"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Désolé, mais je me suis fermement ennuyé à la lecture de ce livre, je l'ai terminé car il était au prix Cezam, et il est normal de lire complètement un ouvrage pour pouvoir l'évaluer, si cela n'avait pas été le cas j'aurais laissé tombé bien avant la page 100....(et ce n'est pas dans mes habitudes). Outre l'ennui, il y avait des longueurs pas possibles, des personnages totalement transparents, ni sympathiques, ni antipathiques, pour lesquels je n'éprouve aucune empathie. Et puis les histoires de psy ce n'est vraiment pas fait pour moi....
Bref juste un livre à recommander si vous voulez dormir tôt, en refermant rapidement votre livre....
L’autrice nous embarque dans la psyché de Camille qui souffre d’insomnies. Insomnies paroxysmiques ; on parle de plusieurs jours sans dormir. Elle n’est plus en état de fonctionner. Elle décline physiquement, mentalement et se coupe du monde. Aucun traitement n’a de résultat, aucune thérapie. Son salut viendra peut-être de Gabriel, spécialiste peu conventionnel.
Un roman étonnant par lequel je me suis faite happée très rapidement. Le présent alterne avec l’enfance de Camille et avec ses rêves, ses cauchemards, ses hallucinations. La recherche de ses troubles du sommeil se transforme en enquête et on est à deux doigts du thriller psychologique.
Sauf que ça traine ! Ce roman aurait tellement mérité d’être plus ramassé. On perd le rythme, l’intérêt s’émousse et j’ai fini par m’ennuyer. Quel dommage.
Camille souffre d’insomnies récurrentes depuis des mois et commence à décliner moralement et physiquement. Elle s’isole du monde et coupe tout lien social et professionnel.
Elle réagit, car le retour du sommeil, et donc de sa santé mentale, lui permettrait de revoir sa nièce Jeanne avec qui elle entretient une relation fusionnelle. Mais sa belle-sœur lui a interdit tout contact suite à une situation fâcheuse remettant en cause la fiabilité de Mathilde pour avoir mis Jeanne en danger. Les tentatives de thérapies ont toutes échoué, il ne reste plus que l’option Gabriel, spécialiste du sommeil aux méthodes non conformistes, mais efficaces. Sa machine à lire dans les rêves est une utopie bien menée.
Voilà pour le décor extérieur. Reste la vision intérieure de la vie de Camille, nuits sans sommeil et journées compliquées. La relation avec Gabriel est intense, car il représente sa dernière chance, mais le succès n’est pas au rendez-vous et la tension monte d’un cran à chaque fois qu’ils tentent une expérience.
Ce livre est un cauchemar éveillé. Camille arrive-t-elle à dormir ne serait-ce que quelques minutes par nuit, difficile à savoir tant les sensations qu’elle éprouve sont floues entre rêve, éveil et hallucinations.
Nous sommes dans la tête de Camille, et ce n’est pas du tout confortable. Nous sommes dans son insomnie permanente, à bout de nerfs.
La lecture de ce roman est complexe, car elle nous entraîne dans des méandres de la psychose du personnage, déchirée entre son impuissance à voir le bout du tunnel et l’envie de revoir sa nièce.
Les scènes de thérapie avec Gabriel alternent entre bienveillance et suspicion.
Nous vivons entre microsommeils, peurs, angoisses, espoir, paranoïa, le tout sur fond de conflit avec la mère de Mathilde obsédée, excessive et déséquilibrée.
Ce roman est difficile à lire, à la limite de ne pas le terminer, même si on a envie de connaître le dénouement. Difficile à plusieurs égards, l’enfer intérieur de Mathilde, la lenteur du départ qui ressemble à une spirale dépressive qui risque de nous entraîner vers un fond noir et tourmenté. Certes, l’auteure évite les clichés de l’interprétation des rêves, mais il est aussi difficile de s’identifier à Mathilde, ou, pour le moins, éprouver la moindre empathie ; il y a même une forme de rejet pour ce qu’elle dégage.
Heureusement, un peu de lumière apparaît dans ce roman dans les dialogues et le lien entre les deux sœurs.
Je déconseille aux âmes sensibles de le lire le soir avant de s’endormir, au risque d’avoir un sommeil agité.
Je ne serai pas aussi dithyrambique que la critique en général. Sans tomber dans le genre feel good, qui manque souvent de style, un peu de légèreté dans la lecture est aussi un moyen d’échapper à cette période anxiogène à bien des égards.
Le style et le rythme de l’écriture correspondent parfaitement au fond du roman. L’auteur a de la plume et du souffle, même si parfois son texte nous le coupe.
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