Après des études d'anglais, Chris Meunier travaille plusieurs années dans l'enseignement public.
La naissance successive de ses trois enfants vient interrompre son parcours professionnel.
Elle intègre l'ENBA de Lyon en septembre 1982 et en sort diplômée en 1988 (DNBA, option Art). Ses travaux d...
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Après des études d'anglais, Chris Meunier travaille plusieurs années dans l'enseignement public.
La naissance successive de ses trois enfants vient interrompre son parcours professionnel.
Elle intègre l'ENBA de Lyon en septembre 1982 et en sort diplômée en 1988 (DNBA, option Art). Ses travaux de plasticienne en rapport spécifique avec une réflexion sur le langage la conduisent de toute évidence à l'écriture.
Elle initie à l'art contemporain des classes d'école primaire au sein de bibliothèques publiques et d'associations municipales où elle crée aussi un atelier de bande dessinée ; elle anime des ateliers d'arts plastiques en hôpital de jour.
Elle collabore avec plusieurs compagnies de théâtre en tant que plasticienne, photographe et vidéaste.
En 1994, après la lecture de l'½uvre du poète Edmond Jabès, Chris Meunier commence un projet d'écriture dont le thème central est la Destruction des Juifs d'Europe.
Ce sera le début de "Voies accores". Il lui faudra alors treize années pour réaliser et terminer ce travail.
En 1999, l'auteure assiste au séminaire “l'Art et la mémoire des camps - Représenter exterminer”, à la Maison des Enfants d'Izieu.
En 2000 elle obtient une bourse qui lui permet de participer à un voyage d'étude en Pologne organisé par la Maison des Enfants d'Izieu, en compagnie d'historiens, d'enseignants, d'artistes et de deux survivants des “Sonderkommandos” dont les témoignages sont exceptionnels et impressionnants.
Entre autres lieux parcourus : les vestiges du ghetto de Varsovie ; les camps d'extermination de Belzec, Sobibor et Auschwitz-Birkenau ; le cimetière juif Remuh et le quartier de Kazimierz à Cracovie .
Son travail d'écriture et de plasticienne, à ce jour, restent intimement liés.
“Voies accores” en est un exemple privilégié où langue, mise en page, graphisme et photographie travaillent à la mise en ½uvre de cette intimité.