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Une superbe fable politique qui revisite "la ferme des animaux" de George Orwell, c'est d'un graphisme sublimissime et l'adaptation scénaristique est d'une force incroyable.
Ça prend aux tripes, c'est d'une puissance inouïe, quand l'intelligence et la non violence tente de s'opposer à la tyrannie.
Une véritable réussite !
L'hiver prend fin au château et les évènements à l'issue du tome deux (je ne vous en dirais pas plus) ont marqué tous les esprits. Miss B est en proie aux doutes. Est-elle la bonne personne pour mener à bien ce combat ? Comment ne pas tomber dans les travers de la violence ? Comment combattre avec des fleurs et faire accepter à Silvio (le Président sanguinaire ) un vote pour élire un nouveau dirigeant sans tomber dans autre piège ?
Orwell, l'auteur de "la ferme des animaux" (1945,) dénonçait dans son roman tous les régimes autoritaires et totalitaires. Dans cette "adaptation", son esprit est bel et bien présent, tout comme celui de Martin Luther King et de sa Révolution non violente de 1964. Xavier Dorison, comme à chaque scénario, nous embarque totalement dans ce récit. On tourne les pages une à un, sans que l'on puisse s'en détacher ou même s'arrêter. Le cliffhanger, à la fin de ce troisième et avant-dernier tome, augure une fin en apothéose. Côté dessin que dire... Le graphisme de Félix Delep est tout simplement hypnotisant.
Plus qu'un tome et j'ai hâte. Je suis totalement fan de cette série. Je voudrais déjà être propulsé dans le temps pour découvrir le dénouement.
Librement inspirée de « La Ferme des animaux », « Le château des animaux » est une réussite. Dans un château abandonné par les humains, les animaux sont libres et égaux. Enfin, pas vraiment ! Comme dans toute société, certains se croient légèrement, voire beaucoup, au-dessus des autres et les privilèges ne sont pas distribués de manière égalitaire. Jusqu’à ce que les opprimés décident de se révolter. Dans cette BD, il y a des héros et des méchants, des privilégiés et des opprimés, de la solidarité et de l’égoïsme ! Toutes ces thématiques « humaines » transposées dans un monde animal fictif et c’est vraiment bien vu ! C’est également illustré de manière pertinente avec des couleurs parfois sombres, parfois lumineuses qui accompagnent parfaitement le propos. J’ai beaucoup aimé !
Voici enfin le volume 3 tant attendu de cette série qui, si tu ne la connais pas, revisite "La ferme des animaux" de George Orwell.
Une série prévu en 4 volumes et qui me semble incontournable. Pourquoi ?
D'abord pour un récit qui rend hommage à un roman de 1945 et qui, revisité à la sauce Dorison, n'a pas pris une ride. Ce n'est pas pour autant une adaptation. Xavier Dorison nous conte la vie d'une ferme tenue de main de muscles par Silvio, le taureau, bien aidé par sa milice de chiens. Tous les autres animaux, tenus de travailler dur pour le dictateur, vont entamer une résistance menée par Miss Bengalore qui prône une non-violence qui peine à s'imposer, un récit politique moderne et inspirant.
Ensuite évidemment pour le dessin vivant et dynamique de Félix Delep, qui débutait dans la BD avec le tome 1, et qui réalise la prouesse de rendre profondément humains toutes ces bêtes, qu'elles soient à plumes ou à poils. On oublie alors très vite que ce conte politique met en scène des rats, des lapins et des poules... Leurs espoirs sont les nôtres, leurs aspirations aussi, leurs doutes d'autant plus.
L'osmose est parfaite et le récit prend tout son sens. Dans ce tome 3, la révolte s'organise et cherche le meilleur moyen de s'exprimer pacifiquement. Par le refus de travailler peut-être, tel Bartleby..., en maniant l'humour et la dérision aussi, avec courage et désir de liberté toujours.
J'espère t'avoir convaincu, si tu ne l'étais pas déjà, que passer à côté de cette série est inconcevable. Elle est d'une modernité impressionnante et chaque réflexion, qu'elle vienne d'un chien ou d'un chat, alimentera la tienne. Brillant.
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