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Alors que son grand-père roumain vient de mourir, Alba, Finlandaise qui vit à Helsinki, se remémore ses étés passés dans un petit village près de la frontière serbe. Les odeurs, les couleurs, la lumière du jour, un ciel étoilé sont autant de sensations liées à un lieu, une période, une personne. Ses souvenirs sont aussi assombris par des secrets et des cicatrices qui datent de l'époque de la dictature de Ceausescu.
En pleine rupture amoureuse, elle retourne au village pour les funérailles. L'histoire familiale se mêle aux veillées funèbres tandis que le corps de son grand-père repose sur la table de la cuisine, dans la pénombre, et qu'une poignée de villageois, l'oncle, la tante et la cousine d'Alba - émigrés aux États-Unis - viennent se recueillir.
Paré d'émotion et de sensualité, ce roman mélancolique prend vie dans les légendes et le folklore qui peuplent les cultures roumaine et finlandaise. La réalité n'en est pas pour autant ignorée et Cristina Sandu aborde des thèmes aussi personnels qu'universels, tels que l'immigration, la double identité et le multiculturalisme.
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Tout d'abord un grand merci à lecteur.com et aux Editions 10/18 pour ce roman qui me donnait vraiment envie lors du concours.
Mais, méfions nous des premières de couverture, celle de Tout commence par la baleine que je trouve particulièrement jolie et attrayante et qui a un caractère un peu enfantin, ne reflète pas du tout le roman. Cette baleine on en parle peu justement et on ne comprend pas vraiment son évocation : métaphore poétique sans doute sur cette histoire d'exil d'une famille roumaine : une part en Finlande, une autre aux Etats Unis. Tout le monde se retrouve dans le village d'origine le Village Rouge auprès de la maman, véritable matriarche au chevet de son époux décédé dans une maison qui part en lambeau. Nous suivons l'histoire de la famille Popescu à travers le récit d'Alba, partagé entre la Finlande de sa mère et la Roumanie de son père, partagée entre son amour compliqué pour Albert et le retour aux racines. Entre l'actulaité de la Roumanie et son passé dictatorial.
J'ai peu aimé ce roman, j'ai mis beaucoup de temps à le lire, les aller-retours dans le récit sur le passé dans le présent plus les flash-back vraiment visibles, ont fait que la lecture était difficile et qu'on avait du mal à s'attacher aux personnages. Trop de bruit: trop d'histoires familiales mélangées, d'instrospection... en font un récit déconstruit.
Tout d'abord merci beaucoup à lecteur.com de m'avoir fait gagner ce livre.
L'histoire est belle et les différents sujets abordés dans le livre ( L'immigration, la dictature de Ceauşescu, la multiculturalité...) sont très intéressants, j'ai appris des choses. Le livre est très bien écrit.
Cependant on se perd facilement dans l'histoire. Les récits des flashbacks se mélangent avec ceux du présent. J'ai eu du mal à savoir qui étaient les personnages, à associer leurs prénoms avec leur lien de parenté. La lecture de ce livre demande de la concentration. J'ai également eu des difficultés à rentrer dans l'histoire.
Je reste donc assez mitigée de ma lecture.
Un livre poétique, nous faisant voyager entre Finlande et Roumanie, passe et présent. Le grand-père d’Alba est décédé. La famille se retrouve en Roumanie pour l’enterrement. Le récit mêle souvenirs d’enfance d’Alba, son histoire d’amour compliquée, ainsi que l’histoire de sa famille sous le régime de Ceausescu.
L’écriture est belle, les images saisissantes et vivantes.
Comme Alba, j’ai passé mes enfances en Roumanie. Ma mère a fui le régime communiste et a refait sa vie en France. Ce livre m’a ravivé beaucoup de souvenirs, notamment les descriptions du petit village et de ses habitants ou de la cuisine de la grand-mère. On plonge facilement dans ce texte!
