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Hamlet n'aspire qu'à une chose : être une collégienne lambda. Mais lorsqu'on porte un tel prénom, que ses parents sont des spécialistes de Shakespeare qui vivent un peu trop leur passion (jusqu'au menu des repas familiaux!), pas évident. Lorsqu'en plus sa petite sœur de 7 ans, surdouée, vient suivre des cours dans son collège, Hamlet aimerait bien que tout cela soit juste un cauchemar... Mais ce n'est pas le cas, il faudra donc bien qu'elle se débrouille avec son encombrante famille, ainsi qu'avec l'indifférence du garçon qui fait battre son cœur, le trop d'intérêt soudain de son meilleur ami, des pestes qui instrumentalisent sa petite sœur, son don pour lire Shakespeare, et de petits cochons en origami (Hamlet est surnommé « Ham », c'est-à-dire « jambon ») qui font régulièrement leur apparition dans son casier...
Le ton est léger et drôle, et on ne s'ennuie pas, même si les péripéties de base ne sont pas très originales : les premières amourettes, les conflits avec la famille, les normes du collège.... Les personnages (les principaux du moins) sont bien campés, et l'exagération s'arrête avant le stéréotype.
Un extrait : « Quand je suis née, Hamlet était leur pièce préférée à tous les deux. Ils ont trouvé trop morbide de m'appeler Ophélie, la compagne suicidaire de Hamlet. C'est comme ça que je me suis vue affublée non seulement d'un nom de garçon, mais en plus, de celui d'un prince danois tragique qui parlait aux crânes et avait un faible pour sa mère. »
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