Nous sommes en 2020. Dans le contexte d’un réchauffement planétaire qui a atteint un niveau alarmant, les deux héros, Larsen et Mireille, sont professionnellement engagés l’un et l’autre au cœur de la lutte livrée au changement climatique. Or, les voies qu’ils ont choisies, si elles semblent parallèles, risquent fort de devenir conflictuelles. C’est qu’il existe une étonnante diversité des acteurs engagés sur ce terrain et l’un des mérites du roman est de nous la faire découvrir : ce sont des ONG qui cherchent à préserver leur indépendance sans être sûres d’y parvenir, des associations qui voudraient bien assurer leur influence grâce à des alliances, ou des groupes de pression qui ne disent par leur nom et qui veulent préserver le statu quo actuel… Cela entraîne des rivalités inévitables.
Il s’ensuit pour Larsen et Mireille une série de péripéties qui, de Genève à Beijing en passant par Port-au-Prince, jalonnent l’intrigue. Jusqu’au résultat final où l’on voit surgir la possibilité d’un compromis qui concilie des positions à première vue divergentes. Entre la vision radicale des « purs » qui veulent tout changer tout de suite et le laisser-aller permissif des laxistes, une voie s’ouvre qui permet d’espérer sauver la Terre du danger mortel qui la guette.
Planète en péril n’est pas un roman ordinaire. On n’y trouve ni sang, ni sexe, ni complot terroriste. Pas de sueurs froides, donc, mais une lecture qui invite – par-delà la fiction – à mieux saisir le problème de la protection de l’environnement et ses enjeux.
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