Une couverture presque enfantine, un titre évocateur de légèreté mais détrompez vous derrière cet écran bleu ciel se cache plus de noirceur qu'il n'y parait.
C'est déjà la mort qui sera le point de départ de ce voyage littéraire. Celle d'un grand-père roumain, bien loin de la nouvelle ville de Alba sa petite fille (Finlande) et d'un fils (Etats Unis).
Alba vient de quitter son mari, Albert, ces funérailles sont l'occasion de retourner vers ses racines. Une nouvelle expatriation, l'occasion de retrouvailles et surtout de faire resurgir des souvenirs d'enfance et familiaux. Entre passé, présent et avenir elle retrace l'histoire d'un pays sous la dictature de Ceaucescu et sa reconstruction dans un pays dont elle a presque tout oublié, face à une famille qui se cache derrière beaucoup d'apparences.
A travers la narration de Alba, on découvre les difficultés d'une expatriation, dans un pays encore sous l'emprise communiste. L'immigration forcée ou voulue est une rupture avec une part de nous même. L'auteur l'aborde avec justesse, elle choisie les mots justes, donne du relief et de la profondeur au récit. Cela révèle une vision plus humaine d'un phénomène souvent caricaturés.
La protagoniste redécouvre aussi sa famille, ses secrets et le poids des apparences. Une nouvelle naissance s'offre à elle, qu'elle a choisie mais qui reste difficile.
Beaucoup d'émotions dans cette lecture.
L'exil, il faut le vivre pour le comprendre totalement, mais Cristina Sandu parvient à capter le lecteur vierge de tout déracinement. Il arpente avec elle un chemin parfois triste parfois drôle, et souvent nostalgique. Il ravive en nous notre soif de liberté et de paix universelle.
La psychologie des personnages est bien cernées, ils sont touchants et criant de vérité. Tous sont remplis de force et de courage et même si certains ont fait des choix discutable, le contexte, le temps aident à pardonner certains travers Nous les imaginons vivre et parfois survivre avec aisance.
Un roman sur un sujet sensible et difficile, porté par une plume gracile. Une partie de l'histoire pour rafraichir notre mémoire des cours dont nous aurions fait un peu l'impasse. Nous vivons un choc des cultures, et leur courage est inspirant. Une belle histoire familiale et de déracinement déchirant par moment.
Et puis vous saurez tout sur la légende de la baleine....car tout commence par la baleine...
A l'occasion du décès de Loup, ses fils, l'un expatrié en Finlande, l'autre aux Etats-Unis, reviennent en Roumanie, pour ses obsèques, avec leur famille respective.
Alba, la petite-fille finlandaise de Loup, retrace l'histoire familiale entre le présent et le passé sous Ceausescu, de1952 à 1989.
Bercée par les légendes de son père, elle évoque, l'amour, le désamour, la nostalgie, les jalousies entre frères, la déception, la culpabilité, la pauvreté à l'époque du communisme et de la dictature, les mirages trompeurs du capitalisme et de l'après communisme.
Plein d'émotion et de poésie, ce premier roman, qui trouve ses racines dans les traditions, les légendes et le folklore des cultures roumaine et finlandaise, aborde aussi les thèmes de l'immigration, de la double identité et du multiculturalisme, de la transmission filiale.
Beaucoup de personnages, beaucoup d'anecdotes et une construction compliquée alternant présent et passé, pas toujours facile à comprendre et parfois ennuyeuse.
Merci à Lecteurs.com et aux éditions Robert Laffont de m'avoir fait découvrir l'auteure, Christina Sandu.
Entre Finlande, EU et la Roumanie: un moment de réunion à l'occasion des funérailles de Loup, grand-père d'Alba, la narratrice (qui vit une rupture après 12 ans de vie commune avec Albert, roumain qui étudie et donne des cours en Finlande: il vient de la quitter non pour une autre femme mais pour retourner en Roumanie)
Toute la famille est réunie chez Flavia qui a laissé tomber toutes les taches ménagères au profit du paraître. Les souvenirs d'enfance d'Alba remontent; des querelles, des jalousies aussi et on découvre que Loup n'était pas sans défaut (c'est le moins qu'on puisse dire)
Le tout sur fond politique: pouvoir et déchéance d'un dictateur, Ceaucescu.
