"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Ce troisième tome de cette série originale retrace une partie des dernières années de Nostradamus, alors qu'il est au service de la Reine de France, suite au décès lors d'une joute du Roi.
Le scénario est assez imprécis dans les premières pages. L'histoire paraît un peu brouillonne jusqu'à la moitié de l'album, mais Nostradamus se révèle être un homme plein de ressources. En effet, jusqu'à la moitié, nous nous posons la question, qu'a pu amener Nostradamus dans la quête des Veilleurs, car il semble avoir un rôle assez réduit dans les rouages et les contre-rouages. Mais les révélations de la seconde partie sont largement à la hauteur de nos attentes et rattrapent cette première moitié décevante.
Le dessin est magnifique comme d'habitude et les couleurs sont belles. Le travail est appliqué et hormis un début un peu fastidieux, ce troisième tome se présente comme un moment clé de cette série.
Ce deuxième album de L'Ordre du Chaos raconte la vie de Machiavel. Loin des clichés rabâchés mille fois, Machiavel est un personnage fort différent de la croyance populaire et cet album lui rend presque un hommage à sa façon en le positionnant au centre d'un complot ourdi par les veilleurs, ceux qui font le bien quand le monde va mal, et qui font le mal quand le monde va bien.
Machiavel devient veilleur bien malgré lui, assoiffé de pouvoir, il accepte la proposition d'un veilleur emprisonné qui doit périr sur le bûcher.
Cet album a été écrit par les mêmes scénaristes, mais le dessinateur est différent. J'avoue avoir une légère préférence pour le dessin du premier album Jérôme Bosch, mais j'imagine qu'un dessinateur différent pour chaque époque était nécessaire. En effet, dans le premier album, les traits étaient plus adaptés à un peintre tourmenté, alors que le trait de ce Machiavel est plus dur, comme l'homme l'était en politique.
L'histoire, quant à elle, est très politique, pleine de trahisons et de manipulations. Elle est suffisamment complexe pour tenir en haleine le lecteur jusqu'au bout. Le scénario est passionnant et permet d'apprendre et de s'intéresser à ce personnage.
Cet album continue à tracer l'Histoire de manière intéressante et donne envie de continuer la quête des veilleurs jusqu'à l'aboutissement.
Premier tome d'un série qui se promet d'être très intéressante et prometteuse. Jérôme Bosch est le peintre du Roi Philippe le Beau pour qui il doit peindre Le Jugement Dernier. C'est par le talent et la folie du peintre que la secte créée par Eusébius tente de détrôner le bon Roi. Le scénario est assez bien ficelée et les rebondissements sont assez désarmants. J'espère une suite bien plus passionnante malgré tout.
Quant au graphisme, le dessin est magnifique, l'expression des visages est magnifiquement bien rendue, certaines cases sont tout simplement superbes, et je me surpris à arrêter la lecture pour m'évader dans les yeux du peintre alors qu'il descend aux enfers. Les couleurs sont bien travaillées. Nous sommes à la fin du Moyen-Age, les bâtiments sont sales, le sol est boueux, et le travail à ce niveau est vraiment bien réalisé. L'ambiance imprègne le lecteur de par la qualité de ce graphisme.
En somme, une bonne bande dessinée qui ravira ceux qui sont à la recherche d'un graphisme exceptionnel.
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
L'auteur se glisse en reporter discret au sein de sa propre famille pour en dresser un portrait d'une humanité forte et fragile
Au Rwanda, l'itinéraire d'une femme entre rêve d'idéal et souvenirs destructeurs
Participez et tentez votre chance pour gagner des livres !