"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Dans la famille Eudeline, il y a bien sûr Patrick, membre d'Asphalt Jungle et journaliste de Rock&Folk, mais également Christian dont les écrits ont bercé l'adolescence des rock sounders de la fin des années 90. Depuis quelques années, Christian s'adonne à l'écriture de livres musicaux explorant aussi bien le gothique, le punk que Polnareff ou Dutronc. Parti de la constatation qu'il n'existait pas d'ouvrage définitif sur le Hard Rock (la traduction française du terme "Heavy Metal"), Eudeline s'est donné pour mission de mettre à jour un panorama sur un genre qui démarre, selon lui, avec "You Really Got Me" des Kinks et remonte chronologiquement jusqu'à la folie furieuse des masqués de Slipknot.
Il s'attache tout au long du récit à représenter tous les dérivés du genre (glam, prog, trash) en passant par un chapitre spécial sur le hard français qui permet de (re)découvrir des vieilles gloires hexagonales que l'histoire a préféré jeter aux oubliettes. Soyons clair, cet ouvrage ne s'adresse pas aux puristes du genre, mais s'avère une très bonne base pour les dilettantes dans le sens où (presque) tous les incontournables du hard sont représentés.
On pourrait en effet regretter l'absence inexplicable de Suicidal Tendencies, d'Annihilator ou d'Anthrax (brièvement évoqué) pour les légendes, d'Elderberries pour le hard français ou d'Airbourne pour la nouvelle scène. J'émettrais également un doute sur le lien entre Nirvana et Marilyn Manson, Smells Like Children évoquant dans mes souvenirs plutôt Charlie Et La Chocolaterie que le deuxième album de la troupe de Cobain tout comme la genèse de "You Really Got Me" qu'Eudeline semble imputer à Jimmy Page alors qu'il s'agirait, selon mes sources, d'un problème d'ampli (quelle version est la bonne, nous ne saurons peut-être jamais...). Arrêtons de chipoter, car Hard Rock est un magnifique ouvrage, illustré par de somptueuses photos souvent captées live, et qui retrace fidèlement l'histoire d'un genre sous-représenté, victime des clichés et pourtant riche autant musicalement qu'en termes de ventes (42 millions du Back In Black d'AC/DC dans le monde !!).
Une chose est sûre, après lecture de cet ouvrage, l'envie de redécouvrir la discographie complète du Zeppelin, de Motörhead ou des oubliés de Poison risque de se faire sentir.
Je ressors de cette lecture assez déçue.
En effet, le livre est focalisé sur la carrière artistique de Jean-Louis Aubert, on y retrouve très peu d’éléments personnels, sa jeunesse est survolée rapidement. Je m'attendais à un peu plus "d'intime" comme l'annonce le titre du livre et la quatrième de couverture.
Cela étant dit, c'est une biographie très bien documentée, de ce côté là, il est fort intéressant, malgré parfois quelques petites longueurs.
C'est dommage, j'aime beaucoup cet artiste et je m'attendais à en découvrir un peu plus..
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