Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
Je tenais tout d'abord à remercier Babelio et les éditions de la Martinière pour m'avoir permis de lire ce roman. J'avoue être tombée sur ce livre par pur hasard : je ne connaissais jusqu'alors ni l'auteur ni même le sujet. Mais ce titre aussi fascinant qu'effrayant, semblant dévoiler une troublante vérité, Il ne nous reste que la violence, m'a tout de suite intrigué. Car oui, dans notre monde où la violence semble être la première des réponses, on peut se dire, comme l'ouvrier en colère qui s'exprime au début du roman, qu'il ne nous reste, finalement, que la violence. Bien triste constat du monde...
Il ne nous reste que la violence est un roman plein de rage, plein d'une colère qui n'est aucunement endiguée. Les personnages laissent libre cours à leurs pulsions violentes et primaires. On est très vite horrifié par le personnage principal qui, après avoir gouté à la violence, ne va pouvoir s'en détacher...
Il ne nous reste que la violence est un roman noir, glaçant. Mais ce qui est profondément glaçant, c'est que nous percevons une part de vérité dans ce roman, comme l'écho de la sombre réalité qui est la nôtre. Eric Lange aborde donc dans son roman un sujet criant de vérité, une réalité cachée de nos vies, sans fards ni paillettes.
Néanmoins, je ne sais pas, quelque chose n'a pas fonctionné entre ce livre et moi, et je pense que c'est en grande partie dû à l'écriture de l'auteur. Pourtant, son écriture est simple et efficace, exactement comme je les aime d'habitude. Mais j'ai trouvé qu'il manquait encore de la puissance pour que le style soit percutant. Il manquait la violence de l'écriture pour donner au roman une impulsion, une portée.
Ce roman se lit avec une grande facilité. Or, pour moi, tout le problème est là : ce livre ne devrait pas être facile à lire. Pas avec un tel sujet. J'aurai dû être révulsée à chaque page, mais ça n'a pas été (toujours) le cas. Mon avis reste donc finalement mitigé.
http://attrape-mots.blogspot.fr/2017/06/mon-avis-sur.html
Dans un monde régit par les multinationales, où les êtres humains ne sont plus considérés que comme des chiffres, des variables d'ajustement, quel recours reste-t-il à celui qui va tout perdre, son travail et le semblant d'existence qu'il a pu se créer ? Eric Lange nous livre ce qui pourrait être sa réponse dans ce court roman noir, glaçant tant il est réaliste.
Pendant une année, entre septembre 2000 et septembre 2001, un animateur radio va nous faire partager les moments importants de son quotidien. Trentenaire parisien tout ce qu'il y a de plus normal, son existence va basculer le jour où il va prendre conscience de la précarité de sa situation...
Ecrit à la première personne, ce récit bluffant, réaliste et sans complaisance pour le monde actuel, nous plonge au cœur de l'âme humaine et nous fait prendre conscience des mécanismes de survie dans nos sociétés modernes dites civilisées. Avec son "héros" amoral et glaçant (qui pourrait très bien être un collègue, un voisin ou un ami), ses courts chapitres et son style percutant, Il ne nous reste que la violence m'a happée dès les premières lignes. Je l'ai dévoré d'une traite, incapable de lâcher le roman avant la fin, et quelle fin ! Rien que d'y penser, j'en frissonne encore. Ce roman m'a fait une très forte impression, je ne suis pas prête de l'oublier, d'autant plus que les nouvelles quotidiennes - françaises ou internationales - ne peuvent que me le rappeler en permanence... Ne passez pas à côté de cette lecture, ce serait vraiment dommage !
https://andree-la-papivore.blogspot.fr/2017/04/il-ne-nous-reste-que-la-violence-deric.html
Journaliste, envoyé spécial ayant couvert de nombreux conflits, Tom Harlem se retrouve au chômage après un magistral "pétage de plombs". A court d'argent, il est contraint d'accepter un contrat d'enquêteur privé pour un cabinet d'avocats ; sa mission est de retrouver sous deux semaines Émilie de Laferrière, une jeune et riche héritière qui a mystérieusement disparu à Bangkok. Disposant de contacts dans le monde entier et de bonnes méthodes d'investigation, Tom semble être l'homme idéal pour mener à bien cette mission en toute discrétion. Le voilà donc parti aux quatre coins du monde, enchaînant maigres indices et décalages horaires pour retrouver une jeune femme qui semble avoir totalement disparu de la surface du globe...
