"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans ce troisième opus de la saga "Les chevaliers de la couronne" on plonge plusieurs années après le premier tome. Les personnages sont mieux construit que les autres couples, bien plus attachants et sympathique, de très bonne joute entre les protagonistes William et Sarah. Une bonne intrigue, du suspense et de la passion. Le meilleur de cette saga même si le schéma est le même que les autres opus.
"— Je n'ai nul besoin qu'on me dicte ma conduite, répliqua-t-elle, bien décidée à se montrer contrariante. Et puis en quoi cela te regarde-t-il désormais?
— A quoi bon se rendre malade en jeûnant?
— Pourquoi as-tu pris la peine de venir me sauver? N'étais-tu donc pas heureux qu'Aryseeth t'ait débarrassé de moi ?
Elle le provoquait sciemment, trouvant injuste d'être la seule en colère. Elle ne s'attendait pas, toutefois, à ce qu'il empoigne le devant de sa toilette et la force à se remettre debout.
— Cesse cette comédie, gronda-t-il. Soit tu manges de ton plein gré, soit je te gave.
Cette fois, Sarah sentit la colère lui ravager le cœur. Comment osait-il ?
— Va au..., commença-t-elle à crier.
Mais l'insanité qu'elle s'apprêtait à lui cracher à la figure resta bloquée dans sa gorge. Elle lâcha prise.
— Laisse-moi en paix, William, murmura-t-elle. C'est tout ce que je te demande. Laisse-moi en paix.
— Je te laisserai en paix quand tu ne seras plus ma femme. D'ici là, tu me dois encore obéissance."
Second opus de la saga "Les chevaliers de la couronne", chaque tome est indépendant, on retrouve le même schéma que le précédent une épouse croyant que son bien aimé est mort ou disparu. Des personnages, blessé, dans cette romance historique où on se retrouve mieux dans le contexte. Quelques twist plot. Un final un peu bâclé.
"Quelque chose dans sa voix la retint. Elle ravala sa colère et ferma les yeux pour ne pas entendre le ton grave et mortel.
Seigneur, qu'avait-elle fait pour provoquer cette attaque de sa part ? Un murmure venu du plus profond de son âme lui apporta la réponse. Elle avait commis l'adultère et lui avait ensuite menti. Comment pouvait-elle attendre autre chose de lui que de la colère et du dégoût ?"
"Elizabeth gémit une nouvelle fois derrière le rideau, coupant brusquement la phrase de Guy. Tétanisé, celui-ci regarda la vieille femme d'un air désemparé. Gertrude lui montra son tablier couvert de sang avant d'aller reprendre place au pied du lit.
— Parce que, milord, la plupart des hommes tournent de « l'œil dans ces moments-là. C'est pour cela que nous leur interdisons l'entrée de nos chambres.
Guy ne comprenait décidément plus rien du tout, et ce commentaire ne faisait qu'ajouter à sa confusion. Tendant la main, il prit celle Elizabeth, qui dépassait de sous le rideau.
— Je ne comprends pas, souffla-t-il. Comment pourrais-je ne pas vouloir être au chevet de ma femme?
— Parce qu'elle est en train d'accoucher, milord"
Premier opus de la saga de Denise Lynn "Les chevaliers de la couronne", une romance historique qui se déroule entre Poitier en 1169 et l’Angleterre sous le règne du Roi Henry et de la Reine Aliénor. Un contexte historique peu évident a se retrouver chronologiquement. Les personnages sont attachants, sympathique et courageux, nous suivons donc Hugh de Ryebourne et Adrienna dans une histoire fluide et agréable, les sentiments sont très vite découvert, tout s'enchaine rapidement dans l'intrigue aussi. Une lecture agréable et de la sensualité.
Historique, Douleurs, Passion, Chevalerie, France.
"Adrienna de Hallison tremblait d'impatience, de peur et d'un désir si intense qu'elle était certaine de mourir. Elle voulait plus que son regard. Elle voulait son souffle sur son cou, ses lèvres contre les siennes. Ses seins se tendaient contre le corsage de sa robe, cherchant sa caresse, désirant ardemment le contact de ses mains.
Sous les couches serrées de lin et de soie qui dissimulaient son corps, sa peau picotait. Le feu et la glace couraient dans ses veines. Elle pria pour ne pas révéler son désir en rougissant. À sa grande consternation, la chaleur emplit ses joues. Elle étudia la table richement garnie devant elle, espérant lui cacher son visage enflammé."
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