Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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Une bonne histoire de dragons, enfin !
Moi qui n’avais qu’une envie – oublier ma déception suite à ma dernière lecture, Les Oubliés (tome 2) de Léna Jomahé –, j’ai été gracieusement servie avec Les Dragons de la Cité Rouge ! Pourquoi ai-je choisi ce livre, en particulier ? Essentiellement parce qu’une autre trilogie d’Erik Wietzel, Elamia, m’avait laissé un très bon souvenir.
Ce qui m’a tout d’abord séduite, dans Les dragons de la cité rouge, ce sont les petites touches d’originalité imaginées par l’auteur : la présence de la succube Shen Sey, les décisions changeantes d’Alec – alors que l’on sait très bien, qu’au fond, c’est un chevalier au cœur noble… ou presque – et, surtout, la compagnie d’Arkan. Bien entendu, mon personnage favori ne pouvait être que le dragon qui, pour une fois, n’est pas rongé par la rancœur ni par la haine, mais plein de sagesse.
Puis, il faut l’avouer, Erik Wietzel gère d’une main de maître les différents rythmes de son récit. Omniprésente tout au long de l’histoire, l’action sait en effet laisser place à des moments plus paisibles et riches en informations. Et bien que j’aie trouvé certains passages étranges – notamment, la poursuite de l’orc et le combat avec les elfes –, j’ai apprécié de découvrir le passé de chaque personnage, en particulier ce qui a mené Alec à se lier d’amitié avec Arkan.
Un dénouement sans surprise, mais qui comble toutes les attentes
A contrario, la fin est attendue. Des dragons, une épée maléfique et un royaume à sauver : des valeurs sûres qui, de ce fait, n’ont pas créé la surprise. Bref, ce qui a démarré de façon un peu inhabituelle a finalement retrouvé les sentiers battus de la classic fantasy. Une lecture efficace que l’on dévore avec plaisir, mais que l’on parvient à refermer sans trop de difficultés lorsque vient la fin. Typiquement ce dont j’avais besoin ! Je me sens néanmoins obligée de le souligner : gare aux quelques fautes d’orthographe disséminées ici et là.
En conclusion, si vous aimez les grandes histoires d’heroic fantasy qui ont su faire la renommée du genre, Erik Wietzel est fait pour vous, à n’en pas douter !
Beaucoup d'action, mais des personnages un peu superficiels.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
Chacune des deux demeures dont il sera question est représentée dans le sablier et le lecteur sait d'entrée de jeu qu'il faudra retourner le livre pour découvrir la vérité. Pour comprendre l'enquête menée en 1939, on a besoin de se référer aux indices présents dans la première histoire... un véritable puzzle, d'un incroyable tour de force
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