"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Cet ouvrage érudit nécessite un temps d’adaptation pour entrer dans le sujet, mais à partir du moment où les exemples sont analysés, la compréhension s'affine.
Afin de donner une définition claire des termes concernant la projection de soi, l’autobiographie et l’autofiction (mot né en 1977, officialisé en 1982-84) et d’en préciser l’évolution, l’autrice étudie en parallèle écrivains et écrivaines qui ont, d’une manière ou d’une autre, utilisé les médias (écrans télé-visuels (photographie et télévision)), cinématographiques ou documentaires (films ou émissions) pour créer une image d’eux ou d’elles-mêmes en lien avec leurs œuvres.
Depuis la seconde moitié du XXe siècle principalement jusqu’à nos jours, cette notion a progressé entre un effet (assumé ou non) de réel et un jeu identitaire complexe. Ce qui relevait auparavant du pacte d’un « moi unifié » (contraint par des règles de sincérité, au langage cohérent, qui fixe la mémoire) s’affiche aujourd’hui comme un exposé fragmentaire instable et parfois fantasmé, incarnant de multiples facettes.
J'ai apprécié cette analyse pratiquée sur des exemples concrets et contemporains.
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