Issue d'une famille kabyle de onze enfants, Fat a eu beaucoup de mal à apprendre la langue française. Elle a découvert, en école primaire, la langue à travers « Oui-Oui », le petit personnage à tête sur ressort et avec lui un monde de rêve parfait, l'imagination n'ayant aucune limite. L'écriture ...
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Issue d'une famille kabyle de onze enfants, Fat a eu beaucoup de mal à apprendre la langue française. Elle a découvert, en école primaire, la langue à travers « Oui-Oui », le petit personnage à tête sur ressort et avec lui un monde de rêve parfait, l'imagination n'ayant aucune limite. L'écriture de petites histoires s'est imposée naturellement. À l'adolescence, c'est vers « Harlequin » et les histoires d'amour que sa lecture l'a emmenée. Elle y trouvait des sentiments qu'elle ne connaissait pas, et pareillement, l'écriture s'est imposée, cette fois-ci non plus pour elle seule, mais aussi pour ses trois surs à qui elle faisait lire, chaque jour, les chapitres qu'elle écrivait comme dans une série télévisée. Toujours à cette époque, un professeur de français au collège, madame Texier, avait lu à toute la classe sa copie dont le thème était d'imaginer « le coup de tête de Lison ». Fat eut ainsi son premier succès et les encouragements de son professeur à continuer son écriture.