Le style de l'auteur est fluide et très agréable à lire. L'enquête se déroule sans temps morts, les rebondissements sont nombreux et le suspense est bien entretenu. Il y a de l'action, un complot, de la haute technologie et des rencontres improbables, le tout dans un dépaysement total. C'est simple, ce thriller nous fait voyager dans des destinations de rêve, mais hors des sentiers battus, à la rencontre de la misère et de la violence qui se cachent derrière les décors de cartes postales... Les personnages sont bien croqués, j'ai beaucoup aimé le héros, légèrement cynique et désabusé, qui fera son maximum pour retrouver la jeune femme en danger. Malgré quelques facilités, j'ai adoré ce thriller de la première à la dernière ligne. Vu le thème abordé et la fin ouverte, j'espère qu'il s'agit du premier opus d'une série... il y a en effet beaucoup de potentiel avec un tel sauveteur de touristes !
Par réflexe de lecteur compulsif, j'ai la manie de classer mes lectures et leurs héros par genre dans un rayonnage virtuel de ma bibliothèque encéphalique. Et dans mes circonvolutions, je dois dire que le livre d'Eric Lange se trouve coincé entre un Corto Maltese et des bouquins de Jean van Hamme En effet, il y a dans « le sauveteur de touriste » des fragrances de ces deux univers …..Je m'explique : Il existe des héros qui se définissent non pas par l'action (N'est pas James Bond qui veut) mais par les personnages secondaires qu'ils rencontrent (au risque d'être moins captivant que Miss Moneypenny ). Tom Harlem le héros d'Eric Lange est de ceux-là. Dans son enquête autour du monde (4 continents – 9 pays différents), ce Phileas Fogg de la génération Y, va trouver sur sa route des complices « haut en couleur ». Ainsi il vous sera difficile d'oublier Phô et Mhô, un individu bicéphale et hacker de génie ou Rajiv, le flic Hindou intègre jusqu'au dénuement…..Quant à moi, je suis hanté par le Sâdhu, accompagnateur d'âmes perdues, dans un mouroir de Goa. Lire le roman d'Eric Lange, c'est un peu comme retrouver dans un grenier ce jouet : « le View Master » ……vous savez, ce petit boitier en plastique de couleur qui ressemblait à des jumelles et qui permettait de visualiser des images grâce à des petits disques cartonnés où se trouvaient des diapositives miniatures ……A chaque « CLIC », un nouveau paysage, une nouvelle ambiance, une nouvelle rencontre ……l'habilité de l'auteur c'est d'avoir relié ce diaporama avec une intrigue qui fait « Mouche » et dont j'ai l'outrecuidance de résumer ainsi :
UN RÊVE DE STEVE JOBS MIS A MAL PAR LA TÉNACITÉ D'UN BON SAMARITAIN. Mais derrière les mots d'Eric Lange, on perçoit l'écrivain-voyageur, le journaliste-animateur de l'émission radio « Allô la Planète » qui écoute, aux travers les témoignages des auditeurs, les pulsations de notre monde et le tout lui inspire des réflexions qu'il n'hésite pas à saupoudrer dans son livre……Bref le roman d'Eric Lange, j'aurais pu l'entendre dans un bar glauque, noyé d'odeurs de shit et d'alcools …une histoire racontée par un vieux baroudeur, sosie de Bernard Lavilliers, qui durant l'espace d'un enchantement, m'aurait intrigué, fait voyager puis réfléchir….. Franchement vous demandez quoi de plus ???!!
Critique rédigée par Alain N.
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