Pas facile de vivre loin de son pays, de sa culture, de sa langue. Dans un entre deux. Dans Tout commence par la baleine (10/18), Cristina Sandu illustre parfaitement ce déchirement, ce mouvement perpétuel entre deux pays, le natal et celui de l’exil, entre passé parfois poétisé et présent souvent glauque, à essayer de s’adapter à des codes différents, entre nostalgie et réalité. « La vie au village suintait de violence, d’une cruauté qui, après coup, me semblait parfaitement inconcevable et que je n’évoquais jamais à Helsinki » (p. 110).
A l’occasion des funérailles de son grand-père, Alba (née en Finlande d’un couple mixte) revient dans ce village où, enfant, elle passait ses vacances d’été. Pourquoi, contrairement aux traditions, y a-t-il si peu de villageois à la veillée funèbre ? Les souvenirs mais aussi les secrets de famille enfouis vont remonter à la surface, occasion de refouiller dans ce temps absurde et terrible de la dictature de Ceausescu, sorte de Père Ubu contemporain.
Le chapitre d’introduction fonctionne comme un prologue un peu décalé qui nous annonce l’atmosphère et les thèmes du roman. La narratrice sert de point de jonction, en tant qu’interprète, entre deux mondes que tout semble opposer. Une jeune femme Rom, Béni, est sur le point d’accoucher de jumeaux, dans une camionnette crasseuse à Helsinki et ne comprend pas pourquoi une éducatrice tient à l’emmener voir un médecin. L’épisode va permettre d’introduire le thème du déracinement, du choc des cultures, du déchirement illustré par la décision de la jeune mère d’envoyer un des jumeaux en Roumanie et de conserver l’autre en Finlande.
Perdu, je l’ai été moi aussi, dans les premiers chapitres, à essayer de repérer qui était qui dans cette histoire (je me suis souvenu que j’avais eu le même problème à la lecture de Cent ans de solitude, d’ailleurs), à me focaliser sur ce personnage de la jeune Rom, à m’efforcer de retenir les renseignements donnés sur cette Béni, sur l’éducatrice, de retenir le nom des jumeaux à naître etc, alors qu’on ne reparlera plus de tous ceux-là dans le reste du roman. Mais, une fois qu’on a compris le sens fortement symbolique de cette scène d’exposition, on se laisse vite emporter par cette écriture très impressionniste, chargée de couleurs, d’odeurs, de sensations diverses. La photographie occupe une place importante dans l’histoire et le style en est imprégné. Une image - exemple parmi tant d’autres -, celle de Loup avec sa casquette jaune, sur une bicyclette de femme rouge, passant devant les murs de béton gris clair...
Beaucoup d’allusions à la langue, évidemment, pour souligner ce déracinement : tout lecteur ayant vécu un temps à l’étranger a dû se retrouver dans ces lignes « De la même manière que mon père, Albert aussi parle souvent de la langue, de la distance qui nait entre soi et le langage, comme si c’était là, précisément, que se concentrait l’expérience d’être étranger » ; « Alors, tu perds ta relation directe au réel et aux autres. Tu es dans une boite. Rien ne te touche directement, tout passe par une sorte de filtre ». Je me suis demandé ce qu’avait pensé la traductrice quand elle était tombée sur cette phrase (assez misogyne) prononcée, je crois, par le père d’Alba : « La traduction est comme une femme. Si elle est belle, elle n’est pas fidèle. Si elle est fidèle, elle n’est pas belle. » Je ne connais pas le finnois mais il me semble que Claire Saint-Germain a largement surmonté le défi.
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