"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Revoilà Miss Bengalore et son équipe de résistants ! Apres une révolution non violente avortée, l'heure est à la remobilisation pour les animaux.
Ce tome nous propose une étape nécessaire dans cette "guerre" que se mènent les habitants du château.
En effet, nous allons prendre le temps de la réflexion, car l'heure est à la stratégie.
D'un côté, nous observons Miss B et Azelar a l'œuvre dans la grange afin d'affiner leur résistance.
Et de l'autre nous découvrons plus clairement les mécanismes politiques dont fait usage Silvio pour manipuler son peuple et les assouvir toujours plus.
Apres 2 albums de haute volée, le soufflé ne retombe pas et cette adaptation de la ferme des animaux de George Orwell est une des meilleures adaptations que j'ai pu lire !
Graphiquement, je suis toujours émerveillé devant les planches de Delep. Son trait nous propose des animaux réalistes et très expressifs et ses couleurs sont envoûtantes de quoi nous offrir une fois encore une superbe expérience de lecture !
En bref, Delep et Dorison poursuivent leurs sans faute et se dirigent tout droit faire une série tout bonnement parfaite !
Une superbe fable politique qui revisite "la ferme des animaux" de George Orwell, c'est d'un graphisme sublimissime et l'adaptation scénaristique est d'une force incroyable.
Ça prend aux tripes, c'est d'une puissance inouïe, quand l'intelligence et la non violence tente de s'opposer à la tyrannie.
Une véritable réussite !
L'hiver prend fin au château et les évènements à l'issue du tome deux (je ne vous en dirais pas plus) ont marqué tous les esprits. Miss B est en proie aux doutes. Est-elle la bonne personne pour mener à bien ce combat ? Comment ne pas tomber dans les travers de la violence ? Comment combattre avec des fleurs et faire accepter à Silvio (le Président sanguinaire ) un vote pour élire un nouveau dirigeant sans tomber dans autre piège ?
Orwell, l'auteur de "la ferme des animaux" (1945,) dénonçait dans son roman tous les régimes autoritaires et totalitaires. Dans cette "adaptation", son esprit est bel et bien présent, tout comme celui de Martin Luther King et de sa Révolution non violente de 1964. Xavier Dorison, comme à chaque scénario, nous embarque totalement dans ce récit. On tourne les pages une à un, sans que l'on puisse s'en détacher ou même s'arrêter. Le cliffhanger, à la fin de ce troisième et avant-dernier tome, augure une fin en apothéose. Côté dessin que dire... Le graphisme de Félix Delep est tout simplement hypnotisant.
Plus qu'un tome et j'ai hâte. Je suis totalement fan de cette série. Je voudrais déjà être propulsé dans le temps pour découvrir le dénouement.
Librement inspirée de « La Ferme des animaux », « Le château des animaux » est une réussite. Dans un château abandonné par les humains, les animaux sont libres et égaux. Enfin, pas vraiment ! Comme dans toute société, certains se croient légèrement, voire beaucoup, au-dessus des autres et les privilèges ne sont pas distribués de manière égalitaire. Jusqu’à ce que les opprimés décident de se révolter. Dans cette BD, il y a des héros et des méchants, des privilégiés et des opprimés, de la solidarité et de l’égoïsme ! Toutes ces thématiques « humaines » transposées dans un monde animal fictif et c’est vraiment bien vu ! C’est également illustré de manière pertinente avec des couleurs parfois sombres, parfois lumineuses qui accompagnent parfaitement le propos. J’ai beaucoup aimé !
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