce n’est le cadre dans lequel s’inscrit l’histoire.
En effet, l’auteure a développé une idée selon laquelle vampires et humains sont alliés, les premiers effectuant des analyses sanguines pour les seconds en échange d’un repas digne de ce nom. Mieux encore, la communauté vampirique semble s’investir pour une industrie agroalimentaire et pharmaceutique de meilleure qualité. Une première pour de l’urban fantasy, non ?
--- Dernier point : la plume ---
Comme il a été auto-édité, ce livre n’a pas bénéficié des corrections d’une équipe professionnelle. Et, d’une certaine façon, cela s’en ressent. La plume de Florence Barnaud est agréablement mordante, néanmoins le texte souffre de multiples répétitions. Résultat : l’ensemble manque de fluidité, mais il est toujours possible de régler ce problème.
Romance très girly qui convient à tous les âges car plusieurs axes de lectures possibles (romance, écologie). L'écriture de Florence est très agréable et je suis contente qu'elle m'ait permis de lire son livre.
Tout est dit dans le résumé, après c'est à vous de voir mais si vous aimez les histoires à la Buffy contre les vampires ou bien Vampires Diairies, vous allez l'aimer.
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