"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Quand j’eus enfin sorti de ma PAL ce roman et que j’en lus les premières pages, j’ai tout de suite aimé ce qu’il enfermait. Les personnages, le mélange d’aventure, de drame, de romanesque, l’environnement, le dénouement, tous les ingrédients étaient présents pour que je passe un très bon moment. Un coup de cœur comme j’en ai assez rarement finalement !
Ben et Ashley ne se connaissent pas mais le courant passe tout de suite entre eux lorsqu’ils se rencontrent. Alors, quand à l’aéroport de Salt Lake City une tempête menace de retarder leur vol et donc leurs projets respectifs, Ben réussit à convaincre un pilote, Grover, et son petit avion de tourisme de les approcher de leur point de destination, Ashley n’hésite pas une seconde à accepter cette alternative qui lui permettrait de ne pas louper son mariage. Malheureusement, si cette décision était censée sauver leurs plannings, il en sera tout autrement puisque l’avion finira par se crasher à plus de 3000 mètres d’altitude dans les montagnes des High Uintas de l’Utah. Autant vous dire qu’ils se retrouveront comme seuls au monde – avec pour seule compagnie la neige, le froid, les reliefs sans âme qui vive à cent kilomètres à la ronde, sauf les animaux sauvages, et hormis Tank, le chien de Grover qui eut plus de chance que son maître – et que leur état de survivants risquait fortement de ne pas perdurer. Surtout qu’Ashley en ressort avec une grave blessure à la jambe.
Le récit déborde de réalisme. Les conditions climatiques mais aussi physiques et mentales des protagonistes sont merveilleusement bien retranscrites. Quand un évènement aussi dramatique surgit, un lien spécial se crée entre les personnes qui le subissent. Jamais l’auteur ne succombe à la facilité. Il détaille sans longueurs la douleur, l’espoir, la solidarité, l’envie de survivre mais aussi le recul que l’on prend sur notre vie dans ces moments-là. À la force que déploie Ben et Ashley pour s’en sortir s’ajoutent une complicité extraordinaire et une nécessaire complémentarité. L’animal prend également une place importante. Tout d’abord avec le petit chien qui apporte un réconfort certain tout au long du périple, mais aussi avec les animaux sauvages à la fois dangereux et indispensables à leur survie. Puis il y a l’environnement et le climat qui à eux-seuls forment un personnage à part entière. À cet instant, l’Homme et la nature ne font qu’un.
Les épreuves sont douloureuses mais elles sont entrecoupées d’amour, notamment de celui de Ben pour sa femme Rachel. Au fil des chapitres, il va nous laisser entrer dans cette intimité magnifique qui a pourtant eu son lot de souffrance. Le personnage de Ben est extraordinaire. Le regard qu’il porte sur la vie et sur l’amour est remarquablement bienveillant. Il devrait y avoir davantage de Ben dans nos vies !
Quand au dénouement, il m’a laissée avec des larmes plein les yeux, je ne pouvais m’en douter. Encore une fois, l’auteur n’a pas cédé à la facilité. J’ai tellement aimé ces dernières pages, ces révélations bouleversantes… Ce fut la cerise sur le gâteau.
En bref, je ne peux que vous recommander furieusement ce roman qui m’a tenue en haleine du début à la fin et plus encore. L’attachement aux personnages, les actions, les émotions et les révélations en font un combo gagnant à 100%. Foncez !
Sur mon blog : https://ducalmelucette.wordpress.com/2019/09/06/lecture-coup-de-coeur-la-montagne-entre-nous-de-charles-martin/
Je ne lis pas souvent de nature writting mais ce livre semblait convenir à la saison. En le refermant, je ne savais pas trop qu'en penser ! J'ai aimé l'histoire en elle-même, mais certains passages m'ont paru très très long… Cela ne m'a pas empêchée de me retrouver entraînée dans cette aventure en milieu glacial et hostile aux côtés de Ben et Ashley. Parce que si ce roman traite de survie, il nous parle aussi d'émotions et de relations entre un homme et une femme. Perdus dans cette immensité blanche, ils vont avoir le temps de faire connaissance et de se dévoiler chacun à leur manière, sans trop s'en dire. Ashley m'a d'ailleurs souvent agacée avec ses préoccupations futiles, mais en même temps, c'est peut-être aussi une manière de se détacher de la situation, de s'éloigner de la réalité angoissante, et de garder espoir de retrouver sa vie de femme coquette, citadine et active (ou de s'en souvenir).
