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Ce quatrième et dernier tome de la saga est le dénouement le plus inattendu que j'ai eu à lire. On y retrouve dès le début deux joueurs d'échecs qui écrivent l'histoire de Faerie par leur jeu. L'un des deux joueurs est ni plus ni moins Merlin l'enchanteur.
Le dénouement le plus inattendu parce que le scénario jusqu'à maintenant était tellement bizarre, nébuleux et mauvais qu'il était impossible de s'attendre à une histoire plus compréhensible et plus passionnante. Ce dernier volet est épique, tragique aussi mais surtout porteur d'une morale magnifique. C'est dommage car combien de lecteurs ne seront pas arrivés à cet album tellement déçus des précédents. Certainement parce que le scénario était de Civiello lui-même et qu'enfin il a fait appel à Thomas Mosdi pour finir proprement.
Le graphisme quant à lui est toujours fidèle au grand talent de Civiello. Les planches sont belles, entraînantes. Le souffle redonné par le scénario sont bien portés par des scènes de combat sanglantes et réalistes.
C'est le meilleur album de la saga, indéniablement, mais qu'est ce qu'elle est décevante cette saga.
Ce troisième tome voit Igguk confronter la Morrydwen. Il s'en déroule un duel de sorcières. Il est difficile de réaliser un résumé de ce troisième volet tant le scénario paraît toujours autant nébuleux. Au fur et à mesure que l'histoire avance, on n'arrive pas à comprendre la présence de tel personnage, les allusions qui sont faites. Le scénario est vraiment mal défini et très mal construit.
Le graphisme est toujours beau mais on sent que Civiello peine à faire de cet album un bon album. La Morrydwen est belle de réalisme mais certaines planches sont un peu bizarrement travaillées.
En somme, cet album est le plus mauvais de la série. C'est difficile d'en arriver à ce niveau de médiocrité quand on apprécie le travail et le talent de Civiello.
Dans cette série de Civiello, nous nous trouvons de l'autre côté, un univers parallèle où vivent les lutins, les korrigans et autres fééries. Le jour de Samain, le dernier jour de l'an celte, les korrigans partent pour une grande fête, mais cette année, la Reine leur demande de partir plus tôt.
Ce premier album de la série de CIviello est graphiquement fidèle au talent du dessinateur. Les planches sont magnifiques. Le travail de Civiello est époustouflant, arrivant à nous imprégner dans une ambiance magique à chaque page. Il arrive avec un crayon léger, sans lourdeur, à tracer des détails impressionnants. Les visages sont presque réels et les décors tout simplement superbes.
Le défaut de cet album est le scénario. Il est assez brouillon induisant le lecteur dans des erreurs ahurissantes, alors que quelques pages plus tard nous arrivons à comprendre les pages précédentes. Certaines pages sont vidées de leur texte, d'autres sont incompréhensibles. C'est même parfois un peu. Heureusement que le talent de graphiste de Civiello rattrape le tout.
Si vous êtes un adepte des beaux graphismes, cet album est magnifique, si vous souhaitez un scénario intéressant, c'est raté.
Ce premier tome nous transporte littérallement dans un monde parallèle, celui des lutins, des elfes, des korrigans, où seule la magie est le repère des ces habitants, où la superstition est dépassée par la réalité de ce monde.
Le premier jour de l'année celte, une passerelle est ouverte pour permettre à l'âme des morts de passer dans l'au-delà. Mais une tribu de lutins menés par un roi puissant décide d'enlever des humains. Ils s'attaquent à une charrette où se trouve une famille. Seule la petite fille arrive à s'échapper mais elle pénètre malgré tout dans ce monde avec des korrigans bienveillants.
Dès les premières pages, et même dès la première page, le graphisme vous scotche tellement c'est magnifique. Civiello arrive avec un talent rarement inégalé à nous faire entrer dans cet univers de la mythologie celtique. Le dessin est beau et on se prend facilement à contempler les planches au point de laisser tomber la lecture tellement la finesse et les détails sont surprenants. Les couleurs sont douces et cruels comme nous pouvons nous imaginer cet univers surnaturel. L'ambiance est ici l'atout de cette bande dessinée.
Le scénario en revanche est plus pauvre et ce premier tome est complètement déséquilibré. Quelques planches sont presque vidées de leur texte. L'histoire semble s'inspiré plus de la fantasy que de la mythologie tel que le SdA, mais Tolkien s'est énormément inspiré de la mythologie celte et viking pour son univers.
En somme, une bande dessinée au graphisme époustouflant qui déçoit un peu par son histoire qui n'est pas au niveau du talent de Civiello.
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