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Tout d'abord un grand merci à lecteur.com et aux Editions 10/18 pour ce roman qui me donnait vraiment envie lors du concours.
Mais, méfions nous des premières de couverture, celle de Tout commence par la baleine que je trouve particulièrement jolie et attrayante et qui a un caractère un peu enfantin, ne reflète pas du tout le roman. Cette baleine on en parle peu justement et on ne comprend pas vraiment son évocation : métaphore poétique sans doute sur cette histoire d'exil d'une famille roumaine : une part en Finlande, une autre aux Etats Unis. Tout le monde se retrouve dans le village d'origine le Village Rouge auprès de la maman, véritable matriarche au chevet de son époux décédé dans une maison qui part en lambeau. Nous suivons l'histoire de la famille Popescu à travers le récit d'Alba, partagé entre la Finlande de sa mère et la Roumanie de son père, partagée entre son amour compliqué pour Albert et le retour aux racines. Entre l'actulaité de la Roumanie et son passé dictatorial.
J'ai peu aimé ce roman, j'ai mis beaucoup de temps à le lire, les aller-retours dans le récit sur le passé dans le présent plus les flash-back vraiment visibles, ont fait que la lecture était difficile et qu'on avait du mal à s'attacher aux personnages. Trop de bruit: trop d'histoires familiales mélangées, d'instrospection... en font un récit déconstruit.
Tout d'abord merci beaucoup à lecteur.com de m'avoir fait gagner ce livre.
L'histoire est belle et les différents sujets abordés dans le livre ( L'immigration, la dictature de Ceauşescu, la multiculturalité...) sont très intéressants, j'ai appris des choses. Le livre est très bien écrit.
Cependant on se perd facilement dans l'histoire. Les récits des flashbacks se mélangent avec ceux du présent. J'ai eu du mal à savoir qui étaient les personnages, à associer leurs prénoms avec leur lien de parenté. La lecture de ce livre demande de la concentration. J'ai également eu des difficultés à rentrer dans l'histoire.
Je reste donc assez mitigée de ma lecture.
Un livre poétique, nous faisant voyager entre Finlande et Roumanie, passe et présent. Le grand-père d’Alba est décédé. La famille se retrouve en Roumanie pour l’enterrement. Le récit mêle souvenirs d’enfance d’Alba, son histoire d’amour compliquée, ainsi que l’histoire de sa famille sous le régime de Ceausescu.
L’écriture est belle, les images saisissantes et vivantes.
Comme Alba, j’ai passé mes enfances en Roumanie. Ma mère a fui le régime communiste et a refait sa vie en France. Ce livre m’a ravivé beaucoup de souvenirs, notamment les descriptions du petit village et de ses habitants ou de la cuisine de la grand-mère. On plonge facilement dans ce texte!
Une couverture presque enfantine, un titre évocateur de légèreté mais détrompez vous derrière cet écran bleu ciel se cache plus de noirceur qu'il n'y parait.
C'est déjà la mort qui sera le point de départ de ce voyage littéraire. Celle d'un grand-père roumain, bien loin de la nouvelle ville de Alba sa petite fille (Finlande) et d'un fils (Etats Unis).
Alba vient de quitter son mari, Albert, ces funérailles sont l'occasion de retourner vers ses racines. Une nouvelle expatriation, l'occasion de retrouvailles et surtout de faire resurgir des souvenirs d'enfance et familiaux. Entre passé, présent et avenir elle retrace l'histoire d'un pays sous la dictature de Ceaucescu et sa reconstruction dans un pays dont elle a presque tout oublié, face à une famille qui se cache derrière beaucoup d'apparences.
A travers la narration de Alba, on découvre les difficultés d'une expatriation, dans un pays encore sous l'emprise communiste. L'immigration forcée ou voulue est une rupture avec une part de nous même. L'auteur l'aborde avec justesse, elle choisie les mots justes, donne du relief et de la profondeur au récit. Cela révèle une vision plus humaine d'un phénomène souvent caricaturés.
La protagoniste redécouvre aussi sa famille, ses secrets et le poids des apparences. Une nouvelle naissance s'offre à elle, qu'elle a choisie mais qui reste difficile.
Beaucoup d'émotions dans cette lecture.
L'exil, il faut le vivre pour le comprendre totalement, mais Cristina Sandu parvient à capter le lecteur vierge de tout déracinement. Il arpente avec elle un chemin parfois triste parfois drôle, et souvent nostalgique. Il ravive en nous notre soif de liberté et de paix universelle.
La psychologie des personnages est bien cernées, ils sont touchants et criant de vérité. Tous sont remplis de force et de courage et même si certains ont fait des choix discutable, le contexte, le temps aident à pardonner certains travers Nous les imaginons vivre et parfois survivre avec aisance.
Un roman sur un sujet sensible et difficile, porté par une plume gracile. Une partie de l'histoire pour rafraichir notre mémoire des cours dont nous aurions fait un peu l'impasse. Nous vivons un choc des cultures, et leur courage est inspirant. Une belle histoire familiale et de déracinement déchirant par moment.
Et puis vous saurez tout sur la légende de la baleine....car tout commence par la baleine...
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