Si il y avait un manifeste, pas dans le sens manifestation, gesticulation, protestation, mais dans le sens FAITS et GESTES , si il y avait donc un manifeste, faits de mains, de bras, de jambes, de langues, d 'humains, de chemins, et si ce manifeste devait vous parvenir : LISEZ ET REGARDEZ CE LIVRE !
Moi il m'est tombé en plein coeur DANS les mains. Donc Poésie, parce que la poésie est avant tout notre image, notre imagination. Un élan, une rencontre, un partage. Ils sont partis sur les routes non pas par dépit, non pas parce qu'ils n'avaient plus rien à perdre, mais elle, il ont transporté leur rêves, leur appétits, leurs questions à travers les villes, les champs, les fleuves, les ponts, les forêts, des gens, plein de gens différents, étonnés et magnifiquement étonnants. Pas toujours facile, beaucoup de kilomètres, le soleil, la pluie, des idées de génie, de la débrouillardise, du hasard, de la faim, du concret. Deux vélos, deux humains, un piano. Roulez musique ! Contre la peur, contre le doute, contre l'immobilisme, pour le rêve, la passion, pour la beauté du geste, pour l'envie, pour le désir, pour l'envie. Pianotrip, c'est une très belle aventure, le véritable voyage. Voyez comment ça se joue, comment ça se danse Poésie !
Lisez ce livre, allez découvrir leur spectacle, suivez leur route !
http://www.pianotrip.com
À pieds, à cheval, à vélo, en bateau, sur les mains, dans la tête, peu importe, ce n'est pas une question distance, mais de rapport, d'approche, vivez votre propre trip, trouvez votre rythme, vivez votre musique!
Moi je leur dis merci. Voilà pourquoi les gens, les pianos, les vélos sont importants. Parce que nos vies sont importantes. Ce n'est pas une question de vitesse, de richesse, c'est une question d'aller ensemble, juste un peu plus loin. Et ça nous en avons tous besoin.
« IL Y EN A QUI POSENT DES QUESTIONS, D'AUTRES DES BOMBES,
DU CARRELAGE, DES CONDITIONS. D'AUTRES ENCORE, UN PROBLÈME,
DES DÉCORS, DES ULTIMATUMS, DES ONGLES.
Y'EN A MÊME QUI POSENT TOUT COURT.
NOUS DANS CE MONDE, ON POSE UN PIANO. » textes de Lou Nils, photographie de Christophe Clavet
« Je m'approche de deux pas, elle s'éloigne de deux pas.J'avance de dix pas et l'horizon s'enfuit dix pas plus loin.J'aurai beau avancer, jamais je ne l'atteindrai. A quoi sert l'utopie ? Elle sert à ça : à avancer. » Edouardo Galeono, Paroles vagabondes.
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