En résumé, j'ai lu ce roman très rapidement tant je voulais connaître la fin ! Vont-ils s'en sortir ? La jambe d'Ashley sera-t-elle guérissable ? Arriveront-ils à rejoindre un village ou tout autre lieu habité ? Mais aussi, la couverture m'ayant influencée dans ma lecture, resteront-ils amis (ou plus) après cet enfer ? Plus que l'histoire de ces deux êtres, je garderai en mémoire les descriptions des paysages, cette montagne enneigée, ce no man's land blanc si somptueux et si peu accueillant à la fois.
Merci aux Presses de la Cité et à Netgalley pour l'envoi de cet-ebook.
https://ellemlireblog.wordpress.com/2018/01/16/la-montagne-entre-nous-charles-martin/
La montagne qui reconstruit les êtres.
Je remercie Netgalley et Presses de la Cité pour m'avoir permis de le lire.
En ce moment je lis beaucoup de livres avec le nature writing comme thème. Celui-ci parle de la montagne, de la neige, l'hiver. Et puis la survie comme ligne directrice.
J'ai eu la mauvaise idée de visionner l'adaptation au ciné avant la lecture.
Ce qui est dommageable. Je ne vous le conseille pas du tout. Puisque j'en connaissais l'issue et surtout un des secrets de Ben.
L'histoire de deux personnes, Ashley et Ben , deux inconnus embarqués dans un "coucou" au-dessus d'une réserve de l'Utah en plein hiver. Le pilote, Grover, un philosophe, meurt en plein vol d'une crise cardiaque et arrive à les déposer sur un plateau à plus de 3500 mètres d'altitude.
Et là, les ennuis commencent.
Ashley, avec une fracture du fémur et Ben, médecin-chirurgien soigne avec les moyens du bord (c'est à dire avec pas grand chose). Ils sont accompagnés du chien du pilote.
Coûte que coûte, il faut survivre dans cet enfer glacial et terrifiant, peuplé d'animaux sauvages, sans nourriture, sans appareil de communication.
Heureusement qu'Ashley a un grand sens de l'humour, c'est ce qui lui sert d'espoir. Ben, en grand cartésien, incapable de s'épancher, se débrouille à la Mc Gyver comme il peut.
Un périple jusqu'en fond de vallée, un refuge salvateur, des accidents....
Des chapitres écrits en italique nous apprennent un peu plus sur la vie de Ben, grâce au dictaphone où il laisse des messages adressés à sa femme.
J'ai parlé de reconstruction : c'est un long processus qui débute au moment du crash, surtout pour Ben, qui a du mal à se détacher de son passé.
J'ai vraiment apprécié ce roman, autant par la partie de la survie durant leur séjour en montagne et également par le côté psychologique et la relation des deux personnages du roman. Ce n'est pas mièvre comme le montre le film (ah, les productions américaines veulent faire du sensationnel, rajouter de la romance là où justement il n'y en a pas forcément besoin).
L'écriture (à la 1ère personne) est fluide, les actions s'enchaînent à un bon rythme, des descriptions détaillées.
Que ferions-nous dans une telle situation? Toujours un pas devant l'autre.
Ben veut rentrer rapidement chez lui après une convention et Ashley se Marie dans 2 jours. Leur avion ne partira pas pour cause de mauvais temps.Ben a alors recours à un avion privé et propose à Ashley, avec qui il a fait connaissance à l'aéroport, de monter à bord.
Le pilote Grover, un ancien, les emmène donc à destination. En cours de vol, l'avion s'ecrase. Ben et Ashley se retrouve alors loin de toute civilisation au sommet d'une montagne avec le chien de Grover. Ashley est gravement blessée et ne peut marcher.
S'ensuit alors un long périple pour survivre. Faisant face aux éléments, au froid, a la neige, a la nature hostile en haute montagne sans équipement, Ben et Ashley font alors preuve d'un immense courage. Un lien se tisse alors entre ces 2 personnes seules au monde.
Cette histoire est un huit clos dans lequel on se laisse happer par le froid. En dehors des 2 personnages principaux, le personnage de Grover est très sympathique, le chien apporte réconfort, et Rachel la femme de Ben a qui se dernier s'adresse via son Dictaphone devient un personnage à part entière.
Ce roman parle de survie, de résilience, et d.amour.
J'ai accroché des la premières pages à l'histoire. Ben et Ashley m'ont de suite été sympathique, Grover c'est le vieux sage, je me suis Meme attachée au chien qui apporte chaleur et réconfort aux personnages.
L'écriture à un bon rythme, est fluide. J'ai ressenti le froid' la peur, et aussi la force, le silence,l'envie de lutter pour vivre! Et ce lien si particulier qui se crée pendant une catastrophe quand le destin de l'un dépend de l'autre et inversement.
Sans spoiler, je peux vous dire que la fin est surprenante!
Je ne connaissais pas cette auteur et j'ai bien envie de découvrir ces autres romans. ce film a été adapté au cinéma, avec Kate Winslet et j'ai très envie de le voir.
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