Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Ce second tome nous ramène en 1909 dans ce Paris de la belle époque où se croisent humains et créatures magiques. Willem vient conclure ici un diptyque qui adapte le premier roman de la trilogie du Paris des merveilles.
Ayant lu et adoré les livres, autant vous dire que j'attendais de pied ferme cet album. Et verdict... le charme a une fois encore opéré.
J'ai adoré me perdre à nouveau dans ces magnifiques décors qu'ils soient Parisiens ou d'outre-monde autant que je me suis amusé de la relation entre griffons et mademoiselle de Saint Gilles. Je me suis régalé devant ce scénario riche et bien ficelé mêlant habilement enquête, action et moult magie.
Grâce a cette belle et fidèle adaptation, Willem prolonge avec brio la magie des romans de Pevel !
En bref, voilà une parenthèse enchantée, presque onirique, qui emportera petits et grands lecteurs avides de mystères et de merveilles.
Paris, 1909. Louis Griffont, mage et enquêteur à ses heures perdues, se remet doucement de l'affrontement avec Lyssandre et ses gargouilles qui l'a laissé sur le carreau. Celle-ci compte poursuivre sa quête de vengeance et doit pour cela trouver la dernière licorne de cristal...
Voici la suite des adaptations du Paris des Merveilles de Pierre Pevel. On y retrouve le Paris des années folles, version magie ! Dans un univers inventif, riche, on retrouve avec joie ce polar atypique. A la sortie du tome précédent, j'avais parlé d'un combo Harry Potter/Brigades du Tigre... et ça marche !
On y croise d'ailleurs le commissaire Valentin et ses collègues Pujol et Terrasson. Mais c'est Griffont qui mène l'enquête, aidé par la divine Isabel, fée déchue et cambrioleuse hors-pair. Etienne Willem parvient à donner vie à ce monde magique peuplé de créatures étranges tout en nous maintenant dans un récit d'enquête plutôt captivant.
Les amateurs d'histoires fantasy orientées steampunk seront comblés par ce Paris des Merveilles qui devrait nous combler encore pour 4 tomes !
&PEVEL
Tout comme dans « Les Artilleuses », nous avons ici une adaptation en BD d’un autre roman de Pierre Pevel « Les enchantements d’Ambremer »
Avec cet opus initial, nous sommes dans le Paris des années 1900, un Paris ni tout à fait le nôtre, ni tout à fait un autre car la découverte, un siècle plutôt, de l’Outremonde a changé le cours de l’histoire. Nous sommes à la Belle Epoque, les hommes et les peuples féeriques (elfes, gnomes, dragons, ogres et autres) vivent ensemble en plus ou moins bonne harmonie.
Dans ce premier tome, trois intrigues se superposent.
Tout d’abord une fée renégate qui se fait appeler, entre autre, la Baronne de Saint-Gil ou Lady Griffins , cambrioleuse de haute volée, refait surface. Elle a dérobé pour Ruycours une broche et des lettres qui pourraient mettre à mal les relations diplomatiques entre la France et la Russie. Mais elle sent que Ruycours ne joue pas franc jeu et gagne du temps pour la payer, alors elle va s’introduire chez lui et, faute de mieux, lui dérober un coffret qui va mettre à ses trousses les gardes de la reine maléfique.
Ensuite, Louis Denizart Hippolyte Griffont, mage et gentleman va accepter d’aller emprunter un livre énigmatique à la bibliothèque d’Ambremer pour le compte de son amie la Comtesse de Brescieux. Mais il s’interroge . Pourquoi n’agit-elle pas par elle-même ? Quel but poursuit-elle en agissant ainsi ?
Griffont devra également démasquer un tricheur usant de magie pour écumer un élégant cercle parisien et retrouver celui qui lui a vendu l’objet enchanté.
Toutes les pièces sont en place pour cette affaire d’Etat impliquant l’Outremonde.
C’est avec brio et dynamisme que le dessin de Willem parvient à retranscrire l’originalité et la folie de cette histoire rythmée et entrainante. Et c’est toujours avec autant de générosité en séance de dédicace que Willem enchante ses lecteurs.
Ce premier tome refermé, nous n’avons qu’une envie, découvrir la suite.
Pour situer l’histoire, nous sommes en 1911 dans le Paris des Merveilles où se côtoient les hommes et les peuples merveilleux : fées, enchanteurs, gnomes et même dragons. Les portes sont ouvertes entre ces mondes que chacun peut emprunter librement. C’est le Paris des Brigades du Tigre et de celles des Affaires Féeriques. C’est dans ce Paris que les Artilleuses, recherchées par toutes les polices d’Europe, font leur retour. Ces trois jeunes femmes : Miss Winchester, Lady Remington et Mam’zelle Gatlin, pour renflouer leurs caisses, ont accepté de voler « La Sigillaire », déposée dans un coffre de la Banque de Paris. Elles vont à nouveau faire parler la poudre, mais le vol de cette mystérieuse relique leur vaut d’être pourchassées par les Brigades du Tigre et par les redoutables services secrets du Kaiser… Une mise au vert s’impose.
Ce récit qui mêle histoire d’espionnage et fantasy ouvre une multitude de possibles plus ou moins burlesques qui font le bonheur du lecteur après avoir fait, je pense, celui du dessinateur Etienne Willem.
Le magnifique graphisme d’Etienne Willem au trait fin, tout en rondeurs , nous plonge dans des scènes humoristiques et sensuelles avec même quelques planches coquines qui nous rappellent que la séduction fait aussi partie du jeu. La mise en couleurs est lumineuse et parfaite.
Pour avoir eu la chance d’échanger avec Etienne Willem lors d’une séance de dédicace, je peux dire qu’il est à lui seul un véritable personnage, solaire et d’une grande générosité pour ses lecteurs, qu’il comble par de magnifiques dédicaces.
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