Quelle narration ! Une langue parfaite et maitrisée, jouant sur les registres de la tragédie et de la poésie, subtile et pourtant parfois violente.
Drôle de manière, souvent acrobatique, de distiller les éléments de l'intrigue, alternat es points de vue, les apartés. On s'y perd un peu avant d'être emportés par le récit du "Démiurge", essayant de comprendre comment se noue le drame...
Étonnant et détonant ! Parce que c'est un roman presque immobile et qui pourtant maintient la tension, ressemblant par moments à un roman noir (ambiance façon omerta) avec règlements de comptes sur fond de vol d'objets d'art (qu'est devenue la collection de Monte Cassino ?).
Un très bon roman !
Ce livre ne raconte pas grand chose, à part des relations entre des jeunes ados qui traînaillent sans rien faire de leur journée, et qui tentent de jouer aux grands, de draguer, de se battre.
Franchement, c’est d’un rare désintérêt.
Outre que l’histoire n’apporte rien, l’auteur choisit d’écrire l’ensemble du roman dans un langage parlé à outrance, peut-être pour que l’on comprenne bien qu’il s’agit de « jeuns » et pour faire entrer le lecteur dans l’univers du roman.
Quoiqu’il en soit, cela ne marche pas. Il est très difficile d’entrer dans l’univers, et le style trop parlé donne plutôt envie d’en sortir.
En plus, en utilisant le discours direct de manière systématique, sans jamais utiliser les classiques guillemets permettant de comprendre qui s’exprime, l’effet de style choisi agace, et au lieu d’admirer la particularité de la narration et l’effort stylistique, c’est une déception grandissante qui s’installe, et la difficulté à entrer dans l’histoire se fait impossibilité.
On n’arrive à s’intéresser ni à l’histoire, ni aux personnages – qui n’ont rien d’attachants -, ni au style. Bref, à rien.
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